DostoïevskyPlon-Nourrit, 1923 - 309 pages |
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... dernières années de sa vie , d'un ton tout autre , et sur lesquelles je reviendrai spécialement ) , chacune de ses lettres est un cri : il n'a plus rien ; il est à bout ; il demande . Que dis - je : un cri ... c'est un interminable et ...
... dernières années de sa vie , d'un ton tout autre , et sur lesquelles je reviendrai spécialement ) , chacune de ses lettres est un cri : il n'a plus rien ; il est à bout ; il demande . Que dis - je : un cri ... c'est un interminable et ...
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... dernières limites de la privation , je tiendrai bon et je n'écri- rai pas sur commande . La commande tue ; la commande perd tout . Je veux que chacune de mes oeuvres , par elle- même , soit bien » , l'on peut dire sans trop de subtilité ...
... dernières limites de la privation , je tiendrai bon et je n'écri- rai pas sur commande . La commande tue ; la commande perd tout . Je veux que chacune de mes oeuvres , par elle- même , soit bien » , l'on peut dire sans trop de subtilité ...
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... dernière ( la lettre est d'octobre 70 ) , je considérais cette chose comme étudiée , composée , et je lare- gardais avec hauteur . ( Il s'agit ici des Possédés . ) Ensuite m'est venue la véri- table inspiration et soudain je l'ai aimée ...
... dernière ( la lettre est d'octobre 70 ) , je considérais cette chose comme étudiée , composée , et je lare- gardais avec hauteur . ( Il s'agit ici des Possédés . ) Ensuite m'est venue la véri- table inspiration et soudain je l'ai aimée ...
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... qui dirigeais la revue . » N'importe il reprend , s'obstine , re- commence ; rien ne le décourage , ni ne ( 1 ) « Pour défendre les idées qu'il croyait avoir » , dit M. de Vogüé . l'abat . Dans la dernière année de sa vie , 32 DOSTUIEVSKY.
... qui dirigeais la revue . » N'importe il reprend , s'obstine , re- commence ; rien ne le décourage , ni ne ( 1 ) « Pour défendre les idées qu'il croyait avoir » , dit M. de Vogüé . l'abat . Dans la dernière année de sa vie , 32 DOSTUIEVSKY.
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André Gide. l'abat . Dans la dernière année de sa vie , pourtant , il en est encore à lutter , sinon contre l'opinion populaire qu'il a défi- nitivement conquise , mais contre l'op- position des journaux : « Pour ce que j'ai dit à Moscou ...
André Gide. l'abat . Dans la dernière année de sa vie , pourtant , il en est encore à lutter , sinon contre l'opinion populaire qu'il a défi- nitivement conquise , mais contre l'op- position des journaux : « Pour ce que j'ai dit à Moscou ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 160 - II ya dans tout homme, à toute heure, deux postulations simultanées, l'une vers Dieu, l'autre vers Satan. L'invocation à Dieu, ou spiritualité, est un désir de monter en grade; celle de Satan, ou animalité, est une joie de descendre.
Page 64 - La fausse grandeur est farouche et inaccessible : comme elle sent son faible, elle se cache, ou du moins ne se montre pas de front , et ne se fait voir qu'autant qu'il faut pour imposer et ne paraître point ce qu'elle est , je veux dire une vraie petitesse. La véritable grandeur est libre, douce , familière , populaire. Elle se laisse toucher et manier ; elle ne perd rien à être vue de près : plus on la connaît, plus on l'admire.
Page 251 - Mahomet était épileptique, épileptiques leo prophètes d'Israël, et Luther, et Dostoïevsky. Socrate avait son démon, saint Paul la mystérieuse « écharde dans la chair », Pascal son gouffre, Nietzsche et Rousseau leur folie. Ici, j'entends ce que l'on pourrait dire :
Page 252 - Certes, il ya des réformateurs bien portants ; mais ce sont des législateurs. Celui qui jouit d'un parfait équilibre intérieur peut bien apporter des réformes, mais ce sont des réformes extérieures à l'homme : il établit des codes. L'autre, l'anormal, tout au contraire, échappe aux codes préalablement établis.
Page 65 - ... plus on l'admire; elle se courbe par bonté vers ses inférieurs, et revient sans effort dans son naturel; elle s'abandonne quelquefois, se néglige, se relâche de ses avantages, toujours en pouvoir de les reprendre et...
Page 218 - En conséquence, non- seulement tous les grands hommes, mais tous ceux qui s'élèvent tant soit peu audessus du niveau commun, qui sont capables de dire quelque chose de nouveau, doivent, en vertu de leur nature propre, être nécessairement des criminels, — plus ou moins, bien entendu.
Page 264 - J'ai cherché pendant trois ans l'attribut de ma divinité, et je l'ai trouvé ; l'attribut de ma divinité, c'est l'indépendance. C'est tout ce par quoi je puis montrer au plus haut degré mon insubordination, ma nouvelle et terrible liberté, car elle est terrible.
Page 100 - C'est cette abnégation, cette résignation de soimême, qui permit la cohabitation en l'âme de Dostoïevsky des sentiments les plus contraires, qui préserva, qui sauva l'extraordinaire richesse d'antagonismes qui combattaient en lui.
Page 205 - Dostoïevski lui aussi a été frappé par cela : que la béatitude, que l'état de béatitude promise par le Christ peut être atteinte immédiatement, si l'âme humaine se renie et se résigne elle-même : Et nunc. La vie éternelle n'est pas (ou du moins n'est pas seulement) une chose future, et si nous n'y parvenons pas d'ici-bas, il n'ya guère d'espoir que nous puissions jamais y atteindre26.