DostoïevskyPlon-Nourrit, 1923 - 309 pages |
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... pourrait- il qu'on t'eût défendu de m'écrire ? Mais cela est per- mis ! Tous les condamnés politiques reçoivent ici plu- sieurs lettres par an ... Mais je crois avoir deviné la véritable cause de ton silence : c'est ton apathie natu ...
... pourrait- il qu'on t'eût défendu de m'écrire ? Mais cela est per- mis ! Tous les condamnés politiques reçoivent ici plu- sieurs lettres par an ... Mais je crois avoir deviné la véritable cause de ton silence : c'est ton apathie natu ...
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... pourrait faire ( 1 ) : « Faut - il donc être impersonnel pour être heureux ? Le salut est - il dans l'effacement ? Bien au contraire , dis - je , non seulement il ne faudrait pas s'effacer , mais il faudrait encore devenir une ...
... pourrait faire ( 1 ) : « Faut - il donc être impersonnel pour être heureux ? Le salut est - il dans l'effacement ? Bien au contraire , dis - je , non seulement il ne faudrait pas s'effacer , mais il faudrait encore devenir une ...
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... pourrait lui appli- quer à lui - même cette phrase qu'il prête à Versilov dans son Adolescent : Développer ( 1 ) , non j'aime mieux parler sans développement . Et , n'est - ce pas curieux : presque toujours quand il m'est arrivé de ...
... pourrait lui appli- quer à lui - même cette phrase qu'il prête à Versilov dans son Adolescent : Développer ( 1 ) , non j'aime mieux parler sans développement . Et , n'est - ce pas curieux : presque toujours quand il m'est arrivé de ...
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... pourrait presque dire un plaidoyer , ou mieux encore une prédication . Et si l'on osait repro- cher quelque chose à cet admirable artiste , ce serait peut - être d'avoir voulu trop prouver . Entendons - nous : Dos- toïevsky ne cherche ...
... pourrait presque dire un plaidoyer , ou mieux encore une prédication . Et si l'on osait repro- cher quelque chose à cet admirable artiste , ce serait peut - être d'avoir voulu trop prouver . Entendons - nous : Dos- toïevsky ne cherche ...
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... pourrait bien paraître stu- pide si Stendhal ne s'en était pas em- paré pour abriter son esthétique : « Un roman , c'est un miroir qu'on promène le long d'un chemin . » Certes , il y a en France et en Angleterre quantité de romans qui ...
... pourrait bien paraître stu- pide si Stendhal ne s'en était pas em- paré pour abriter son esthétique : « Un roman , c'est un miroir qu'on promène le long d'un chemin . » Certes , il y a en France et en Angleterre quantité de romans qui ...
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Common terms and phrases
admirable Arinia bagne Balzac Barrès Bienstock Blake causerie Chatoff cherche chose Christ cœur correspondance coup Crime et châtiment crois d'abord Dieu dire doute écrire écrit écrit-il exemplaires sur papier femme Frères Karamazov héros homme idée importance intel j'ai j'avais j'étais JACQUES RIVIÈRE jalousie jamais jour Journal d'un écrivain Kiriloff L'Adolescent l'amour l'enfant l'Esprit souterrain L'Éternel Mari l'Évangile l'homme l'Idiot l'œuvre de Dostoïevsky Lebedeff lettre lisons livres de Dostoïevsky malade Marcel Schwob mazov ment mieux morale Nietzsche œuvre parle passé Pavel Pavlovitch pensée de Dostoïevsky personnages Pétersbourg peuple russe peut-être Pierre Stepanovitch Plon portefeuille Possédés Pouchkine pré précisément premier présent presque prince Muichkine psychologie question Raskol Raskolnikoff région reste rien Riesenkampf romancier romans de Dostoïevsky roubles sais semble Semipalatinsk sentiment serait seul Sibérie sonnages sorte souf souffrance souvent Stavroguine Stendhal surhomme terrible tion toïevsky Tolstoï Tourguenieff Trad traduction trouve vait Veltchaninov vérité Vogüé vrai William Blake Yaroslavl Zossima
Popular passages
Page 160 - II ya dans tout homme, à toute heure, deux postulations simultanées, l'une vers Dieu, l'autre vers Satan. L'invocation à Dieu, ou spiritualité, est un désir de monter en grade; celle de Satan, ou animalité, est une joie de descendre.
Page 64 - La fausse grandeur est farouche et inaccessible : comme elle sent son faible, elle se cache, ou du moins ne se montre pas de front , et ne se fait voir qu'autant qu'il faut pour imposer et ne paraître point ce qu'elle est , je veux dire une vraie petitesse. La véritable grandeur est libre, douce , familière , populaire. Elle se laisse toucher et manier ; elle ne perd rien à être vue de près : plus on la connaît, plus on l'admire.
Page 251 - Mahomet était épileptique, épileptiques leo prophètes d'Israël, et Luther, et Dostoïevsky. Socrate avait son démon, saint Paul la mystérieuse « écharde dans la chair », Pascal son gouffre, Nietzsche et Rousseau leur folie. Ici, j'entends ce que l'on pourrait dire :
Page 252 - Certes, il ya des réformateurs bien portants ; mais ce sont des législateurs. Celui qui jouit d'un parfait équilibre intérieur peut bien apporter des réformes, mais ce sont des réformes extérieures à l'homme : il établit des codes. L'autre, l'anormal, tout au contraire, échappe aux codes préalablement établis.
Page 65 - ... plus on l'admire; elle se courbe par bonté vers ses inférieurs, et revient sans effort dans son naturel; elle s'abandonne quelquefois, se néglige, se relâche de ses avantages, toujours en pouvoir de les reprendre et...
Page 218 - En conséquence, non- seulement tous les grands hommes, mais tous ceux qui s'élèvent tant soit peu audessus du niveau commun, qui sont capables de dire quelque chose de nouveau, doivent, en vertu de leur nature propre, être nécessairement des criminels, — plus ou moins, bien entendu.
Page 264 - J'ai cherché pendant trois ans l'attribut de ma divinité, et je l'ai trouvé ; l'attribut de ma divinité, c'est l'indépendance. C'est tout ce par quoi je puis montrer au plus haut degré mon insubordination, ma nouvelle et terrible liberté, car elle est terrible.
Page 100 - C'est cette abnégation, cette résignation de soimême, qui permit la cohabitation en l'âme de Dostoïevsky des sentiments les plus contraires, qui préserva, qui sauva l'extraordinaire richesse d'antagonismes qui combattaient en lui.
Page 205 - Dostoïevski lui aussi a été frappé par cela : que la béatitude, que l'état de béatitude promise par le Christ peut être atteinte immédiatement, si l'âme humaine se renie et se résigne elle-même : Et nunc. La vie éternelle n'est pas (ou du moins n'est pas seulement) une chose future, et si nous n'y parvenons pas d'ici-bas, il n'ya guère d'espoir que nous puissions jamais y atteindre26.