Cette union eft fage, et doit vous le paraître. Vos enfans font heureux, leur père devrait l'être. M. DURU. Non; je ferais outré d'être heureux malgré moi. Ah! qu'à cette union tous vos vœux applaudiffent! Non, non, non, non, il faut être maître chez foi. Tous ces gens-là, Monfieur, s'aiment à la folie; M. DURU. L'impertinente! Eh bien, qu'en penses-tu, compère? M. GRIPO N. J'ai le cœur un peu dur; mais après tout, que faire ? Ça, mes enfans, ma femme; Je n'ai pas, dans le fond, une fi vilaine ame. Mme DURU. Ne craignez rien, vivez, poffédez, jouissez.... M. DURU. Dix fois cent mille francs par vous font-ils placés? En contrats, en effets, de la meilleure forte. M. DURU. En voici donc autant qu'avec moi je rapporte. (il veut lui donner fon porte-feuille, et le remet dans fa poche.) Rapportez-nous un cœur doux, tendre, généreux: Allons donc ; je vois bien qu'il faut avec conftance Fin du troifième et dernier acte. DE LA FEMME QUI A RAISON. (a) DANS les éditions précédentes on lifait ces vers, que l'Auteur fe propofait de fupprimer dans l'édition corrigée qu'il préparait. Il fallait cultiver, non forcer la nature; Il est né valeureux, vif, mais plein de droiture: La paix et les plaifirs règnent dans ma famille. Fin du Tome feptième. 23 |