Lycée: ou Cours de littérature ancienne et moderne, Volume 5P. Pourrat frères, 1839 - Bible |
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... Racine , et depuis si long - temps entre Cicéron et Démosthènes ; car le génie , ainsi que toutes les puissances conquérantes , divise les hommes en les subjuguant , et ne se fait guère des sujets sans se faire des ennemis . Ce n'est ...
... Racine , et depuis si long - temps entre Cicéron et Démosthènes ; car le génie , ainsi que toutes les puissances conquérantes , divise les hommes en les subjuguant , et ne se fait guère des sujets sans se faire des ennemis . Ce n'est ...
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... Racine leur ont été depuis supérieurs . C'est au même moment que parut chez les An- glais leur Shakespeare , qui eut les beautés et les défauts de Lope et de Caldéron , mais qui , sans porter l'art plus loin qu'eux , l'emporta sur eux ...
... Racine leur ont été depuis supérieurs . C'est au même moment que parut chez les An- glais leur Shakespeare , qui eut les beautés et les défauts de Lope et de Caldéron , mais qui , sans porter l'art plus loin qu'eux , l'emporta sur eux ...
Page 60
... Racine : Pascal qui nous donna le premier ou- vrage où la langue ait paru fixée , et où elle ait pris tous les tons de l'éloquence ; Racine , le mo- dèle éternel de la poésie française . Ces noms caractérisent l'époque qu'on appelle ...
... Racine : Pascal qui nous donna le premier ou- vrage où la langue ait paru fixée , et où elle ait pris tous les tons de l'éloquence ; Racine , le mo- dèle éternel de la poésie française . Ces noms caractérisent l'époque qu'on appelle ...
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... Racine : Il faut des châtimens dont l'univers frémisse ; Qu'on tremble- en comparant l'offense et le supplice , Que les peuples entiers dans le sang soient noyés . — Je veux qu'on dise un jour aux siècles effrayés : Il fut des Juifs ...
... Racine : Il faut des châtimens dont l'univers frémisse ; Qu'on tremble- en comparant l'offense et le supplice , Que les peuples entiers dans le sang soient noyés . — Je veux qu'on dise un jour aux siècles effrayés : Il fut des Juifs ...
Page 95
... Racine et les Boileau , et qu'on ait presque érigé en sys- tème l'ignorance la plus honteuse du rhythme de notre versification ? Il est de l'intérêt des lettres et du goût de rappeler de temps en temps ces exemples , qui font voir de ...
... Racine et les Boileau , et qu'on ait presque érigé en sys- tème l'ignorance la plus honteuse du rhythme de notre versification ? Il est de l'intérêt des lettres et du goût de rappeler de temps en temps ces exemples , qui font voir de ...
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Common terms and phrases
acte aime amour Andromaque arts assez beau beautés belle Boileau Britannicus Burrhus caractère César Chimène chose Cinna cœur Corneille crime Curiaces d'Andromaque d'Auguste d'Hermione défauts diction dire doit donner dramatique Émilie ennemis esprit Félix Fontenelle frère génie genre gloire goût Grecs hémistiche Héraclius Hermione Hérode heureux homme Horaces idées imité j'ai jamais Jodelle jours Junie l'amour l'art l'auteur l'autre l'esprit langage langue long-temps Louis XIV malheureux Mariamne Marot ment mérite monde morceaux mort Narcisse NÉARQUE neille Néron Nicomède noble ouvrages parler passion Pauline pense père personnages pièce poëme poésie poëte poétique Polyeucte Pompée premier prince Pyrrhus qu'un Racan Racine raison reste rien rime Rodrigue rôle Romains Rome Ronsard s'il Sabine sang scène semble Sénèque sentimens sentiment serait Sertorius seul siècle sonnet Sophonisbe sort spectateur style sublime succès sujet Syphax talent théâtre tion tragédie tragique trouve tyran venger vérité versification veut Viriate Voilà Voltaire vrai yeux
Popular passages
Page 365 - Mais je veux que ma mort te soit même inutile. Ne crois pas qu'en mourant je te laisse tranquille Rome , ce ciel , ce jour que tu reçus de moi , Partout , à tout moment , m'offriront devant toi. Tes remords te suivront comme autant de furies ; Tu croiras les calmer par d'autres barbaries.
Page 345 - Digne objet de leur crainte ! Un enfant malheureux, qui ne sait pas encor que Pyrrhus est son maître, et qu'il est fils d'Hector.
Page 195 - Demandait à l'ardeur d'un généreux courage : Tu n'as fait le devoir que d'un homme de bien ; Mais aussi , le faisant , tu m'as appris le mien. Ta funeste valeur m'instruit par ta victoire ; Elle a vengé ton père et soutenu ta gloire : Même soin me regarde , et j'ai , pour m'affliger, Ma gloire à soutenir, et mon père à venger. Hélas! ton intérêt ici me désespère.
Page 99 - TIRCIS, il faut penser à faire la retraite ; La course de nos jours est plus qu'à demi faite , L'âge insensiblement nous conduit à la mort : Nous avons assez vu sur la mer de ce monde Errer au gré des flots notre nef vagabonde ; II est temps de jouir des délices du port.
Page 131 - La plupart , emportés d'une fougue insensée , Toujours loin du droit sens vont chercher leur pensée. Ils croiraient s'abaisser, dans leurs vers monstrueux , S'ils pensaient ce qu'un autre a pu penser comme eux.
Page 115 - M'incite à la révolte et me promet secours, Mais lorsqu'à mon besoin je me veux servir d'elle. Après beaucoup de peine et d'efforts impuissants, Elle dit qu'Uranie est seule aimable et belle, £| Et m'y rengage plus que ne font tous mes sens.
Page 374 - Seigneur, j'ai tout prévu pour une mort si juste : Le poison est tout prêt. La fameuse Locuste A redoublé pour moi ses soins officieux : Elle a fait expirer un esclave à mes yeux; Et le fer est moins prompt, pour trancher une vie, Que le nouveau poison que sa main me confie.
Page 295 - Son bras ne dompte point de peuples ni de lieux Dont il ne rende hommage au pouvoir de mes yeux, Et, de la même main dont il quitte l'épée Fumante encor du sang des amis de Pompée, II trace des soupirs, et d'un style plaintif Dans son champ de victoire il se dit mon captif.
Page 338 - Lui laissait le regret de mourir ma victime ! Va le trouver : dis-lui qu'il apprenne à l'ingrat Qu'on l'immole à ma haine, et non pas à l'État. Chère Cléone, cours : ma vengeance est perdue , S'il ignore en mourant que c'est moi qui le tue.
Page 323 - Je ne sais pas pourquoi l'on vante l'Alexandre, Ce n'est qu'un glorieux qui ne dit rien de tendre. Les héros chez Quinault parlent bien autrement, Et jusqu'à : «Je vous hais», tout s'y dit tendrement.