Réflexions critiques sur la poësie et sur la peinture, Part 1 |
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... étoit , faifoit perdre de vûe trop longtems la matiere principale . Ainfi j'ai fuivi le confeil qu'on m'a donné , d'en faire un Volume féparé , & je l'ai fuivi d'autant plus volontiers que les augmentations que j'avois à faire à la ...
... étoit , faifoit perdre de vûe trop longtems la matiere principale . Ainfi j'ai fuivi le confeil qu'on m'a donné , d'en faire un Volume féparé , & je l'ai fuivi d'autant plus volontiers que les augmentations que j'avois à faire à la ...
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... étoit né du mariage du befoin avec l'Abon- dance . Que ceux qui compofent un cours de Philofophie , nous exposent la fagefle des précautions que la Provi- dence a voulu prendre , & quels moyens elle a choifi pour obliger les hommes par ...
... étoit né du mariage du befoin avec l'Abon- dance . Que ceux qui compofent un cours de Philofophie , nous exposent la fagefle des précautions que la Provi- dence a voulu prendre , & quels moyens elle a choifi pour obliger les hommes par ...
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... étoit blef- fé mortellement . Ces Maîtres leur ap- prenoient , pour ainfi dire , à expirer de bonne grace . Ce fpectacle ne s'introduifit point à Rome à la faveur de la groffièreté des cinq premiers fiécles qui s'écoulèrent ...
... étoit blef- fé mortellement . Ces Maîtres leur ap- prenoient , pour ainfi dire , à expirer de bonne grace . Ce fpectacle ne s'introduifit point à Rome à la faveur de la groffièreté des cinq premiers fiécles qui s'écoulèrent ...
Page 21
... - roient l'épée par un motif plus férieux que celui de divertir l'affemblée ; c'é- toit pour vuider leurs querelles , c'étoit pour s'entretuer . On accouroit cepen- dant à ces combats fur la Poëfie & fur la Peinture . 21.
... - roient l'épée par un motif plus férieux que celui de divertir l'affemblée ; c'é- toit pour vuider leurs querelles , c'étoit pour s'entretuer . On accouroit cepen- dant à ces combats fur la Poëfie & fur la Peinture . 21.
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... étoit la der- niere chofe qui eût fait fur eux une grande impreffion . Lucien ajoute que le froid de l'hyver , dont la propriété eft , ( a ) Dans la maniere d'écrire l'Hiftoire . d'éteindre les maladies épidémiques al- lumées par l ...
... étoit la der- niere chofe qui eût fait fur eux une grande impreffion . Lucien ajoute que le froid de l'hyver , dont la propriété eft , ( a ) Dans la maniere d'écrire l'Hiftoire . d'éteindre les maladies épidémiques al- lumées par l ...
Contents
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Common terms and phrases
affez ainfi dire allégoriques auffi auroit avoient avoit ayent bleaux c'eft c'eſt caractere chant chofe Comédie compofé compofition confifte connoître deffein déja différens efpece eft vrai eſt étoient étoit événemens expofé faifoit faint fans fçait fçauroit fçavent fcène fe font fe trouve fecond fecours fenfible fens fentimens fentiment feroit fervir fes perfonnages feul fiécle fignes figures fimples fion foient foit fommes fonnages fous fouvent fpectacle fpectateurs François ftyle fuivant fujet fyllabes fymphonies Grecs hommes imitations intéreffer l'art l'efprit l'expreffion l'hiftoire l'imitation laiffe langue Latins lefquels lorfque maniere Marie de Médicis ment Muficien mufique n'eft pable paffe paffions parle paroiffent paroît Peintres penfer perfonnages perfonnes Phédre plaifir plufieurs Poë Poëfie Poëme Poëte Poëte tragique poëtique Pouffin préfente prefque premiere puiffe Quintilien raifon Raphaël repréfenter repréſente réuffir rime rithme Romains s'eft SECTION tableau tems Térence théâtre tion Titien Tragédie traits ufage vérité vifage Virgile vraiſemblance
Popular passages
Page 456 - C'est là proprement le but que tout homme qui travaille pour le public doit se proposer ; et c'est ce que les premiers Poètes tragiques avaient en vue sur toute chose. Leur théâtre était une école où la vertu n'était pas moins bien enseignée que dans les écoles des Philosophes.
Page 409 - La figure des objets , leur couleur,. les reflets de la lumiere , les ombres , enfin tout ce que l'œil peut appercevoir, fe trouve dans un tableau comme nous le voyons dans la Nature ; elle fe préfente dans un tableau tous la même forme où nous la voyons réellement.
Page 38 - Si quelqu'un vous aborde avec la joie peinte sur le visage, il excite en nous un sentiment de joie; les larmes d'un inconnu nous touchent, avant même que nous en sachions la cause, et les cris d'un homme qui ne tient à nous que par l'humanité nous font courir à son secours, par un mouvement machinal qui précède toute délibération.
Page 9 - Mais, comme on l'a dit , les perfonnes qu'un fang fans aigreur & des humeurs fans venin ont prédeftinées à une vie intérieure fi douce, font bien rares; la...
Page 8 - Souverains î il faut encore s'être appliqué dès la jeunefle à des études & à des occupations dont les travaux demandent beaucoup de méditation : il faut que l'efprit ait...
Page 52 - Carrache., ne nous intérefle pas plus que le feroit la vûe d'un canton de pays affreux ou riant : il n'eft rien dans un pareil tableau qui nous entretienne , pour ainfi dire ; & comme il ne nous touche guères , il ne nous attache pas beaucoup. Les Peintres intelligens ont fi bien connu, ils ont fi bien fenti cette vérité , que rarement ils ont fait des.payfages déferts & fans figures. Ils les ont peuplés , ils ont introduit dans ces tableaux un fujet compofé de plufîeurs perfonnages dont...
Page 463 - Les signes naturels des passions que la musique rassemble, et qu'elle emploie avec art pour augmenter l'énergie des paroles qu'elle met en chant, doivent donc les rendre plus capables de nous toucher parce que ces signes naturels ont une force merveilleuse pour nous émouvoir. Ils la tiennent de la nature même14.
Page 292 - La poésie du style fait la plus grande différence qui soit entre les vers et la prose. Bien des métaphores qui passeraient pour des figures trop hardies dans le style oratoire le plus élevé , sont reçues en poésie ; les images et les figures doivent être encore plus fréquentes dans la plupart des genres de la poésie, que dans les discours oratoires; la rhétorique qui veut persuader notre raison , doit toujours conserver un air de modération et de sincérité.
Page 8 - ... pas en faifant des réflexions fur ce qu'il lit , devient bientôt fujette à l'Ennui. Mais à force d'exercer fon imagination , on la dompte ; & cette faculté rendue docile, fait ce qu'on lui demande. On acquiert, à force de méditer...
Page 500 - Romans en prou; , où l'on retrouve la fiction & le ftyle de la Poëfie. Ils font des Poemes à la mefure & à la rime près. L'invention des Eftampes & celle des Poëmes en profe , font également heureufes. Les Eftampes multiplient à^ l'infini les tableaux des grands Maîtres. Elles mettent à portée d'en jouir ceux que la diftance des lieux condamnoit à ne les voir jamais. On voit de Paris par le fecoqrs d'une Eftampe , les plus grandes beautés que Raphaël ait peintes fur les murs du Vatican.