Oeuvres de Montesquieu: avec eloges, analyses, commentaires, remarques, notes, refutations, imitationsDailbon, 1827 |
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... porté bien loin l'emploi de cet art ingénieux qui sou- tient l'intérêt de la fiction par la vérité des mœurs . Mais avec quel charme cette vérité des mœurs ne s'unit - elle pas quelquefois sous sa plume à des images chastes et ...
... porté bien loin l'emploi de cet art ingénieux qui sou- tient l'intérêt de la fiction par la vérité des mœurs . Mais avec quel charme cette vérité des mœurs ne s'unit - elle pas quelquefois sous sa plume à des images chastes et ...
Page 64
... porté la force de son génie sur une foule d'études diverses pour les subordonner à la théo- logie , et qui sembloit , en parcourant toutes les connoissances humaines , les conquérir au profit de la religion , Bossuet , examina la ...
... porté la force de son génie sur une foule d'études diverses pour les subordonner à la théo- logie , et qui sembloit , en parcourant toutes les connoissances humaines , les conquérir au profit de la religion , Bossuet , examina la ...
Page 65
... porté la concision aussi loin qu'elle peut aller ; car , dans un espace très- court , Bossuet a saisi toutes les grandes idées et 2 Montesquieu n'a oublié aucun fait qui pût donner matière à I. 5 PAR M. VILLEMAIN . 65.
... porté la concision aussi loin qu'elle peut aller ; car , dans un espace très- court , Bossuet a saisi toutes les grandes idées et 2 Montesquieu n'a oublié aucun fait qui pût donner matière à I. 5 PAR M. VILLEMAIN . 65.
Page 99
... porté avec avantage sur les plus grands objets de l'ordre social . Louis XIV étoit monté sur le trône après des troubles civils , qui agitèrent l'état , sans jeter dans les esprits aucun principe de liberté , parce qu'ils ne tenoient qu ...
... porté avec avantage sur les plus grands objets de l'ordre social . Louis XIV étoit monté sur le trône après des troubles civils , qui agitèrent l'état , sans jeter dans les esprits aucun principe de liberté , parce qu'ils ne tenoient qu ...
Page 116
... porté de lui - même ; car , étant fatigué sans cesse par les plaintes et les demandes du peuple , il cherchoit à le distraire de ses inquiétudes , et à l'occuper au dehors 1 . Or , la guerre étoit presque toujours agréable au peuple ...
... porté de lui - même ; car , étant fatigué sans cesse par les plaintes et les demandes du peuple , il cherchoit à le distraire de ses inquiétudes , et à l'occuper au dehors 1 . Or , la guerre étoit presque toujours agréable au peuple ...
Common terms and phrases
alliés Ammien Marcellin Appien armées armées romaines auroit avoient avoit barbares c'étoit Carthage Carthaginois cause cavalerie César chap choses Cicéron citoyens Comnène conquêtes Constantin Constantinople consuls crimes Denys d'Halicarnasse despotisme devoit dieux Dion disoit donner empereurs empire ennemis esprit établis état étoient étoit eût faisoient faisoit falloit firent foible foiblesse force fût gens gloire Goths gouvernement grandeur Grecs guerres civiles hommes ibid jamais Justinien l'empereur l'empire l'Esprit des Lois l'Europe l'histoire l'Italie l'univers légions législateur Lettres persanes liberté magistrats mains malheur Marius ment Mithridate mœurs monarchie monde Montesquieu n'avoient n'avoit n'étoient n'y avoit nations ouvrage paix paroît Parthes pays pensée Perses peuple romain Plutarque politique Polybe Pompée pouvoient pouvoir presque prince Procope puissance qu'un quelquefois quieu règne religion république rois Rome sénat seroit seul siècle soldats Suétone suiv sujets Sylla Syrie Tacite terre tion Tite-Live tribuns troupes tyrannie victoire vouloit Voyez Zosime
Popular passages
Page 290 - Voici, en un mot, l'histoire des Romains. Us vainquirent tous les peuples par leurs maximes, mais, lorsqu'ils y furent parvenus, leur république ne put subsister; il fallut changer de gouvernement : et des maximes contraires aux premières, employées dans ce gouvernement nouveau , firent tomber leur grandeur.
Page 195 - ... opposées qu'elles nous paraissent, concourent au bien général de la société, comme des dissonances dans l'a musique concourent à l'accord total3. Il peut y avoir de l'union dans un État où l'on ne croit voir que du trouble, c'est-à-dire une harmonie d'où résulte le bonheur, qui seul est la vraie paix. Il en est comme des parties de cet univers, éternellement liées par l'action des unes et la réaction des autres'.
Page 290 - Il ya des causes générales, soit morales, soit physiques, qui agissent dans chaque monarchie, l'élèvent', la maintiennent, ou la précipitent ; tous les accidents sont soumis à ces causes...
Page 91 - Dieu puissant que nous servons, vous et nous, mais par le Christ que vous nous dites avoir pris la condition humaine pour vous proposer des exemples que vous puissiez suivre ; nous vous conjurons d'agir avec nous comme il agirait lui-même s'il était encore sur la terre. Vous voulez que nous soyons chrétiens, et vous ne voulez pas l'être.
Page 83 - C'est la religion chrétienne qui , malgré la grandeur de l'empire et le vice du climat, a empêché le despotisme de s'établir en Éthiopie , et a porté au milieu de l'Afrique les mœurs de l'Europe et ses lois.
Page 136 - Il n'ya rien de si puissant qu'une république où l'on observe les lois, non pas par crainte, non pas par raison , mais par passion, comme furent Rome et Lacédémone ; car pour lors il se joint à la sagesse d'un bon gouvernement toute la force que pourrait avoir une faction.
Page 225 - ... L'amour-propre, l'amour de notre conservation, se transforme en tant de manières et agit par des principes si contraires, qu'il nous porte à sacrifier notre être pour l'amour de notre être; et tel est le cas que nous faisons de nous-mêmes, que nous consentons à cesser de vivre, par un instinct naturel et obscur qui fait que nous nous aimons plus que notre vie même.
Page 18 - ... souffrir de l'un jusqu'à ce qu'ils eussent anéanti l'autre. Il trouve les causes de leur décadence dans l'agrandissement même de l'état, qui changea en guerres civiles les tumultes populaires ; dans les guerres éloignées, qui, forçant les citoyens à une trop longue absence, leur...
Page 158 - ... magnanime que la résolution que prit un monarque qui a régné de nos jours ', de s'ensevelir plutôt sous les débris du trône que d'accepter des propositions qu'un roi ne doit pas entendre : il avait l'âme trop...
Page 5 - Il regardoit les sociétés de bel - esprit , si étrangement multipliées dans nos provinces , comme une espèce ou plutôt comme une ombre de luxe littéraire, qui nuit à l'opulence réelle, sans même en offrir l'apparence.