Chefs-d'oeuvre de Thomas Corneille: précédés de son éloge historique par De Boze

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Sautelet, 1825 - 419 pages

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Popular passages

Page 341 - ... pas, l'homme est en ce monde ainsi que l'oiseau sur la branche, la branche est attachée à l'arbre, qui s'attache à l'arbre suit de bons préceptes, les bons préceptes valent mieux que les belles paroles, les belles paroles se trouvent à la cour, à la cour...
Page 143 - Prenez. Vous avez dans vos mains ce que toute la terre ' A vu plus d'une fois utile à l'Angleterre. Marchons : quelque douleur que j'en puisse sentir, La reine veut se perdre, il faut y consentir.
Page 202 - Gens de toutes façons , connus et non connus , Pour y demander part sont les très bien venus. Mais c'est peu qu'à donner instruisant la jeunesse Le tabac l'accoutume à faire ainsi largesse...
Page 199 - M. de Molière fit jouer en prose peu de temps avant sa mort. Quelques personnes qui ont tout pouvoir sur moi, m'ayant engagé à la mettre en vers, je me réservai la liberté d'adoucir certaines expressions qui avaient blessé les scrupuleux.
Page 91 - Je pars sans vous en avertir , Phèdre du même amour n'a pu se garantir ; Elle fuit avec moi ; prenez soin d'Ariane. Prenez soin d'Ariane ! Il viole sa foi, Me désespère, et veut qu'on prenne soin de moi!
Page ii - ... où l'exemple de Pierre Corneille , son frère aîné , le tourna du côté du théâtre ; exemple qui , pour être suivi , demandoit une affinité de génie que les liaisons du sang ne donnent point , et que l'on ne compte guère entre les titres de famille. Son début fut heureux , et Timocrate, une de ses premières tragédies , eut un si grand succès , qu'on la joua de suite pendant six. mois. Le roi vint exprès au Marais pour en voir la représentation ; et le zèle de quelques amis de...
Page 123 - Il a trop de ma bouche, il a trop de mes yeux Appris qu'il est, l'ingrat, ce que j'aime le mieux. Quand j'ai blâmé son choix, u'étoit-ce pas lui dire Que je veux que son cœur pour moi seule soupire?
Page iii - CORNEILLE. ni n'y avoit peut-être que ce frère qui fût assez généreux pour l'avouer. De ce tragique sublime, M. Corneille passa à des caractères qui , plus naturels , ou plus à la portée de nos mœurs, quoique toujours héroïques, n'avoient cependant pas encore été placés sur la scène francoise.
Page vi - Enfin, après plus de vingt-cinq ans de mariage, les deux frères n'avaient pas encore songé à faire le partage des biens de leurs femmes, situés en Normandie ; il ne fut fait qu'à la mort de Pierre.
Page 50 - Par ce que je vous dis, ne croyez pas, madame, Que je veuille applaudir à sa nouvelle flamme, etc. Cette scène est inutile, et par là devient languissante au théâtre. Pirithoûs ne fait que redire en vers faibles ce qu'il a déjà dit; et Ariane dit des choses trop vagues.

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