Oeuvres de Montesquieu: avec eloges, analyses, commentaires, remarques, notes, refutations, imitationsDailbon, 1827 |
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... firent un devoir d'assister . On auroit dû , dans cette triste cérémonie , placer l'Esprit des Lois sur son cercueil , comme on exposa autrefois vis - à - vis le cercueil de Raphaël son dernier tableau de la Transfiguration . Cet ...
... firent un devoir d'assister . On auroit dû , dans cette triste cérémonie , placer l'Esprit des Lois sur son cercueil , comme on exposa autrefois vis - à - vis le cercueil de Raphaël son dernier tableau de la Transfiguration . Cet ...
Page 104
... firent douter qu'il y eût assez de force dans la main seule de Louis XIV pour sauver l'état , Fénélon proposa l'usage de ces assemblées , dont il avoit regretté la perte dans les jours les plus glorieux de la monarchie . Ce ne sont plus ...
... firent douter qu'il y eût assez de force dans la main seule de Louis XIV pour sauver l'état , Fénélon proposa l'usage de ces assemblées , dont il avoit regretté la perte dans les jours les plus glorieux de la monarchie . Ce ne sont plus ...
Page 118
... firent jamais la paix que vainqueurs : en effet , à quoi bon faire une paix honteuse avec un peuple pour en aller attaquer un autre ? Dans cette idée , ils augmentoient toujours leurs prétentions à mesure de leurs défaites : par - là ...
... firent jamais la paix que vainqueurs : en effet , à quoi bon faire une paix honteuse avec un peuple pour en aller attaquer un autre ? Dans cette idée , ils augmentoient toujours leurs prétentions à mesure de leurs défaites : par - là ...
Page 119
... guerre ; ils étoient autour de Rome ; ils lui firent une résistance inconcevable , et furent ses maîtres en fait d'opi- niâtreté . Les villes latines étoient des colonies d'Albe , qui furent DES ROMAINS , CHAP . I. 119.
... guerre ; ils étoient autour de Rome ; ils lui firent une résistance inconcevable , et furent ses maîtres en fait d'opi- niâtreté . Les villes latines étoient des colonies d'Albe , qui furent DES ROMAINS , CHAP . I. 119.
Page 121
... firent de plus gran- des conquêtes ; ils envoyèrent plus de colonies : enfin la prise de Véies fut une espèce de révo- lution . Mais les travaux ne furent pas moindres . S'ils portèrent de plus rudes coups aux Toscans , aux Eques , et ...
... firent de plus gran- des conquêtes ; ils envoyèrent plus de colonies : enfin la prise de Véies fut une espèce de révo- lution . Mais les travaux ne furent pas moindres . S'ils portèrent de plus rudes coups aux Toscans , aux Eques , et ...
Common terms and phrases
alliés Ammien Marcellin Appien armées armées romaines auroit avoient avoit barbares c'étoit Carthage Carthaginois cause cavalerie César chap choses Cicéron citoyens Comnène conquêtes Constantin Constantinople consuls crimes Denys d'Halicarnasse despotisme devoit dieux Dion disoit donner empereurs empire ennemis esprit établis état étoient étoit eût faisoient faisoit falloit firent foible foiblesse force fût gens gloire Goths gouvernement grandeur Grecs guerres civiles hommes ibid jamais Justinien l'empereur l'empire l'Esprit des Lois l'Europe l'histoire l'Italie l'univers légions législateur Lettres persanes liberté magistrats mains malheur Marius ment Mithridate mœurs monarchie monde Montesquieu n'avoient n'avoit n'étoient n'y avoit nations ouvrage paix paroît Parthes pays pensée Perses peuple romain Plutarque politique Polybe Pompée pouvoient pouvoir presque prince Procope puissance qu'un quelquefois quieu règne religion république rois Rome sénat seroit seul siècle soldats Suétone suiv sujets Sylla Syrie Tacite terre tion Tite-Live tribuns troupes tyrannie victoire vouloit Voyez Zosime
Popular passages
Page 290 - Voici, en un mot, l'histoire des Romains. Us vainquirent tous les peuples par leurs maximes, mais, lorsqu'ils y furent parvenus, leur république ne put subsister; il fallut changer de gouvernement : et des maximes contraires aux premières, employées dans ce gouvernement nouveau , firent tomber leur grandeur.
Page 195 - ... opposées qu'elles nous paraissent, concourent au bien général de la société, comme des dissonances dans l'a musique concourent à l'accord total3. Il peut y avoir de l'union dans un État où l'on ne croit voir que du trouble, c'est-à-dire une harmonie d'où résulte le bonheur, qui seul est la vraie paix. Il en est comme des parties de cet univers, éternellement liées par l'action des unes et la réaction des autres'.
Page 290 - Il ya des causes générales, soit morales, soit physiques, qui agissent dans chaque monarchie, l'élèvent', la maintiennent, ou la précipitent ; tous les accidents sont soumis à ces causes...
Page 91 - Dieu puissant que nous servons, vous et nous, mais par le Christ que vous nous dites avoir pris la condition humaine pour vous proposer des exemples que vous puissiez suivre ; nous vous conjurons d'agir avec nous comme il agirait lui-même s'il était encore sur la terre. Vous voulez que nous soyons chrétiens, et vous ne voulez pas l'être.
Page 83 - C'est la religion chrétienne qui , malgré la grandeur de l'empire et le vice du climat, a empêché le despotisme de s'établir en Éthiopie , et a porté au milieu de l'Afrique les mœurs de l'Europe et ses lois.
Page 136 - Il n'ya rien de si puissant qu'une république où l'on observe les lois, non pas par crainte, non pas par raison , mais par passion, comme furent Rome et Lacédémone ; car pour lors il se joint à la sagesse d'un bon gouvernement toute la force que pourrait avoir une faction.
Page 225 - ... L'amour-propre, l'amour de notre conservation, se transforme en tant de manières et agit par des principes si contraires, qu'il nous porte à sacrifier notre être pour l'amour de notre être; et tel est le cas que nous faisons de nous-mêmes, que nous consentons à cesser de vivre, par un instinct naturel et obscur qui fait que nous nous aimons plus que notre vie même.
Page 18 - ... souffrir de l'un jusqu'à ce qu'ils eussent anéanti l'autre. Il trouve les causes de leur décadence dans l'agrandissement même de l'état, qui changea en guerres civiles les tumultes populaires ; dans les guerres éloignées, qui, forçant les citoyens à une trop longue absence, leur...
Page 158 - ... magnanime que la résolution que prit un monarque qui a régné de nos jours ', de s'ensevelir plutôt sous les débris du trône que d'accepter des propositions qu'un roi ne doit pas entendre : il avait l'âme trop...
Page 5 - Il regardoit les sociétés de bel - esprit , si étrangement multipliées dans nos provinces , comme une espèce ou plutôt comme une ombre de luxe littéraire, qui nuit à l'opulence réelle, sans même en offrir l'apparence.