Sect. 14. Qu'il eft même des fujets spécia

lement propres à certains genres de Poë-

fie & de Peintures. Des fujets propres à

la Tragédie

Sect. 15. Des perfonnages de fcélérats

qu'on peut introduire dans les Tragé-

dies

113

120

Sect. 16. De quelques Tragédies dont le

fujet eft mal choifi,

125

Sect. 17. S'il eft à propos de mettre do

l'amour dans les Tragédies,

129

Sect. 18. Que nos voisins difent que nos

Poëtes mettent trop d'amour dans leurs

Tragédies,

137

Sect. 19. De la galanterie qui eft dans nos

148

Poëmes,

Sect. 20. De quelques maximes qu'il faut

obferver, en traitant des fujets tragi-

ques,

153

Sect. 21. Du choix des fujets de Comédies.

Où il en faut mettre la fcène. Des Co-

médies Romaines,

163

Différentes efpéces de Comédies chez les

anciens Romains,

168

Sect. 22. Quelques remarques fur la Poë-

fie Paftorale & fur les Bergeres des

178

Eglogues,

Se&t. 23.Quelques remarques fur le Poëme

Epique. Obfervation touchant le lieu &

le tems où il faut prendre fon action, 187

Sect. 24. Des actions allégoriques & des

perfonnages allégoriques par rapport à

la Peinture,

190

Sect. 25. Des perfonnages & des actions

allégoriques par rapport à la Poëfie, 222

Sect. 26. Queles fujets ne font point épui→

fés pour les Peintres. Exemples tirés des

Tableaux du Crucifiement,

Sect.27.Que les fujets ne font point épuisés

pour les Poëtes. Qu'on peut trouver de

nouveaux caracteres dans la Comédie,

231

237

Sect. 28. De la vraisemblance en Poëfie,

247

Sect. 29. Si les Poëtes tragiques font obli-

gés de fe conformer à ce que la Géogra-

phie, l'Hiftoire & la Chronologie nous

apprennent pofitivement. Remarques à

ce fujet fur quelques Tragédies de Cor-

neille & de Racine,

267

255

Sect. 30. De la vraisemblance en Peintu-

re, & des égards que les Peintres doi-

vent aux traditions reçues,

Sect. 31. De la difpofition du Plan. Qu'il

faut divifer l'ordonnance des tableaux

en compofition Poëtique & en compofi-

tion Pittorefque,

Sect. 32. De l'importance des fautes que

279

Les Peintres & les Poëtes peuvent faire

contre les regles,
287

Sect. 33. De la Poëfie du ftyle dans la-

quelle les mots font regardés en tant que

les fignes de nos idées. Que c'eft la Poë-

fie du ftyle qui fait la deftinée des Poë-

mes,

290

Sect. 34. Du motif qui fait lire les Poëfies,

Que l'on n'y cherche pas l'inftruction

comme dans les autres livres,
303

Sect. 35. De la mécanique de la Poëfie qui

ne regarde les mots que comme de fimples

fons. Avantage des Poëtes qui ont com-

pofé en Latin, fur ceux qui compofent

en François,

Vers de l'Abbé de Chaulieu,

Sect. 36. De la Rime,

312

354

357

Sect. 37. Que les mots de notre langue na-

turelle font plus d'impreffion fur nous

que les mots d'une langue étrangere, 365

Sect. 38. Que les Peintres du tems de Ra-

phaël n'avoient point d'avantage fur

ceux d'aujourd'hui. Les Peintres de l'an-

tiquité,

369

De quelques Statues & Groupes anti-

ques,

Sect. En quel fens on peut dire

39.

398

que la

nature fe foit enrichie depuis Raphaël,

Sect. 40. Si le pouvoir de la Peinture fur

les hommes eft plus grand que le pouvoir

de la Poëfie,

Sect. 41. De la fimple récitation & de la

déclamation,

413

427

Sect. 42. De notre maniere de réciter la

Tragédie & la Comédie,

t

439

Sect. 43. Que le plaifir que nous avons au

théâtre n'eft point l'effet de l'illufion,

451

Sect. 44. Que les Poëmes dramatiques pur-

gent les paffions,
457

Sect. 45. De la Mufique proprement dite.

466

Sect. 46. Quelques réflexions fur la Mufi-

que des Italiens. Que les Italiens n'ont

cultivé cet art qu'après les François &

les Flamands,
487,

Sect. 47. Quels vers font les plus propres à

être mis en mufique,

Sect. 48. Des Estampes & des Poëmes en

502

proje
508

Sect. 49. Qu'il eft inutile de difputer fi la

partie du deffein & de l'expreffion eft

préférable à la partie du coloris, 510

Sect. 50. De la Sculpture, du talent qu'elle

demande, & de l'art des Bas-reliefs,

516

Fin de la Table,

REFLEXIONS

CRITIQUES

SUR LA POESIE

ET

SUR LA PEINTURE.

O

PREMIERE PARTIE.

Néprouve tous les jours que les vers & les tableaux caufent un plaifir fenfible; mais il n'en eft pas moins difficile d'expliquer en quoi confifte ce plaifir qui reffemble fouvent à l'affliction, & dont les fymptômes font quelquefois les mêmes que ceux de la plus vive douleur. L'art de la Poëfie & l'art de la Peinture ne font jamais plus applaudis que lorfqu'ils ont réuffi à nous affliger.

La représentation pathétique du facrifice de la fille de Jepthé enchaffée

Tome I.

A