DostoïevskyPlon-Nourrit, 1923 - 309 pages |
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... parlé d'un roman intitulé Croissance , fort inférieur à ses aînés » , et plus désinvoltement encore : « Je ne m'arrêterai pas davantage aux Frères Karamazov ; de l'aveu commun , très peu de Russes ont eu le courage de lire jusqu'au bout ...
... parlé d'un roman intitulé Croissance , fort inférieur à ses aînés » , et plus désinvoltement encore : « Je ne m'arrêterai pas davantage aux Frères Karamazov ; de l'aveu commun , très peu de Russes ont eu le courage de lire jusqu'au bout ...
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... d'or- gueil , parce que je ne parle que du sujet , que de l'idée qui s'est implantée dans ma tête , non pas de l'exécution . Quant à l'exécution , elle dépend de Dieu ; je 22 DOSTOIEVSKY puis la gâcher , ce qui m'est arrivé.
... d'or- gueil , parce que je ne parle que du sujet , que de l'idée qui s'est implantée dans ma tête , non pas de l'exécution . Quant à l'exécution , elle dépend de Dieu ; je 22 DOSTOIEVSKY puis la gâcher , ce qui m'est arrivé.
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... parlé que d'empêchements constitutionnels , parmi lesquels je pense pouvoir ranger cette misère continue , si intimement dépen- dante de lui et qu'il semble que sa na- ture réclamât secrètement ... Mais tout s'acharne contre lui : dès ...
... parlé que d'empêchements constitutionnels , parmi lesquels je pense pouvoir ranger cette misère continue , si intimement dépen- dante de lui et qu'il semble que sa na- ture réclamât secrètement ... Mais tout s'acharne contre lui : dès ...
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... parle : « Ce qu'il est advenu de mon âme et de mes croyances , de mon esprit et de mon cœur durant ces quatre ans , je ne te le dirai pas , ce serait trop long . La constante médita- tion où je fuyais l'amère réalité n'aura pas été ...
... parle : « Ce qu'il est advenu de mon âme et de mes croyances , de mon esprit et de mon cœur durant ces quatre ans , je ne te le dirai pas , ce serait trop long . La constante médita- tion où je fuyais l'amère réalité n'aura pas été ...
Page 40
... 'est évi- dent depuis longtemps » , écrit - il de Si- bérie . Ailleurs , il parle des Russes comme d'une nation vacante , « capable de se mettre à la tête des intérêts communs de l'humanité entière » . Et si , par une 40.
... 'est évi- dent depuis longtemps » , écrit - il de Si- bérie . Ailleurs , il parle des Russes comme d'une nation vacante , « capable de se mettre à la tête des intérêts communs de l'humanité entière » . Et si , par une 40.
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 160 - II ya dans tout homme, à toute heure, deux postulations simultanées, l'une vers Dieu, l'autre vers Satan. L'invocation à Dieu, ou spiritualité, est un désir de monter en grade; celle de Satan, ou animalité, est une joie de descendre.
Page 64 - La fausse grandeur est farouche et inaccessible : comme elle sent son faible, elle se cache, ou du moins ne se montre pas de front , et ne se fait voir qu'autant qu'il faut pour imposer et ne paraître point ce qu'elle est , je veux dire une vraie petitesse. La véritable grandeur est libre, douce , familière , populaire. Elle se laisse toucher et manier ; elle ne perd rien à être vue de près : plus on la connaît, plus on l'admire.
Page 251 - Mahomet était épileptique, épileptiques leo prophètes d'Israël, et Luther, et Dostoïevsky. Socrate avait son démon, saint Paul la mystérieuse « écharde dans la chair », Pascal son gouffre, Nietzsche et Rousseau leur folie. Ici, j'entends ce que l'on pourrait dire :
Page 252 - Certes, il ya des réformateurs bien portants ; mais ce sont des législateurs. Celui qui jouit d'un parfait équilibre intérieur peut bien apporter des réformes, mais ce sont des réformes extérieures à l'homme : il établit des codes. L'autre, l'anormal, tout au contraire, échappe aux codes préalablement établis.
Page 65 - ... plus on l'admire; elle se courbe par bonté vers ses inférieurs, et revient sans effort dans son naturel; elle s'abandonne quelquefois, se néglige, se relâche de ses avantages, toujours en pouvoir de les reprendre et...
Page 218 - En conséquence, non- seulement tous les grands hommes, mais tous ceux qui s'élèvent tant soit peu audessus du niveau commun, qui sont capables de dire quelque chose de nouveau, doivent, en vertu de leur nature propre, être nécessairement des criminels, — plus ou moins, bien entendu.
Page 264 - J'ai cherché pendant trois ans l'attribut de ma divinité, et je l'ai trouvé ; l'attribut de ma divinité, c'est l'indépendance. C'est tout ce par quoi je puis montrer au plus haut degré mon insubordination, ma nouvelle et terrible liberté, car elle est terrible.
Page 100 - C'est cette abnégation, cette résignation de soimême, qui permit la cohabitation en l'âme de Dostoïevsky des sentiments les plus contraires, qui préserva, qui sauva l'extraordinaire richesse d'antagonismes qui combattaient en lui.
Page 205 - Dostoïevski lui aussi a été frappé par cela : que la béatitude, que l'état de béatitude promise par le Christ peut être atteinte immédiatement, si l'âme humaine se renie et se résigne elle-même : Et nunc. La vie éternelle n'est pas (ou du moins n'est pas seulement) une chose future, et si nous n'y parvenons pas d'ici-bas, il n'ya guère d'espoir que nous puissions jamais y atteindre26.