C'est ung très beau commencement! Le diable m'a bien chanté messe; Mais, venez-ça: quant je m'avise, Mesouen (désormais) ung, en chascun moys? Or, attendez: ung, deux et trois, Ce en seroit, comme je crois, Trois en trois moys, chascun an douze. Que la forte fièvre m'espouse! Ce seroit, au bout de six ans, Tout droit, soixante-douze enfans. Tant avoir d'enfans! par sainct Pierre! Je vous rendray a vostre père. LA FEMME. Par ma foy, vous n'estes point saige; Par chascun moys j'en aye autant? JOLYET. Et que say-je moy? Peult bien estre. Ils se rendent au logis du père : JOLYÉT. Hay! mon père, c'est Jolyet, Je viens vers vous faire ma plainte. De quoy? Jolyet expose de point en point son grief: S'elle continue, comptez bien, Je n'ay eu d'elle en mariage Que six vingz soubz en une bource, Ung bassin, ung pot, une poille. Tout cela ne valoit autant LA FEMME. Me voulez-vous point escouter? LE PÈRE. Je n'entens rien a vos discordz. JOLYET. Sainct Jehan! Il n'est donc pas mien ! LA FEMME. Voire, et a qui seroit-il doncques? JOLYET. Ha! vrayment, il est donc a moy. LA FEMME. Que voulez dire? JOLYET. Je concluds : Item, premièrement, en somme, Que je ne seray plus vostre homme, Ne vous plus nostre mesnagère. LA FEMME. Allez, allez voierement, Qu'estes vous sot! Dieu vous besnye! Se j'y renche (si j'y reviens), je suis contente LE PÈRE. Aultrement, Nous ferons cest appointement : JOLYET. Sainct Pierre! je m'en descharge. LE PÈRE. Ainsi vous le devez entendre. JOLYET. Que j'en aie donc la cédule LA FEMME. Ha, que vous estes ung fin maistre ! LE PÈRE (à Jolyet et à sa femme). Entreprenez-vous par les mains. JOLYET. Ça donc j'en auray belle lettre, Il me semble que ces échantillons du vieux répertoire de la Basoche ne sont pas fort inférieurs à la farce de Patelin, soit pour l'invention comique, soit pour la finesse et l'agrément des détails. (La suite à un prochain cahier.) MAGNIN. THE MAHAWANSO, in roman characters, with the translation subjoined and an introductory Essay on páli buddhistical literature, in two volumes; vol. 1, containing the first thirty eight chapters, by the hon. George Turnour, esquire. Ceylon, 1837, in-4°, xc, 30, 262, XXXV. LE MAHAVAMSA, en caractères latins, accompagné d'une traduction et d'un essai préliminaire sur la littérature bouddhique pálie, en deux volumes. Volume Ier, contenant les trente-huit premiers chapitres, par l'honorable Georges Turnour, écuyer, employé du service civil de Ceylan. EASTERN MONACHISM, an Account of the origin, laws, discipline, sacred writings, mysterious rites, religious ceremonies and present circumstances of the order of mendicants founded by Gotama Buddha, compiled from singhalese mss. and other original sources of information, etc. etc. by R. Spence Hardy, member of the Ceylon branch of the Royal Asiatic Society. Londres, 1850, in-8°, x1, 443. Les moines de l'ORIENT, essai sur l'origine, les lois, la discipline, les livres sacrés, les mystères, les cérémonies religieuses et l'état actuel de l'ordre des mendiants fondé par Gotama Bouddha. Extrait des manuscrits singhalais et d'autres sources originales, etc. etc. par le Rév. M. Spence Hardy, membre de la Société royale asiatique, branche pour Ceylan. A MANUAL OF BUDDHISM IN ITS MODERN DEVELOPMENT, translated from singhalese mss, by R. Spence Hardy. Londres, 1853, in-8°, XVI, 533. |