Auffi toft un grand peuple accourant fur le Ch. xix, port. Voicy le paffage Grec, aiting λads - Pag. 80. πείρων θύνων ἐπ ̓ ἠιόνεωςι διιτάμθμοι κελάδεσαν. Langbaine corrige Juvov pour Juvav, & il fait une fin de vers avec un vers entier αὐτίκα λαὸς ἀπείρων θυνον ἐπ ̓ ἡιώνε τι διισάμθμοι κελάδησαν. Mais Monfieur le Févre foûtient que c'est de la profe, qu'il n'y faut rien changer & que fi l'on mettoit Juve, il faudroit auffi ajoûter un Egy dissappo. Monfieur D*** fe détermine fur cela, & il fuit la remarque de Langbaine qui luy a paru plus jufte; parce, dit-il, qu'il ne voit pas pourquoy en mettant vor, on eft obligé de mettre la liaison . Il veut dire fans doute, & cela eft vray, que deux verbes fe trouvent tres-fouvent fans liaison, comme dans le paflage d'Homere, que Longin rapporte dans le Ch. xvI. mais il devoit prendre garde que dans ce paffage chaque verbe Occupe un vers, au lieu qu'icy il n'y auroit qu'un feul vers pour les deux verbes, ce qui eft entierement oppofé au genie de la langue Grecque, qui ne fouffre pas qu'un feul vers renferme deux verbes de mefme temps & un participe fans aucune liaison. Cela eft certain. D'ailleurs on pourroit faire voir que cet afyndeton que l'on veut faire dans ce pretendu vers au lieu de luy donner de la force & de la viteffe, l'énerve & le rend languiffant. Si ce n'eft à la verité dans la poëfie ****] Monfieur D*** a fort bien vû que dans la Lacune fuivante Longin faifoit voir que les mots fimples avoient place quelquefois dans le stile noble, & que pour le prouver il rapportoit ce paflage d'Anacreon εκέλ Θρηϊκίης ἐπιτρέφο py. Il a vû encore que dans le texte de Longin ὑπτικώτατον ο γόνιμον τόδ' Ανακρέοντα, le Ch. xxv. Tag. 91. le mot uzám eft corrompu & qu'il ne peut eftre Grec. Je n'ajoûteray que deux mots à ce qu'il a dit, c'est qu'au lieu d'i☎uzszy Longin avoit écrit tanémens, & qu'il l'avoit rapporté au passage d'Anacreon, nÍTH TOY € ρεμο τόν Ανακρέον ἀκεπ Θρηϊκίας impico il falloit traduire, cet endroit d'Amacreon eft tres fimple quoique pur, je ne me Soucie plus de la Thracienne. To ne fignifie point icy fecond, comme Monfieur D*** l'a crû avec tous les autres Interpretes, mais pur comme quelquefois le Genuinum des Latins. La restitution de inúmmv elt tres-certaine & on pourroit la prouver par Hermogene qui a aufli appellé nima doys, cette fimplicité du difcours. Dans le paffage d'Anacreon cette simplicité confiste dans le mot izséþoHey, qui eft fort fimple & du ftile ordinaire. Au refte par cette Thracienne il faut entendre cette fille de Thrace dont Anacreon avoit efté amoureux, & pour laquelle il avoit fait l'Ode LXIII. Пãλŋ Opnixín, jeune cavale de Tbrace, &c. TA DES MATIERES A DU TRAITE DU SUBLIME. A. Dmirer. Ce que l'on admire, & ce que l'on n'admi- re pas, & pourquoi, Ajax, & fon courage, Alexandre le Grand comparé à un Rheteur, La réponse d' Alexandre aux offres de Darius, page 302 250 239 247 Amour. Les fureurs de l'amour exprimées par Sapho, 253 254 Preuve. Apollon. La Preftreffed Apollon fur le Trepié, Apostrophe, en forme de ferment, Aratus. Il veut encherir fur Homere, Archiloque, grand imitateur d'Homere, Arrangement. Voyez Compofition. 260 270 255 261 L'Arrangement des paroles eft l'une des parties, qui produi- fent le Grand, 308. & fuiv. Art. A quoi il fe faut étudier quand on traite d'un Art, Ien. Quel est le plus grand bien qui puiffe arriver dans la Vie 235 Da Du mefme endroit que vient le bien, affez souvent vient auffi 241 Biens. Ce n'eft pas un petit avantage que de les mépriser, 242 C. Alifthene, blame, & pourquoi, CA Cas. Voyez Changement. 236 Cecilius. Son traité du Sublime, & la bassesse de son stile, Changement. Du changement de cas, de temps, de perfon 281, & fuiv. là même. Cyprés. Monumens de Cyprés, D' D. 319 Ecadence. Les caufes de la decadence des Esprits, 3:16 Demande. Que les demandes ou interrogations donnent beau- 258 239 Defcription. Les figures de Description & de Repetition Diafyrme. Ce que c'eft, 276 307 Dieux. Voie pour ferendre femblable aux Dieux 232 Difcours. Jufteffe qui eft difficile à remarquer dans le Dif cours, 233. Combien la prudence y eft neceffaire, 235. Ce que c'eft que bien juger du fort & dufoible d'un Difcours, 242. Ce qui releve un Difcours, 246 Difcours élevex, & qui les peut faire, 247 Difpofition. Qu'il eft difficile de remarquer dans un Ouvrage la beauté de l'economie de la Difpofition, Doryphore. Voyez Polyclete. E E. Levation d'efprit naturelle & fes avantages, P'Eloquence que l'Enflure, 133 246 236 Enflure. Qu'elle eft difficile à éviter en matiere d'Eloquen ce, Combien elle eft vicieuse dans le Difcours, Enflure plus digne de mépris que d'admiration, là même. là même. 242 Efchyle. Ses hardieffes &jes imaginations tout à fait nobles Efclave, que un esclave ne peut jamais devenir Orateur,365 317 pourquoi, Efprit. L'Esprit de l'homme fouvent n'a pas moins befoin de bride que d'éperon. 235. Voyez Methode. Elevation d'Esprit qui fait penfer heureusement les chofes, Quel eft le propre d'un grand Esprit, 242.243. 251 De l'excellence de l'efprit humain, 301.& fuiv. Les caufes de la decadence des efprits. Voyez Decadence. Euripide. Heureux à exprimer l'amour & la fureur, 264. 266 311. Euripide plus heureux dans l'arrangement de fes paroles, que dans le fens de fes penfees, Expreffion. Noblesse de l'Expression & fes deux parties, 289 & fuiv. FA E. Autes des grands Auteurs, & comment il en faut juger, 197.que les fautes dans le Sublime fe peuvent excufer. 303, & fuiv. Fem |