DostoïevskyPlon-Nourrit, 1923 - 309 pages |
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... toïevsky , pour une intelligence salon- nière , n'était - il pas commode à saisir ou pénétrer du premier coup ... « Il ne dé- lasse pas il fatigue , comme les chevaux de sang toujours en action ; ajoutez - y la nécessité de se ...
... toïevsky , pour une intelligence salon- nière , n'était - il pas commode à saisir ou pénétrer du premier coup ... « Il ne dé- lasse pas il fatigue , comme les chevaux de sang toujours en action ; ajoutez - y la nécessité de se ...
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... toïevsky , décourager d'avance bien des lecteurs , autoriser M. Charles Morice à ne nous servir d'abord , des Karamazov , qu'une version procustement mutilée ( 1 ) , ils ne purent faire , heureusement , que l'œuvre entière , lentement ...
... toïevsky , décourager d'avance bien des lecteurs , autoriser M. Charles Morice à ne nous servir d'abord , des Karamazov , qu'une version procustement mutilée ( 1 ) , ils ne purent faire , heureusement , que l'œuvre entière , lentement ...
Page 6
André Gide. Si pourtant , à présent encore , Dos- toïevsky ne recrute que lentement ses lecteurs et parmi une élite assez spé- ciale ; s'il rebute non seulement le gros public à demi cultivé , à demi sérieux , à demi bienveillant , que n ...
André Gide. Si pourtant , à présent encore , Dos- toïevsky ne recrute que lentement ses lecteurs et parmi une élite assez spé- ciale ; s'il rebute non seulement le gros public à demi cultivé , à demi sérieux , à demi bienveillant , que n ...
Page 9
... toïevsky , laisse entendre que le choix des lettres livrées par les éditeurs russes eût pu être mieux fait ( 1 ) ; il ne me convainc point que la tonalité en aurait été différente . Tel que voici , le volume est épais , étouffant ( 2 ) ...
... toïevsky , laisse entendre que le choix des lettres livrées par les éditeurs russes eût pu être mieux fait ( 1 ) ; il ne me convainc point que la tonalité en aurait été différente . Tel que voici , le volume est épais , étouffant ( 2 ) ...
Page 14
... toïevsky . « Je ne puis ni payer mes dettes , ni partir , faute d'argent pour le voyage et je suis complètement au dé- sespoir . » > « Que deviendrai - je d'ici la fin de l'an ? Je ne sais pas . Ma tête se brise . Je n'ai plus à qui ...
... toïevsky . « Je ne puis ni payer mes dettes , ni partir , faute d'argent pour le voyage et je suis complètement au dé- sespoir . » > « Que deviendrai - je d'ici la fin de l'an ? Je ne sais pas . Ma tête se brise . Je n'ai plus à qui ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 160 - II ya dans tout homme, à toute heure, deux postulations simultanées, l'une vers Dieu, l'autre vers Satan. L'invocation à Dieu, ou spiritualité, est un désir de monter en grade; celle de Satan, ou animalité, est une joie de descendre.
Page 64 - La fausse grandeur est farouche et inaccessible : comme elle sent son faible, elle se cache, ou du moins ne se montre pas de front , et ne se fait voir qu'autant qu'il faut pour imposer et ne paraître point ce qu'elle est , je veux dire une vraie petitesse. La véritable grandeur est libre, douce , familière , populaire. Elle se laisse toucher et manier ; elle ne perd rien à être vue de près : plus on la connaît, plus on l'admire.
Page 251 - Mahomet était épileptique, épileptiques leo prophètes d'Israël, et Luther, et Dostoïevsky. Socrate avait son démon, saint Paul la mystérieuse « écharde dans la chair », Pascal son gouffre, Nietzsche et Rousseau leur folie. Ici, j'entends ce que l'on pourrait dire :
Page 252 - Certes, il ya des réformateurs bien portants ; mais ce sont des législateurs. Celui qui jouit d'un parfait équilibre intérieur peut bien apporter des réformes, mais ce sont des réformes extérieures à l'homme : il établit des codes. L'autre, l'anormal, tout au contraire, échappe aux codes préalablement établis.
Page 65 - ... plus on l'admire; elle se courbe par bonté vers ses inférieurs, et revient sans effort dans son naturel; elle s'abandonne quelquefois, se néglige, se relâche de ses avantages, toujours en pouvoir de les reprendre et...
Page 218 - En conséquence, non- seulement tous les grands hommes, mais tous ceux qui s'élèvent tant soit peu audessus du niveau commun, qui sont capables de dire quelque chose de nouveau, doivent, en vertu de leur nature propre, être nécessairement des criminels, — plus ou moins, bien entendu.
Page 264 - J'ai cherché pendant trois ans l'attribut de ma divinité, et je l'ai trouvé ; l'attribut de ma divinité, c'est l'indépendance. C'est tout ce par quoi je puis montrer au plus haut degré mon insubordination, ma nouvelle et terrible liberté, car elle est terrible.
Page 100 - C'est cette abnégation, cette résignation de soimême, qui permit la cohabitation en l'âme de Dostoïevsky des sentiments les plus contraires, qui préserva, qui sauva l'extraordinaire richesse d'antagonismes qui combattaient en lui.
Page 205 - Dostoïevski lui aussi a été frappé par cela : que la béatitude, que l'état de béatitude promise par le Christ peut être atteinte immédiatement, si l'âme humaine se renie et se résigne elle-même : Et nunc. La vie éternelle n'est pas (ou du moins n'est pas seulement) une chose future, et si nous n'y parvenons pas d'ici-bas, il n'ya guère d'espoir que nous puissions jamais y atteindre26.