Histoire des Français, Volume 14

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Page 539 - ... d'après ce que je vois par vos lettres , je connais clairement qu'il y en a encore parmi vous qui volontiers seraient machineurs contre ma personne; et afin d'eux garantir de la punition , ils veulent abolir l'horrible peine qui y est. Par quoi sera bon que je mette remède à deux choses : la première, expurger la cour de telles gens; la seconde, faire tenir le statut que jà une fois j'en ai fait, afin que nul dorénavant ne puisse alléger les peines pour crime de lèse -majesté.
Page 657 - Philippe Pot , seigneur de la Roche , député de la noblesse de Bourgogne, réfuta cette proposition avec éloquence , dans un long discours où l'on est étonné de trouver des principes presque républicains. Après avoir montré qu'aucune loi n'a déféré le gouvernement aux princes du sang dans les minorités ; qu'on ne sait pas même si , sous le nom de princes du sang, on doit comprendre^ comme on l'avoit fait...
Page 280 - Liège, celui-ci, paroissant se raviser tout à coup , lui dit : « Si d'aventure mon frère qui est « en Bretagne ne se contentoit du partage que je « lui baille pour l'amour de vous , que vou...
Page 670 - Dans le chapitre de la justice, les États, après avoir rappelé l'importance de la justice, et l'obligation du roi de la faire rendre à ses peuples par des hommes probes et instruits , demandent l'observation de la règle...
Page 501 - répondit-il, je vous remercie de l'honneur que vous voulez me » faire de me mettre à butin avec vous. Je veux bien que vous ayez » la moitié de l'argent des restes que vous avez trouvés; mais je vous * supplie que...
Page 358 - Dieu pour moi et être mon advocate envers luy; qu'il me pardonne la mort de mon frère que j'ai fait empoisonner par ce méchant abbé de Saint-Jean. Je m'en confesse à toi comme à ma bonne patronne et maîtresse ; mais aussi qu'eussé-je su faire? il ne faisoit que troubler mon royaume. Fais-moi donc pardonner, ma bonne dame, et je sais bien ce que je te donnerai'.
Page 193 - Dammartm; 1465. il lui rendoit tous ses biens , et lui accordoit une compagnie de cent lances. Telles étoient les principales clauses de ce traité de Conflans , le plus humiliant que des sujets rebelles eussent jamais arraché à la couronne , mais aussi le plus dégradant pour le caractère des princes ligués , car ils terminoient, en se partageant les dépouilles du peuple, aussi-bien que celles du roi, la guerre qu'ils avoient entreprise sous le prétexte du bien public, (i) (i) Le traité...
Page 664 - États considérant avec quelle pru« dence le roi a été jusqu'ici élevé et nourri, « souhaitent qu'il ait toujours auprès de sa per« sonne des gens sages , éclairés et vertueux , « qui continuent de veiller sur sa santé, et de « lui inspirer des principes de modération et de
Page 444 - II étoit naturellement ami des gens de moyen état et ennemi de tous grands qui se pouvoient passer de lui. Nul homme ne prêta jamais tant l'oreille aux gens, ni ne s'enquit de tant de choses...
Page 578 - Genthod et les gens du duc d'Autriche ne vous « ont jamais dit deux fois la même chose ; mais « autant de fois que vous m'avez écrit c'a été « nouveaux propos. Si vous êtes si fous d'ajou« ter foi à chose que vous dit M.

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