DostoïevskyPlon-Nourrit, 1923 - 309 pages |
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Page 24
... suite . » Il ne se détourne pas de ses douleurs , mais les assume dans leur plénitude . Lorsqu'il perd , à quelques mois d'intervalle , sa première femme et son frère Mikhaïl , il écrit : « Voilà que tout d'un coup je me suis trouvé ...
... suite . » Il ne se détourne pas de ses douleurs , mais les assume dans leur plénitude . Lorsqu'il perd , à quelques mois d'intervalle , sa première femme et son frère Mikhaïl , il écrit : « Voilà que tout d'un coup je me suis trouvé ...
Page 28
... suite ( de l'Idiot ) , et moi je n'ai rien de prêt , excepté un chapitre sans importance . Que vais - je envoyer ? Je n'en sais rien ! Avant - hier , j'ai eu une crise des plus violentes . Mais , hier , j'ai écrit quand même , dans un ...
... suite ( de l'Idiot ) , et moi je n'ai rien de prêt , excepté un chapitre sans importance . Que vais - je envoyer ? Je n'en sais rien ! Avant - hier , j'ai eu une crise des plus violentes . Mais , hier , j'ai écrit quand même , dans un ...
Page 34
... suite , à l'instant , car autrement je perdrais la raison . » > - Va - t - il , du moins ici , trouver quelque soutien ? << Écrivez - moi avec détails et plus vite comment vous avez trouvé mon frère ( lettre au baron Vrangel , de ...
... suite , à l'instant , car autrement je perdrais la raison . » > - Va - t - il , du moins ici , trouver quelque soutien ? << Écrivez - moi avec détails et plus vite comment vous avez trouvé mon frère ( lettre au baron Vrangel , de ...
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... suite de sa né- cessité , de son besoin reconnu pratique- ment par tous . Aucune nation du monde , aucune société plus ou moins stable ne ( 1 ) Préface à la revue l'Époque , donnée par Bien- stock en supplément à la correspondance . s ...
... suite de sa né- cessité , de son besoin reconnu pratique- ment par tous . Aucune nation du monde , aucune société plus ou moins stable ne ( 1 ) Préface à la revue l'Époque , donnée par Bien- stock en supplément à la correspondance . s ...
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... suite après , il ajoute : Notre but à tous était la liberté et la sortie de la maison de force ( 1 ) . Ceci est écrit en 1861. Voici donc ce qu'il entendait alors par un but . Certes , il souffrait de cette captivité épouvan- table ...
... suite après , il ajoute : Notre but à tous était la liberté et la sortie de la maison de force ( 1 ) . Ceci est écrit en 1861. Voici donc ce qu'il entendait alors par un but . Certes , il souffrait de cette captivité épouvan- table ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 160 - II ya dans tout homme, à toute heure, deux postulations simultanées, l'une vers Dieu, l'autre vers Satan. L'invocation à Dieu, ou spiritualité, est un désir de monter en grade; celle de Satan, ou animalité, est une joie de descendre.
Page 64 - La fausse grandeur est farouche et inaccessible : comme elle sent son faible, elle se cache, ou du moins ne se montre pas de front , et ne se fait voir qu'autant qu'il faut pour imposer et ne paraître point ce qu'elle est , je veux dire une vraie petitesse. La véritable grandeur est libre, douce , familière , populaire. Elle se laisse toucher et manier ; elle ne perd rien à être vue de près : plus on la connaît, plus on l'admire.
Page 251 - Mahomet était épileptique, épileptiques leo prophètes d'Israël, et Luther, et Dostoïevsky. Socrate avait son démon, saint Paul la mystérieuse « écharde dans la chair », Pascal son gouffre, Nietzsche et Rousseau leur folie. Ici, j'entends ce que l'on pourrait dire :
Page 252 - Certes, il ya des réformateurs bien portants ; mais ce sont des législateurs. Celui qui jouit d'un parfait équilibre intérieur peut bien apporter des réformes, mais ce sont des réformes extérieures à l'homme : il établit des codes. L'autre, l'anormal, tout au contraire, échappe aux codes préalablement établis.
Page 65 - ... plus on l'admire; elle se courbe par bonté vers ses inférieurs, et revient sans effort dans son naturel; elle s'abandonne quelquefois, se néglige, se relâche de ses avantages, toujours en pouvoir de les reprendre et...
Page 218 - En conséquence, non- seulement tous les grands hommes, mais tous ceux qui s'élèvent tant soit peu audessus du niveau commun, qui sont capables de dire quelque chose de nouveau, doivent, en vertu de leur nature propre, être nécessairement des criminels, — plus ou moins, bien entendu.
Page 264 - J'ai cherché pendant trois ans l'attribut de ma divinité, et je l'ai trouvé ; l'attribut de ma divinité, c'est l'indépendance. C'est tout ce par quoi je puis montrer au plus haut degré mon insubordination, ma nouvelle et terrible liberté, car elle est terrible.
Page 100 - C'est cette abnégation, cette résignation de soimême, qui permit la cohabitation en l'âme de Dostoïevsky des sentiments les plus contraires, qui préserva, qui sauva l'extraordinaire richesse d'antagonismes qui combattaient en lui.
Page 205 - Dostoïevski lui aussi a été frappé par cela : que la béatitude, que l'état de béatitude promise par le Christ peut être atteinte immédiatement, si l'âme humaine se renie et se résigne elle-même : Et nunc. La vie éternelle n'est pas (ou du moins n'est pas seulement) une chose future, et si nous n'y parvenons pas d'ici-bas, il n'ya guère d'espoir que nous puissions jamais y atteindre26.