Oeuvres de Montesquieu: avec eloges, analyses, commentaires, remarques, notes, refutations, imitationsDailbon, 1827 |
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Page 57
... pensée de Montesquieu , de cet ardent admirateur des vertus antiques . Peut- être , les yeux attachés sur son siècle et sur la mo- narchie française , voyant le calme naître du pou- voir absolu , il toléroit cette manière de rendre les ...
... pensée de Montesquieu , de cet ardent admirateur des vertus antiques . Peut- être , les yeux attachés sur son siècle et sur la mo- narchie française , voyant le calme naître du pou- voir absolu , il toléroit cette manière de rendre les ...
Page 60
... pensée , qui ne permet ni à l'ambition de l'homme supérieur , ni à la curiosité de la foule , de suivre toujours les routes antiques . Le caractère du dix - huitième siècle , c'est d'avoir mis les idées à la place des croyances ...
... pensée , qui ne permet ni à l'ambition de l'homme supérieur , ni à la curiosité de la foule , de suivre toujours les routes antiques . Le caractère du dix - huitième siècle , c'est d'avoir mis les idées à la place des croyances ...
Page 62
... pensées inattendues , ces contrastes brillans qui éblouissent l'esprit . N'oublions pas une pareille censure pour la gloire même de Montesquieu ; car , du milieu de ces pe- titesses , il s'est élevé à ... pensée , se 62 ÉLOGE DE MONTESQUIEU.
... pensées inattendues , ces contrastes brillans qui éblouissent l'esprit . N'oublions pas une pareille censure pour la gloire même de Montesquieu ; car , du milieu de ces pe- titesses , il s'est élevé à ... pensée , se 62 ÉLOGE DE MONTESQUIEU.
Page 63
... pensée , se livroit à l'influence de son siècle ; mais , lorsqu'il avoit rencontré un sujet égal à ses forces , alors il étoit libre , il n'appartenoit plus qu'à lui et redevenoit simple et naturel , parce qu'il pouvoit montrer toute sa ...
... pensée , se livroit à l'influence de son siècle ; mais , lorsqu'il avoit rencontré un sujet égal à ses forces , alors il étoit libre , il n'appartenoit plus qu'à lui et redevenoit simple et naturel , parce qu'il pouvoit montrer toute sa ...
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... pensée dominante , attentif à une seule action di- rigée par la Providence , l'origine et l'accomplis- sement de la foi chrétienne , il ne regarde les Romains eux - mêmes , il ne les aperçoit dans l'uni- vers que comme les aveugles ...
... pensée dominante , attentif à une seule action di- rigée par la Providence , l'origine et l'accomplis- sement de la foi chrétienne , il ne regarde les Romains eux - mêmes , il ne les aperçoit dans l'uni- vers que comme les aveugles ...
Common terms and phrases
alliés Ammien Marcellin Appien armées armées romaines auroit avoient avoit barbares c'étoit Carthage Carthaginois cause cavalerie César chap choses Cicéron citoyens Comnène conquêtes Constantin Constantinople consuls crimes Denys d'Halicarnasse despotisme devoit dieux Dion disoit donner empereurs empire ennemis esprit établis état étoient étoit eût faisoient faisoit falloit firent foible foiblesse force fût gens gloire Goths gouvernement grandeur Grecs guerres civiles hommes ibid jamais Justinien l'empereur l'empire l'Esprit des Lois l'Europe l'histoire l'Italie l'univers légions législateur Lettres persanes liberté magistrats mains malheur Marius ment Mithridate mœurs monarchie monde Montesquieu n'avoient n'avoit n'étoient n'y avoit nations ouvrage paix paroît Parthes pays pensée Perses peuple romain Plutarque politique Polybe Pompée pouvoient pouvoir presque prince Procope puissance qu'un quelquefois quieu règne religion république rois Rome sénat seroit seul siècle soldats Suétone suiv sujets Sylla Syrie Tacite terre tion Tite-Live tribuns troupes tyrannie victoire vouloit Voyez Zosime
Popular passages
Page 290 - Voici, en un mot, l'histoire des Romains. Us vainquirent tous les peuples par leurs maximes, mais, lorsqu'ils y furent parvenus, leur république ne put subsister; il fallut changer de gouvernement : et des maximes contraires aux premières, employées dans ce gouvernement nouveau , firent tomber leur grandeur.
Page 195 - ... opposées qu'elles nous paraissent, concourent au bien général de la société, comme des dissonances dans l'a musique concourent à l'accord total3. Il peut y avoir de l'union dans un État où l'on ne croit voir que du trouble, c'est-à-dire une harmonie d'où résulte le bonheur, qui seul est la vraie paix. Il en est comme des parties de cet univers, éternellement liées par l'action des unes et la réaction des autres'.
Page 290 - Il ya des causes générales, soit morales, soit physiques, qui agissent dans chaque monarchie, l'élèvent', la maintiennent, ou la précipitent ; tous les accidents sont soumis à ces causes...
Page 91 - Dieu puissant que nous servons, vous et nous, mais par le Christ que vous nous dites avoir pris la condition humaine pour vous proposer des exemples que vous puissiez suivre ; nous vous conjurons d'agir avec nous comme il agirait lui-même s'il était encore sur la terre. Vous voulez que nous soyons chrétiens, et vous ne voulez pas l'être.
Page 83 - C'est la religion chrétienne qui , malgré la grandeur de l'empire et le vice du climat, a empêché le despotisme de s'établir en Éthiopie , et a porté au milieu de l'Afrique les mœurs de l'Europe et ses lois.
Page 136 - Il n'ya rien de si puissant qu'une république où l'on observe les lois, non pas par crainte, non pas par raison , mais par passion, comme furent Rome et Lacédémone ; car pour lors il se joint à la sagesse d'un bon gouvernement toute la force que pourrait avoir une faction.
Page 225 - ... L'amour-propre, l'amour de notre conservation, se transforme en tant de manières et agit par des principes si contraires, qu'il nous porte à sacrifier notre être pour l'amour de notre être; et tel est le cas que nous faisons de nous-mêmes, que nous consentons à cesser de vivre, par un instinct naturel et obscur qui fait que nous nous aimons plus que notre vie même.
Page 18 - ... souffrir de l'un jusqu'à ce qu'ils eussent anéanti l'autre. Il trouve les causes de leur décadence dans l'agrandissement même de l'état, qui changea en guerres civiles les tumultes populaires ; dans les guerres éloignées, qui, forçant les citoyens à une trop longue absence, leur...
Page 158 - ... magnanime que la résolution que prit un monarque qui a régné de nos jours ', de s'ensevelir plutôt sous les débris du trône que d'accepter des propositions qu'un roi ne doit pas entendre : il avait l'âme trop...
Page 5 - Il regardoit les sociétés de bel - esprit , si étrangement multipliées dans nos provinces , comme une espèce ou plutôt comme une ombre de luxe littéraire, qui nuit à l'opulence réelle, sans même en offrir l'apparence.