Recueil de l'Académie des jeux florauxAcadémie des jeux floraux,., 1882 - France |
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Académie ALICE DE CHAMBRIER âme amour André Chénier ardente Asinius Pollion avocats beau belle béni bonheur brillant Capitouls chant charme choses chrétienne christianisme ciel cieux Clémence Isaure cœur d'or devant Dieu dire discours divin doux époque esprit fables FAUTEUIL nº femme fête fleurs Floraux Fontaine front génie gloire Guillaume heureux histoire hommes j'ai Jean DE CORAS jeune Jeux-Floraux JOSEPH DEPIOT jour juge l'abbé l'Académie l'âme humaine l'amour l'auteur l'Évangile l'histoire l'homme laisse LATRESNE Lavergne liberté lion de Belfort Louis Louis Blanc Louis XVI main maître ès jeux ment Messieurs Molinier monde MONTRABE morale mort Muse Nabuchodonosor nature PAPUS parler passé passions pensée peuple Pierre de Beloi pleurs poème poésie poète poétique politique première prose qu'un quarante Mainteneurs Quatrième période religion rêve Révolution rien saint Saint-Jory Seigneur sentiment sept mainteneurs serait seul siècle soleil sombre Sparte talent terre tion Toulouse Troisième période Vacant villa Vicentina voix yeux
Popular passages
Page 270 - La perte d'un époux ne va point sans soupirs : On fait beaucoup de bruit , et puis on se console. Sur les ailes du Temps la tristesse s'envole : Le Temps ramène les plaisirs. Entre la veuve d'une année Et la veuve d'une journée La différence est grande : on ne croirait jamais Que ce fût...
Page 269 - S'il ne m'en laisse assez pour avoir un cochon. Le porc à s'engraisser coûtera peu de son; II était, quand je l'eus, de grosseur raisonnable ; J'aurai, le revendant, de l'argent bel et bon. Et qui m'empêchera de mettre en notre étable, Vu le prix dont il est, une vache et son veau, Que je verrai sauter au milieu du troupeau ? Perrette là-dessus saute aussi, transportée.
Page 273 - Qu'on le partage en jours, en heures, en moments, ll n'en est point qu'il ne comprenne Dans le fatal tribut ; tous sont de son domaine ; Et le premier instant où les enfants des rois Ouvrent les yeux à la lumière Est celui qui vient quelquefois Fermer pour toujours leur paupière. Défendez-vous par la grandeur, Alléguez la beauté, la vertu, la jeunesse, La mort ravit tout sans pudeur. Un jour le monde entier accroîtra sa richesse.
Page 273 - La Mort ne surprend point le sage : II est toujours prêt à partir, S'étant su lui-même avertir Du temps où l'on se doit résoudre à ce passage.
Page 355 - J'ose croire que personne n'est plus passionnément attaché que moi aux idées de justice, d'égalité et de liberté que la Révolution française a, dit-on, inaugurées, mais il me parait démontré que la France a fait plus de progrès pour l'application de ces idées dans les quinze ans écoulés de l'avènement de Louis XVI au mois d'août 1789, que dans les vingt-cinq ans écoulés de 1789 à 1815, et, puisque je le crois, j'ai voulu le dire.
Page 317 - Le parler que j'ayme, c'est un parler simple et naïf, tel sur le papier qu'à la bouche ; un parler succulent et nerveux, court et serré, non tant délicat et peigné comme véhément et brusque : Haec demum sapiet dictio, quœ feriet, plustost difficile qu'ennuieux, esloingné d'affectation, desreglé, descousu et hardy ; chaque lopin y face son corps ; non pedantesque, non fratesque, non pleideresque, mais plustost soldatesque...
Page 155 - Roi de gloire, et de laquelle il est écrit*: que l'œil n'a point vu, l'oreille n'a point entendu, et le cœur de l'homme n'a jamais conçu ce que Dieu a préparé pour ceux qui l'aiment.
Page 359 - Presque tout ce qui exige en culture de la richesse et de l'esprit de suite, a pris naissance chez nous à l'ombre des cloîtres ; nos principaux vignobles ont été créés par des ordres religieux, et n'ont pu que perdre à sortir de leurs mains; l'horticulture leur doit ses plus heureux trésors...
Page 269 - Dindenaut prisoit moins ses moutons qu'eux leur ours : Leur, à leur compte , et non à celui de la bête. S'offrant de la livrer au plus tard dans deux jours , Ils conviennent de...
Page 272 - C'est ainsi que ma muse, aux bords d'une onde pure, Traduisait en langue des dieux Tout ce que disent sous les cieux Tant d'êtres empruntant la voix de la nature. Truchement de peuples divers, Je les faisais servir d'acteurs en mon ouvrage : Car tout parle dans l'univers ; Il n'est rien qui n'ait son langage.