Lettres historiques et édifiantes adressées aux dames de Saint-Louis, Volume 2Charpentier, 1856 - 477 pages |
Contents
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Common terms and phrases
1er septembre Adieu aime assez auroit Autographe avez avoit bataille de Denain Beaumelle Berval Bouju c'étoit cardinal de Noailles chère fille chère mère choses cœur communauté connoissance crois D'AUMALE A Mme d'Avon Dame de Saint-Louis demain demande Dieu dire donner duc de Noailles duchesse de Bourgogne êtes étoit fâchée Fontainebleau Fragments écrits heures j'ai j'avois j'en J'espère j'étois joie jours Landrecies Lettres édifiantes Lettres pieuses Lettres utiles m'en MADAME DE GLAPION MADAME DE VERTRIEUX MADAME DU PÉROU MAINTENON A Mme malade mande mieux Mile Mlle d'Aumale Mme d'Auxy Mme de Caylus Mme de Glapion Mme de Maintenon Mme DU PÉROU Mme la duchesse n'ai Noailles noviciat paix parler paroît passer peine pense personne piété Pincré plaisir pourroit prier prières ravie récréation religieuses de Saint-Louis rien saint Saint-Cyr Saint-Périer Saint-Simon santé septembre sera seroit SOEUR sœur de Glapion sœur de Radouay supérieure tristesse trouve Versailles voilà voudrois
Popular passages
Page 102 - Que ne puis-je vous donner toute mon expérience ! que ne puis-je vous faire voir l'ennui qui dévore les grands, et la peine qu'ils ont à remplir leurs journées! Ne voyez-vous pas que je meurs de tristesse dans une fortune qu'on aurait eu peine à imaginer, et qu'il n'ya que le secours de Dieu qui m'empêche d'y succomber?
Page 161 - Quand le roi est revenu de la chasse, il vient chez moi; on ferme la porte et personne n'entre plus. Me voilà donc seule avec lui. Il faut essuyer ses chagrins, s'il en a, ses tristesses, ses vapeurs; il lui prend quelquefois des pleurs dont il n'est pas le maître, ou bien il se trouve incommodé. Il n'a point de conversation.
Page 453 - Je ne puis croire qu'un homme de tant de prières, à qui Dieu a donné une amie si fidèle et si chrétienne comme par un miracle, ne devienne à la fin un homme nouveau. Ne vous découragez donc pas; travaillez en paix, avec circonspection , mais sans relâche, à cette œuvre excellente que Dieu vous a confiée...
Page 124 - Vous auriez eu plus de plaisirs dans le monde; mais, selon les apparences, vous vous y seriez perdue. Racine vous aurait divertie et vous aurait entraînée dans la cabale des jansénistes ; M. de Cambrai...
Page 102 - Il ne vous est pas mauvais de vous trouver dans le trouble et dans l'inquiétude des petits esprits embrouillés ; vous en serez plus humble, et vous sentirez par votre expérience que nous ne trouvons nulle ressource en nous, quelque esprit que nous ayons. Vous ne serez jamais contente, ma chère fille, que lorsque vous aimerez Dieu de tout votre cœur...
Page 374 - Je compterais aller à Péronne ou à Saint-Quentin y ramasser tout ce que j'aurais de troupes, faire un dernier effort avec vous, et périr ensemble, ou sauver l'État ; car je ne consentirai jamais à laisser approcher l'ennemi de ma capitale.
Page 276 - ... gonflés et pleins de sang; le cœur était gros, flétri, mollasse et semblable à du linge mouillé, n'ayant pas une goutte de sang dans ses ventricules. » On fit une relation de tout ce qu'on...
Page 104 - Vous n'en devez plus avoir, mais vous devez encore moins chercher à le satisfaire avec un confesseur; le plus simple est le meilleur pour vous, et vous devez vous y soumettre en enfant. Comment surmonterez-vous les croix que Dieu vous enverra dans le cours de votre vie, si un accent normand ou picard vous arrête, et si vous vous dégoûtez d'un homme parce qu'il n'est pas si sublime que Racine?
Page 213 - ... il n'ya rien que je n'eusse été capable de faire et de souffrir pour faire dire du bien de moi; je me contraignais beaucoup, mais cela ne me coûtait rien, pourvu que j'eusse une belle réputation : c'était là ma folie ; je ne me souciais point de richesses, j 'étais élevée de cent piques au-dessus de l'intérêt, mais je. voulais de l'honneur.
Page 275 - J'ai toujours à l'esprit l'Espagne presque perdue, la paix qui s'éloigne de plus en plus, les misères que j'apprends de tous côtés, mille gens qui souffrent sous mes yeux, et que je ne puis soulager; du côté de la piété, tous les excès qui régnent présentement, cette ivrognerie, cette gourmandise, ce luxe excessif, etc. ; de celui de la religion, le danger visible où je vois qu'elle est 1.