Histoire des Français, Volume 25chez Treuttel et Würtz, 1841 - France |
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alliance alliés ambassadeur août armée auroit avoient avoit Basnage c'étoit cardinal catholique Charles Choisy Colbert comptoit comte d'Estrades conquêtes cour Créqui croyoit déclara devoient devoit donner donnoit duc de Lorraine enfans Espagnols États étoient étoit faisoient faisoit falloit Flassan flotte Fouquet Franche-Comté Gourville guerre Hist historiques de Louis Hode Hollandais huguenots Isambert jamais jansénistes jour juin l'Angleterre l'armée l'édit de Nantes l'Église l'électeur l'empereur l'Espagne l'Europe Larrey Lettres de mad Lettres du comte Limiers long-temps Louis XIV Louvois Madame Mademoiselle maréchal Mém ment militaires de Louis mille hommes ministre Mlle Mme de Maintenon Mme de Montespan monarque Montglat Motteville n'avoient n'avoit Navailles négociations Nimègue paix pape Pays-Bas Philippe IV Port-Royal pouvoient pouvoit prince d'Orange prince de Condé protestans provinces Provinces-Unies réforme religion Rhin Rome Ruyter s'étoient sentoit seroit seulement soldats Tellier tion traité troupes Turenne vaisseaux Vallière venoit vouloit voyoit William Temple Witt XLIII XXXIII
Popular passages
Page 135 - Vous devez donc être persuadé que les rois sont seigneurs absolus et ont naturellement la disposition pleine et libre de tous les biens qui sont possédés, aussi bien par les gens d'église que par les séculiers, pour en user en tout temps comme de sages économes, c'est-à-dire suivant le besoin général de leur État.
Page 436 - M. de Chamillart fut le dernier ministre qui eut cet étrange secret. Le second maréchal de la Feuillade, son gendre, m'a dit qu'à la mort de son beau-père, il le conjura à genoux de lui apprendre ce que c'était que cet homme , qu'on ne connut jamais que sous le nom de l'homme au masque de fer. Chamillart lui répondit que c'était le secret de l'État , et qu'il avait fait serment de ne le révéler jamais. Enfin il reste encore beaucoup de mes contemporains qui déposent de la vérité de...
Page 193 - Mon ami, lui dit-il, en le regardant depuis les pieds jusqu'à la tête , écoutez-moi bien : si vous m'avouez tout, et que vous me répondiez vérité sur ce que je veux savoir de vous, quoi que vous ayez fait, je vous pardonne, et il n'en sera jamais mention. Mais prenez garde à ne me pas déguiser la moindre chose, car si vous le faites, vous êtes mort avant de sortir d'ici. Madame n'at-elle pas été empoisonnée ? — Oui, sire, lui répondit-il: — Et qui l'a empoisonnée, dit le roi, et...
Page 435 - Sainte-Marguerite, dans la mer de Provence, un prisonnier inconnu, d'une taille au-dessus de l'ordinaire, jeune et de la figure la plus belle et la plus noble. Ce prisonnier, dans la route, portait un masque dont la mentonnière avait des ressorts d'acier qui lui laissaient la liberté de manger avec le masque sur sou visag'e: on avait ordre de le tuer s'il se découvrait.
Page 435 - Louvois alla le voir dans cette île avant la translation, et lui parla debout et avec une considération qui tenait du respect. Cet inconnu fut mené à la Bastille...
Page 435 - Le gouverneur mettait lui-même les plats sur la table, et ensuite se retirait après l'avoir enfermé. Un jour le prisonnier écrivit avec un couteau sur une assiette d'argent, et jeta l'assiette par la fenêtre vers un bateau qui était au rivage presque au pied de la tour. Un pêcheur, à qui ce bateau appartenait, ramassa l'assiette, et la rapporta au gouverneur. Celui-ci étonné demanda au pêcheur : « Avez-vous lu ce qui est écrit sur cette assiette, et quelqu'un l'at-il vue entre vos mains...
Page 399 - Sur ce principe, il fut conclu que le roi viendrait chez madame de Montespan ; mais pour ne pas donner à la médisance le moindre sujet de mordre , on convint que des dames...
Page 435 - Avez-vous lu ce qui est écrit sur cette assiette, et quelqu'un l'at-il vue entre vos mains? — Je ne sais pas lire, répondit le pêcheur. Je viens de la trouver, personne ne l'a vue.
Page 421 - Le roi commence à penser sérieusement à son salut et à celui « de ses sujets. Si Dieu nous le conserve, il n'y aura plus qu'une « religion dans son royaume. C'est le sentiment de M. de Louvois, « et je le crois plus volontiers là-dessus que M. de Colbert, qui ne « pense qu'à ses finances et presque jamais à la religion 2 . * 1.