DostoïevskyPlon-Nourrit, 1923 - 309 pages |
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Page 72
... tuer , ou s'il doit se tuer parce qu'il pense ceci . Tel autre enfin , le prince Muichkine , ses plus extraordinaires , ses plus divines intuitions , c'est à l'approche de la crise d'épilepsie qu'il les doit . Et de cette remarque je ne ...
... tuer , ou s'il doit se tuer parce qu'il pense ceci . Tel autre enfin , le prince Muichkine , ses plus extraordinaires , ses plus divines intuitions , c'est à l'approche de la crise d'épilepsie qu'il les doit . Et de cette remarque je ne ...
Page 147
... tuer une prêteuse sur gages et une innocente jeune fille . Voyez Stavroguine , Pierre Stepanovitch , Ivan Karamazov , le héros de l'Adolescent ( le seul des per- sonnages de Dostoïevsky qui , depuis le commencement de sa vie , du moins ...
... tuer une prêteuse sur gages et une innocente jeune fille . Voyez Stavroguine , Pierre Stepanovitch , Ivan Karamazov , le héros de l'Adolescent ( le seul des per- sonnages de Dostoïevsky qui , depuis le commencement de sa vie , du moins ...
Page 193
... tuer ? Non ! Au con- traire . Ils pleurent l'un contre l'autre . Ils passent toute la nuit de veille , tous deux étendus , côte à côte , au pied du lit de Nastasia . Chaque fois que Rogojine , en proie à une fièvre ardente , commençait ...
... tuer ? Non ! Au con- traire . Ils pleurent l'un contre l'autre . Ils passent toute la nuit de veille , tous deux étendus , côte à côte , au pied du lit de Nastasia . Chaque fois que Rogojine , en proie à une fièvre ardente , commençait ...
Page 211
... tuer . Aucune préméditation à ce crime , ou du moins : Pavel Pavlovitch voulait tuer , mais ne sa- vait pas qu'il voulait tuer . C'est incompréhen- sible , mais c'est comme cela , pensa Veltcha- ninov ( 2 ) . Pourtant ceci ne le ...
... tuer . Aucune préméditation à ce crime , ou du moins : Pavel Pavlovitch voulait tuer , mais ne sa- vait pas qu'il voulait tuer . C'est incompréhen- sible , mais c'est comme cela , pensa Veltcha- ninov ( 2 ) . Pourtant ceci ne le ...
Page 257
André Gide. Nous avons vu de même Dmitri Kara- mazov prêt à se tuer dans une crise d'op- timisme , par pur enthousiasme : - Eh bien ! Pourquoi mêler deux choses qui sont distinctes l'une de l'autre ? La vie existe et la mort n'existe pas ...
André Gide. Nous avons vu de même Dmitri Kara- mazov prêt à se tuer dans une crise d'op- timisme , par pur enthousiasme : - Eh bien ! Pourquoi mêler deux choses qui sont distinctes l'une de l'autre ? La vie existe et la mort n'existe pas ...
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Common terms and phrases
admirable Arinia bagne Balzac Barrès Bienstock Blake causerie Chatoff cherche chose Christ cœur correspondance coup Crime et châtiment crois d'abord Dieu dire doute écrire écrit écrit-il exemplaires sur papier femme Frères Karamazov héros homme idée importance intel j'ai j'avais j'étais JACQUES RIVIÈRE jalousie jamais jour Journal d'un écrivain Kiriloff L'Adolescent l'amour l'enfant l'Esprit souterrain L'Éternel Mari l'Évangile l'homme l'Idiot l'œuvre de Dostoïevsky Lebedeff lettre lisons livres de Dostoïevsky malade Marcel Schwob mazov ment mieux morale Nietzsche œuvre parle passé Pavel Pavlovitch pensée de Dostoïevsky personnages Pétersbourg peuple russe peut-être Pierre Stepanovitch Plon portefeuille Possédés Pouchkine pré précisément premier présent presque prince Muichkine psychologie question Raskol Raskolnikoff région reste rien Riesenkampf romancier romans de Dostoïevsky roubles sais semble Semipalatinsk sentiment serait seul Sibérie sonnages sorte souf souffrance souvent Stavroguine Stendhal surhomme terrible tion toïevsky Tolstoï Tourguenieff Trad traduction trouve vait Veltchaninov vérité Vogüé vrai William Blake Yaroslavl Zossima
Popular passages
Page 160 - II ya dans tout homme, à toute heure, deux postulations simultanées, l'une vers Dieu, l'autre vers Satan. L'invocation à Dieu, ou spiritualité, est un désir de monter en grade; celle de Satan, ou animalité, est une joie de descendre.
Page 64 - La fausse grandeur est farouche et inaccessible : comme elle sent son faible, elle se cache, ou du moins ne se montre pas de front , et ne se fait voir qu'autant qu'il faut pour imposer et ne paraître point ce qu'elle est , je veux dire une vraie petitesse. La véritable grandeur est libre, douce , familière , populaire. Elle se laisse toucher et manier ; elle ne perd rien à être vue de près : plus on la connaît, plus on l'admire.
Page 251 - Mahomet était épileptique, épileptiques leo prophètes d'Israël, et Luther, et Dostoïevsky. Socrate avait son démon, saint Paul la mystérieuse « écharde dans la chair », Pascal son gouffre, Nietzsche et Rousseau leur folie. Ici, j'entends ce que l'on pourrait dire :
Page 252 - Certes, il ya des réformateurs bien portants ; mais ce sont des législateurs. Celui qui jouit d'un parfait équilibre intérieur peut bien apporter des réformes, mais ce sont des réformes extérieures à l'homme : il établit des codes. L'autre, l'anormal, tout au contraire, échappe aux codes préalablement établis.
Page 65 - ... plus on l'admire; elle se courbe par bonté vers ses inférieurs, et revient sans effort dans son naturel; elle s'abandonne quelquefois, se néglige, se relâche de ses avantages, toujours en pouvoir de les reprendre et...
Page 218 - En conséquence, non- seulement tous les grands hommes, mais tous ceux qui s'élèvent tant soit peu audessus du niveau commun, qui sont capables de dire quelque chose de nouveau, doivent, en vertu de leur nature propre, être nécessairement des criminels, — plus ou moins, bien entendu.
Page 264 - J'ai cherché pendant trois ans l'attribut de ma divinité, et je l'ai trouvé ; l'attribut de ma divinité, c'est l'indépendance. C'est tout ce par quoi je puis montrer au plus haut degré mon insubordination, ma nouvelle et terrible liberté, car elle est terrible.
Page 100 - C'est cette abnégation, cette résignation de soimême, qui permit la cohabitation en l'âme de Dostoïevsky des sentiments les plus contraires, qui préserva, qui sauva l'extraordinaire richesse d'antagonismes qui combattaient en lui.
Page 205 - Dostoïevski lui aussi a été frappé par cela : que la béatitude, que l'état de béatitude promise par le Christ peut être atteinte immédiatement, si l'âme humaine se renie et se résigne elle-même : Et nunc. La vie éternelle n'est pas (ou du moins n'est pas seulement) une chose future, et si nous n'y parvenons pas d'ici-bas, il n'ya guère d'espoir que nous puissions jamais y atteindre26.