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DU MÊME AUTEUR

RECHERCHES SUR LA NATURE ET LE SIÉGE DE L'AMIDON ANIMAL. (Comptes rendus de la Société de Médecine de Nancy, 18611862.)

LA GLYCOGÉNIE JUSTIFIÉE PAR L'EXAMEN DES EXCRÉTIONS CHEZ LES DIABÉTIQUES. (Mémoires de l'Académie de Stanislas, 1863.) ÉTUDE PHYSIOLOGIQUE SUR LE MAGNÉTISME ANIMAL. (Mémoires de l'Académie de Stanislas, 1865.)

NOTE SUR LES TUMEURS PERLÉES. (Comptes rendus de la Société de Médecine de Nancy, 1862-1863.)

NOTE SUR LA STRUCTURE DES REINS DE LA ROUSSE. (Mémoires de l'Académie de Stanislas, 1863.)

NOTE SUR LES TUMEURS CONGÉNIALES DE LA RÉGION SACRO-PÉRINÉALE. (Comptes rendus de la Société de Médecine.)

NOTE SUR L'ACTION PHYSIOLOGIQUE DE LA DELPHINE. (Comptes rendus de la Société de Médecine.)

RECHERCHES SUR L'ANATOMIE PATHOLOGIQUE ET LA NATURE DE LA PARALYSIE GÉNÉRALE, en collaboration avec M. le Dr Bonnet. Deuxième édition, 1876. In-8° avec 23 planches.

RECHERCHES SUR L'ANATOMIE ET LA PHYSIOLOGIE DE LA GLANDE THYROÏDE. (Mémoires de l'Académie de Stanislas, 1868, et Comptes rendus de la Société de Médecine, 1870. — Journal de l'anatomie et de la physiologie normales et pathologiques de l'homme et des animaux, 1876 et 1877.)

Nancy, imp. Berger-Levrault et Cie

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Le docteur POINCARÉ

Professeur adjoint à la Faculté de médecine de Nancy,

Membre titulaire de l'Académie de Stanislas et de la Société de médecine de Nancy

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Nous allons, sous un nouveau régime, continuer l'œuvre que nous avons commencée l'année dernière, œuvre dont on ne saurait contester l'utilité. Pendant un grand nombre d'années, les cliniciens ont accumulé des observations bien faites, mais qui, faute d'interprétation physiologique, n'ont eu souvent qu'un intérêt purement statistique. On n'en tirait pas tout le fruit qu'elles étaient susceptibles de procurer. De leur côté, les physiologistes, éloignés presque tous de la pratique médicale, multipliaient des expériences qui les faisaient, il est vrai, avancer dans la recherche des lois du mécanisme de la vie, mais qui restaient avec un intérêt presque exclusivement spéculatif. Il faut donc absolument soumettre à un frottement réciproque ces deux trésors de science que nous devons aux deux ordres d'observateurs, afin d'en faire jaillir des étincelles qui projetteront des lumières nouvelles à la fois sur la pathologie et la physiologie. Il faut absolument imposer un mariage de raison à ces deux fiancés, qui n'ont que trop de tendance à vivre éloignés l'un de l'autre.

Déjà, sur le terrain de la moelle, la tâche s'est souvent montrée au-dessus de nos forces. Les difficultés vont malheureusement grandir au fur et à mesure que nous nous élèverons dans les hautes

II. POINCARÉ.

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