Le système nerveux central au point de vue normal et pathologique: leçons de physiologie professées à Nancy, Volume 2

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Baillière, 1877

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Popular passages

Page 224 - ... si je connaissais toujours clairement ce qui est vrai et ce qui est bon, je ne serais jamais en peine de délibérer quel jugement et quel choix je devrais faire ; et ainsi je serais entièrement libre sans jamais être indifférent.
Page 223 - De façon que cette indifférence que je sens, lorsque je ne suis point emporté vers un côté plutôt que vers un autre par le poids d'aucune raison, est le plus bas degré de la liberté...
Page 316 - L'homme en démence est privé des biens dont il jouissait autrefois; c'est un riche devenu pauvre : l'idiot a toujours été dans l'infortune et la misère.
Page 175 - Tiirck, les lésions avaient envahi à la fois la partie supérieure et externe de la couche optique, le troisième noyau de la partie extra-ventriculaire du corps strié, la partie supérieure de la capsule interne, la région correspondante de la couronne rayonnante et la substance blanche avoisinante du lobe postérieur. Il s'agit là par conséquent de lésions complexes ; mais elle* permettent tout au moins de circonscrire la région dans laquelle devront être dirigées les recherches.
Page 224 - ... vers un autre par le poids d'aucune raison, est le plus bas degré de la liberté, et fait plutôt paraître un défaut dans la connaissance qu'une perfection dans la volonté: car si je connaissais toujours clairement ce qui est vrai et ce qui est bon, je...
Page 260 - Un militaire se croit mort depuis la bataille d'Austerlitz , à laquelle il a assisté et reçu une blessure grave. Son délire est fondé sur ce qu'il ne reconnaît plus , ne sent plus son corps; lorsqu'on lui demande des nouvelles de sa santé , il a coutume de répondre : Vous demandez comment va le père Lambert, mais le père Lambert n'y est plus, il a été emporté par un boulet de canon à la bataille d'Austerlitz ; ce que vous voyez là n'est pas lui ; c'est une machine qu'ils ont faite...
Page 113 - ... et ne l'évitait pas. Le plaçait-on sur le dos, il n'y voulait pas rester, s'épuisait en vains efforts pour se relever, et finissait par y rester malgré lui. Finalement, la volition, les sensations, les perceptions, persistaient : la possibilité d'exécuter des mouvements d'ensemble persistait aussi ; mais la coordination de ces mouvements en mouvements de locomotion , réglés et déterminés , était perdue.
Page 113 - Flourens (2), réside une propriété dont rien ne donnait encore l'idée en physiologie, et qui consiste à coordonner les mouvements voulus par certaines parties du système nerveux, excités par d'autres... Le cervelet est le siège exclusif du principe qui coordonne les mouvements de locomotion (3).
Page 233 - Flourens, soit par devant, soit par derrière, soit par en haut, soit par le côté, une portion assez étendue des lobes cérébraux, sans que leurs fonctions soient perdues. Une portion assez restreinte de ces lobes suffit donc à l'exercice de leurs fonctions...

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