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cès de ces expediens.

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LET. XVII. A Monfieur d'E... Récit de ce qui Je paffa la premiere fois que Mademoiselle de V... alla à l'Opera. 115 LET. XVIII. A Monfieur d'E... Il l'invite à ve nir voir Mademoiselle de V... jouer du Thuor

be. 118 LET. XIX. Au même. Hiftoire d'un Bal, où Mademoiselle de V... avoit caufe de grands éve

nemens.

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LET. XX. A Monfieur Def... fur ce qu'il attendoit la mort d'un vieux mari pour épouser fa

Femme.

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123 LET. XXI A Monfieur du P... fur le mariage du Comte d'... avec la fille d'un Marchand, à qui il ne pouvoit faire prendre des manieres de Comteffe LET. XXII. Au même, fur le chagrin du Comte d... de n'avoir que des Filles. LET. XXII. A Monfieur de F... Il marque l'embarras où il eft de ce qu'on le veut marier très.avantageufement.

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133.

LET. XXIV. Au même. Il marque la joye qu'il a d'avoir trouvé le moyen de rompre fon mariage. LET. XXV. A Monfieur de B... fur une Vieille que fon Amant avoit battuë. LET. XXVI. A Mademoiselle de V... lorfqu'elle avoit la petite Verole, & qu'il lui avoit enfei gné un Remede qui la devoit empêcher d'etre marquée. LET. XXVII. A la même, fur l'obligation qu'el le lui a de n'être point marquée de la petite Ve role. LET. XXVIII. A Monfieur d'A... Compliment

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fur

fur la mort de fon Beaufrere. 138 LET. XXIX. A Monfieur des T... Il lui raconte en quel embaras eft fa Famille fur une Niece qu'il a nouvellement mariée, qui ne se peut point acquiter de fes devoirs. LET. XXX. Au même. Mauvais fuccès d'un artifice dont il s'étoit fervi pour réduire fa

-Niéce.

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LET. XXXI. Au même. Comment des vapeurS qu'a eues fa Niece l'ont reduite. 143 LET. XXXII. A Monfieur de L... fur le mariage d'un homme qui avoit toujours fait profeffion de méprifer les Femmes. 145 LET. XXXIII. A Monfieur de B... Hiftoire d'un mari gouteux qui avoit retiré fa femme de la galanterie. 147 LET. XXXIV. A Monfieur Def... Il lui conte comment il avoit renoncé à une Femme qu'il aimoit, parce qu'elle passoit sa vie à jouer à la Baffette.

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149 LET. XXXV. Au même. Comment la Dame avoit été obligée de quitter la Baffette, de fe mettre au lait d'Afneffe, & de fonger à le rappeller. LET. XXXVI. A Mademoiselle d'Her... Exbortation à fe marier fecrettement avec le Marquis de la F.. LET. XXXVII. A la même. Conjouïssance de fon mariage fecret. 155 LET. XXXVIII. A Monfieur le Marquis de la F... fur deux enfans nez à la fois, qui avoient découvert le mariage fecret.

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LET. XXXIX. A Mademoiselle d'Her... fur ce qu'elle contribuoit elle-même à faire découvrir Jon mariage.

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LET. XL,

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LET. XL. A Mademoiselle de V... fur le choix de l'habillement qu'on lui devoit donner dans un Portrait. LET. XLI. A la même, fur ce qu'on l'avoit peinte en Flore. LET. XLII. A la même, fur l'effet que fon Por

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trait avoit fait fur un Seigneur Allemand, 165 LET. XLIII. A la même, fur ce qu'elle étoit tombée de cheval à la Chaffe. 164 LET. XLIV. A la même, fur la guérifon des meurtriffures que fa chûte lui avoit faites. 167 LET. XLV. A Monfieur de F... Sur un laid Gouverneur qui étoit couru par les Dames de Ja Ville. 168 LET. XLVI. A Monfieur de La S...fur un homme qui fe retiroit pour toujours à la Campagne avec une Femme dont il étoit fort amoureux, &qu'il venoit d'époufer.

170 LET. XLVII. Au méme, fur le retour de cet bomme à Paris.

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LET. XLVIII. A Mademoiselle de V... Galanteries fur fon mérite. LET. XLIX. A la même. Réponse aux plaintes qu'elle faifoit, de ce qu'il ne s'ennuyoit point avec elle. 175 LET. L. A Monfieur le Chevalier de L... qui renonce à l'Ordre de Malthe, pour épouser une jolie Dévote. 176 LET. LI. A Monfieur D. L. fur le mariage d'une Demoiselle pour qui on ne devoit pas apparemment prendre des vues de mariage. 178 LET. LII. A Mademoiselle de V... fur ce qu'elle avoit été fort fenfible à l'Opera.

Fin de la Table..

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LETTRES

GALANTES.

A MADAME de G.

LETTRE I.

Ly a long-tems, Madame, que j'aurois pris la liberté de vous aimer, fi vous aviez le loifir d'être aimée de moi; mais vous êtes trop occupée par je ne fai combien d'autres Soupirans, & j'ai jugé plus à propos de vous garder mon amour. Il pourra arriver quelque tems plus favorable, où je le placerai. Peut-être votre Cour fera-t-elle moins groffe pendant quelque petit intervalle; peut-être ferez vous bien aife d'infpirer de la jaloufie & du dépit à quelqu'un en faisant paroître tout-à-coup un nouvel Amant, Comptez que

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vous en avez un de réserve dont vous pourrez vous fervir quand il vous plaira. Je tiendrai toûjours mes foins & mes vœux tout prêts; vous n'aurez qu'à me faire figne que je commence, & je commencerai. Ne dites point que vous n'aimez de l'amour que la foule des Amans, & qu'ainfi il eft tems que je vienne, parce que je ferai toûjours nombre. Ayez plus d'oeconomie & de ménage. Les Belles ont fouvent vingt Conquêtes à la fois; & quand tout cela vient à manquer en même tems, figurez-vous la défolation. Gardez quelque chofe pour l'avenir, j'attendrai quinze ou vingt ans, fi vous voulez. Je me passerai à un peu moins d'éclat que vous n'en avez aujourd'hui; je vous relâche cette extrême vivacité dont eft votre teint, auffi-bien il y a beaucoup de fuperflu dans votre beauté. Je ne veux que le neceffaire, que vous aurez toûjours. Quand vous me donnerez le tems que je vous demande, ce n'eft qu'un_tems que vous auriez donné aux reflexions. Encore puis-je me flater que je vaux mieux qu'elles, & que je vous occuperai plus agréablement. Les plus petits fentimens valent mieux que les plus belles reflexions. Au lieu de rêver creux, ou de ne rêver à rien, vous pourrez rêver à moi. Adieu, Madame, jufqu'à nos Amours.

A MON

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