Sublime. Les grands avantages & les effets relevez du Su blime, 233 en quoi il eft oppofé à la perfuafion, là même. S'il y a un Art particulier du Sublime, 134. des trois vices qui luy font oppofex, là mefme & fuiv. Le Sublime comparé à un Vaiffeau en danger de perir, là mesme. Le moien d'éviter les vices qui fe gliffent quelquefois dans le Sublime,

242 Le moien en general pour connoiftre le Sublime, 242. Propre da Sublime; là mesme: La marque infaillible du Sublime, 243. Cing fources principales du Sublime, 244. Sile Sublime & le Pathetique ne vont jamais l'un sans l'autre, 245. Du Sublime dans les pensées, 246. Voyez Circonftances, Amplification. En quoi confifte le Sublime, 258. Voyez Figure. Grandeur & effet du Sublime, 274. Voyez Periphrate, Mediocre, Efprit. Que le Sublime élevé prefque auffi haut que Dieu, 303. Le Sublime dans les Periodes comparé à un feftin par écot,

T.

Ableau. Voyez Peinture:

310*

TTempefte. Defeription d'une Tempeste par l'Auteur dis

Poëme des Arimafpiens, & par Homere,

1555

Temps. Du changement des Temps,283 VoyezChangement.
Terme Voyez Mot.
Theopompus. Pallage de Theopampus, blâmé par Ceci-
lius,

290

La peinture qu'il a faite de la defcente du Roi de Përfe dans

Egypte, ce qui eft à y remarquer,

Thucydide. Les Hyperbates de Thucydide,

313

285

Timée quoi qu'habile homme d'ailleurs, fujet au froid & au

puerile,

Ton. Voyez Son.

238

Tragedie, Défaut infupportable dans la Tragedie, 235-236Tranfitions imprévûes,

Tranfpofition remarquable dans Herodote,

V

V.

285

279

Erta. Combien caufe de maux l'abandonnement de la
Fertu.

R 3

319 Ulyf

Ulyffe, & fa difette pendant dix jours,

Volupté. Elle eft le plus infame de tous les vices,
Utile. Voyez Admirer.

X.

252

318

Xenophon, "Hero's de l'antiquité, disciple de Socrate,

Sa pompeufe defcription de l'édifice du corps humain,

FIN.

239

293

E Lecteur fera averti que les Satires fuivantes L'éta n'étant pas dans l'impreffion de Paris, on a creų qu'elles pourroient n'eftre pas du même Auteur, mais comme quelques curieux font d'un autre fentiment, on a trouvé à propos de ne pas l'en priver, & de les y ajoûter.

Uel eft donc ce Cahos & quelle extravagance,

QAgite maintenant l'Esprit de noftre France

Quel demon infernal a mis des changemens,
Et tant de nouveautez dans tous nos reglemens.
On fait & l'on défait, on reftablit, on cafle;
Rien ne demeure entier, quelque chofe qu'on false;
On retranche les faints, on les refait aprés:
On plaide au Chatelet quand on fefte au Palais,
On trouve à reformer mefine fur la reforme:
L'ancien droit à prefent eft un droit tout difforme
On ne le connoît plus tant on le void changé.
Si de mefme on vouloit reformer le Clergé,
Si l'on vouloit ofter la moitié de leurs difmes,
La reforme pourroit bien reformer des crimes.
Ces trop grands revenus perdent beaucoup de gens:
Et ces riches Pasteurs font toûjours indigens.
Pourquoy ceux qui devroient imiter les Apoftres,
Ont-ils feuls plus de bien qu'il n'en faut pour dix autres?
On devroit bien regler un tel dereglement,
Et montrer aux Pasteurs à vivre fobrement."
On ne voit que des gens de mytres & de croffes;
Faire aujourd'hui rouler de fuperbes Caroffes,
Sans fe reffouvenir qu'autrefois l'Eternel:
Ne monta qu'une âneffe en un jour folemnel.
On parle des impofts dont la France eft remplie,
Tout le monde en murmure & tout le monde en crie.

R 4

Qu'eft

Qu'eft ce en comparaison de tant d'injuftes droits,
Qu'aujourd'hui les Pasteurs levent en tous endroits.
Tout le monde en naissant doit à la Saéristié;-
Il faut payer l'entrée, & payer la fortie,
Enfin tous les Pafteurs par un fatal accord:
Trouvent dequoy gagner en la vie, en la mort.
Bonne condition qui donne de quoy vivre;
En lifant feulement quatre feuillets d'un livre..
Recitans tous les jours trois ou quatre Oraifons,
Trouvent dequoy fournir aux frais de leurs maisons !
Que le Breviaire èft bon dans le fiecle où nous fommes:
Un Pasteur eft toûjours le plus heureux des hommes;
Veut-on fe marier faut acheter un banc,

On en achette deux, le Pasteur vous les vend:
Vous ne les auriez pas s'il manquoit une Obole::
Comment nommer cela fi ce n'eft Monopolé
Qu'un facré partifan a mis injuftement
Aux yeux de tout Paris fur ce grand facrement.
Voulez vous, vous dit on, la groffe fonnerie,
C'eft ainfi que vous dit une de ces harpies.
Monopole jamais monta-t-elle à tel point?
Hé Meffieurs les fonneurs, n'en rougiffez vous point?
Ah que tous ces impofts vous coûtent de reproche:
En nous faifant payer pour le fon d'une cloche.
On fonne donc en frais, & pour vos cinq efcus,
L'on vous donne du fon & dur fon tant & plus.
Un infame Cricur de qui l'ame inhumaine
Ne voit aucun vivant qu'avec beaucoup de peine,
Ce funefte Corbeau qui ne vit que de morts,
Marchande infolemment pour enterret les morts.
Choififfez, vous dit-il, l'endroit de vôtre foffe.
Plus elle eft prés du Choeur; & plus la fomme eft groffe..
Il faut tant pour le fond; & pour le maître autel:
Entre tous les impofts en voyons nous un rel?
Et qui peut plus choquer les droits de la Nature;
Que de vendre à des morts le droit de fepulture.
Je paffe volontiers fur le tour du bâton,
Dont un Pasteur avare attrape le teston;

Je fuis fort Catholique, & je n'ai point envie
De cenfurer ici les Cenfeurs de ma vie.

Je croy que ce qu'ils font a de bonnes raisons,
Er que tous leurs Patrons font bien leurs guerifons.
Qu'on guerit de tous maux en leur offrant un cierge,
Qu'on en guerit plûtôt s'il eft de cire vierge,
Que qui ne guerit pas n'a pas affez de foy:
Et je croy tout cela parce que je le voy.

Pour moy je ne veux point penetrer le mystere;
Mon Pasteur me l'a dit, c'eft à moy de me taire.
Je croi tout ce qu'il dit, s'il fait mal à son dam :
Mais je foufre à regret que l'on achette un banc.
Et que les ornemens qui fervent à l'Eglife,
Soient de differens prix comme la marchandise.
Si vous voulez les beaux en un enterrement;
Il faut tant, vous dit-on, pour un tel parement.
Et pour l'argenterie un crieur vous demande,
Si vous voulez avoir la petite ou la grande.
Le prix eft different, il vous couftera tant;
Ainfi l'on ne fait rien, fi l'argent n'eft contant.
Jamais aucun credit ne fe fait à l'Eglife;

N'avez vous point d'argent, la croix de bois eft mife.
Taifons nous toutefois; Car il eft dangereux
De parler des Pafteurs, & de parler mal d'eux,
Telles gens ne font pas des fujets de Satire,
Mufe va prendre ailleurs quelque fujet pour rire.

SA