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à vos auditeurs d'écouter leurs enseignemens, autant vaudrait recommander à votre public de se faire éclectique et doctrinaire. Vous travaillez ainsi contre vous-même. Ainsi, vous aidant, la secte recneille chaque jour de nouveaux adeptes; ils lui viennent conquis tantôt par une histoire ou par quelques pages littéraires que vous avez louées, tantôt par la philosophie que vous pronez ou par quelque traité d'économie politique que vous approuvez, tantôt, par une pire voie : grâce à vous, la secte dispose de toutes les places de l'enseignement en France; elle est souveraine dans le conseil de l'université ou plutôt elle forme tout le conseil. Or, tout jeune homme qui a moins de conscience que le désir de s'assurer une sécurité personnelle, se fait, par intérêt, éclectique ; ce premier pas accoropli, il n'a plus qu'à faire ses preuves; il écrit et vous le louez ainsi la littérature s'encombre d'ouvrages qui répètent incessamment le même son aux oreilles du public et finissent par le graver à tel point dans sa mémoire, que bientôt il n'en fera pas lui-même entendre d'autre. Il y a plus, vous, journaux de la révolution, vous leur livrez vos propres colonnes. Nous ne serions pas embarrassés de citer des noms fameux qui, par une réputation acquise dans les feuilletons des plus révolutionnaires de parmi vous, ont acquis des places de professeur même à l'Ecole normale.

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Quant aux écrivains catholiques, il ne sont pas mieux conseillés par leurs sympathies contre-révolutionnaires. Ils aiment le pouvoir de ces hommes; ils l'appellent de préférence à tout autre qui pourrait se présenter aujourd'hui, parce qu'ils ont en commun avec eux quelques antipathies politiques, et ils ne s'aperçoivent pas que la secte doctrinaire est une secte essentiellement protestante, aussi anti-catholique qu'elle est anti-nationnale ou anti-française.

Il nous semble difficile que le public français puisse comprendre quelque chose à ces inimitiés, à ces injures et à ces éloges adressés en même temps aux mêmes adversaires les contradictions ne peuvent convaincre personne. Aussi, que doit-il penser? c'est que les éloges sont il arrachés par la force de la vérité; et quant à cette grande hostilité, doit l'attribuer à des vanités médiocres et ambitieuses qui se trouvent - offensées. Enfin le plus grand nombre doit rester indifférent en se consolant avec le proverbe : « Mieux vaut un sage ennemi qu'un sot ami. »

Il faut dire cependant que l'éclectisme constitue une philosophie merveilleusement propre à profiter de circonstances semblables, merveilIeusement propre à les créer quand elles n'existent pas, et à les aider quand elles existent. On sait qu'éclectisme vient du grec Exyą je choisis, je ramasse; et en effet ces messieurs choisissent et ramassent parfaitement bien pour leur intérêt. Il semble qu'il se soient dit entre eux: Prouvons à la France que seuls nous sommes capables, seuls nous sommes instruits, savans, inventeurs, etc.; et dans ce but, convenons que lorsque nous verrons apparaître, en France, une idée nouvelle qui ne nous semblera pas dépourvue de quelque probabilité de fortune ou d'avenir, nous nous en emparerons, nous l'habillerons à notre mode de manière à la faire paraître nôtre; que si nous ne pouvons nous en saisir, nous l'étoufferons en démontrant qu'elle est vieille, c'est-à-dire d'invention étrangère, écossaise, allemande, italienne, etc.; et, comme il pourrait arriver que cela fût impossible, décidons de plus que nous arrangerons nos traductions convenablement à notre but, etc. Si ces messieurs n'ont pas signé entre eux un pacte semblable, au moins est-il certain qu'ils ont suivi cette tactique; ét le succès qu'ils ont obtenu jusqu'à ce jour n'est pas fait pour les en éloigner, car, à chacune de ces découvertes ainsi choisies, à chacune de leurs tra

ductions écossaises, allemandes ou italiennes, toute la presse d'applaudir et de se pâmer d'aise. Ces traductions qui n'avaient été dictées que par une mesquine et misérable envie, étaient attribuées à un noble esprit d'investigation, ou à la pure intention de doter la France d'une source d'instruction de plus. Ces analyses des doctrines étrangères arrangées à plaisir, dans un but tout personnel, furent louées comme des chefs-d'œuvre d'exactitude, lorsque les auteurs des doctrines criaient chez eux au contre-sens et au mensonge. Ce système de découvertes qui, en bonne justice, méritait d'ètre flétri du nom infâme de piraterie littéraire, fut appelé sublimité de génie, perfection de science, etc.

Le secret de cet accord dans la même tactique, de cette entente de conduite, dont leurs adversaires sont encore dupes, est facile à pénétrer, lorsque l'on examine les premiers principes de la doctrine et que l'on recherche quelles sont les moralités qui en découlent. On comprend alors comment ils peuvent prendre à tout le monde sans scrupule, sans se croire obligés même de citer les titres des ouvrages auxquels ils empruntent; car on voit que, selon eux, la convenance et le choix constituent, dans les choses spirituelles, un droit de propriété aussi légitime que l'invention, et que celui qui accepte invente autant que celui qui a trouvé. On comprend pourquoi, en pratique, ils se refusent à tout mouvement et résistent; car l'on voit qu'ils doivent douter toutes les fois que leur intérêt personnel n'est pas en jeu, etc. Il y a donc quelque utilité à étudier la doctrine éclectique par rapport à la pratique qu'elle enseigne. On pourrait pendant un siècle argumenter contre eux; on pourrait les attaquer, un à un, dans chacun de leurs principes, les convaincre d'erreur, d'ignorance, de vanité ou de mensonge, sur tous les points, les vaincre enfin aux yeux des philosophes; mais on n'aurait rien appris au public, qui ne comprend point toutes ces choses; grâces à l'outre-cuidance qui les distingue, ils conserveraient encore les apparences de la victoire; et cette troupe de charlatans qui ne manque jamais d'accourir là où il y a une curée, celle qui fait aujourd'hui, en leur honneur, un bruit à étourdir la raison la plus ferme, n'en crierait pas moins haut et moins fort. Mais, sur le terrain où nous allons les conduire tout le monde est juge; c'est au criterium moral que nous allons les mesurer.

Les éclectiques définissent la philosophie la science du moi et de ses rapports. Nous ne chercherons pas à prouver que c'est une mauvaise définition, qui ne donne aucunement l'idée de ce qu'on doit entendre et de ce que l'on entend par la science de la sagesse. Mais nous montrerons qu'elle exprime très-bien ce que les doctrinaires comprennent par sa gesse.

Suivant M. Cousin, le moi se pose avant tout. C'est de la considération du moi en rapport avec le non-moi, que l'école, qui le reconnaît pour maître, déduit toutes les parties de la philosophie, sa psychologie, sa logique, et ce qui pour elle remplace l'ontologie et la morale; c'est dé là encore qu'elle déduit ce qu'elle appelle la théodicée ou l'idée du gouvernement de Dieu. En quelques mots, nous allons exposer comment le moi doctrinaire engendre toutes ces choses, et nous pourrons ensuite juger ce qu'un tel moi vaut en morale.

Le moi est, comme être spirituel, ou âme, existant par lui-même, libre, indépendant du milieu matériel, etc.; il peut être actif ou à priori, passif ou à posteriori. On nomme facultés les manières d'être actives; ce sont la volonté, la réflexion, etc.; on appelle capacités, les manières d'être passives; telle est, entre autres, la sensibilité. Tous ces mots sans doute, au premier abord, aux yeux des éclectiques eux-mêmes,

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n'expriment que ce que nous appelons, dans le vulgaire langage, des manières d'être; mais lorsqu'ils en font usage ensuite, ils semblent oublier quelle signification ils leur ont donnée à l'origine; ils s'en servent comme d'entités ayant une existence propre; et de là une logomachie, un bruit de mots dans lequel le lecteur le mieux intentionné se perd et ne peut se retrouver; de la une obscurité d'exposition qui n'a pas peu servi au succès de la théorie en lui donnant les apparences de la profondeur. Voilà pour la psychologie; voyons la logique. Le moi ne s'éveille pas de lui-même; ce premier éveil (l'auteur a oublié de nous dire à quel âge il avait lieu), ce premier éveil n'arrive que sous l'influence du sentiment des objets extérieurs. Nous voudrions ici avoir la place de citer la poétique description de M. Cousin. « Lorsque le moi s'éveille, dit-il, il manifeste simultanément toutes ses facultés, et il sent en même temps toutes les impressions qui lui viennent du monde extérieur ou des sens. C'est une perception confuse, obscure, immense; c'est une sensation synthétique. Mais bientôt il se réfléchit sur lui-même; il s'observe; il fait de l'analyse, et transforme successivement, dans sa conscience, ce qui était confus, en perceptions claires; en un mot il fait une science de cette totalité vague qui lui était apparue d'abord. Après cette opération, il n'a plus qu'à établir le rapport entre la sensation primitive et les acquisitions de son analyse, et il se possède alors à l'état complet. Dans le premier moment, il a eu la perception de l'infini; dans le second il a conquis celle du fini; dans le troisième il saisit l'harmonie ou le rapport qui existe entre l'un et l'autre.» Or, cette exposition des prétendues premières opérations du moi, nous donne le secret de la logique des éclectiques. Si nos lecteurs ont lu le Cours d'etudes de Condillac, et ne l'ont pas complètement oublié, ils se rappelleront l'histoire que raconte le spirituel abbé pour faire comprendre comment on passe de la synthèse à l'analyse. Il suppose qu'un homme est enfermé dans une chambre obscure; puis il fait ouvrir brusquement devant lui une fenêtre qui donne sur une vaste campagne. L'observateur est ébloui d'abord; puis il regarde, il aperçoit des parties, il fait de l'analyse enfin. M. Cousin ne nous raconte pas autre chose, sauf qu'il place le champ de l'observation dans l'homme, pendant que Condillac le plaçait en dehors. Nous concluons de là, nonseulement que l'illustre chef de l'Ecole normale a copié le maître des matérialistes du dix-huitième siècle, mais encore qu'à ses yeux l'analyse et ses corollaires, l'observation et l'expérience, sont les points de départ par lesquels toute science commence. En effet, la méthode de génération préconisée par l'éclectisme ne peut-être que secondaire et n'est aussi décrite qu'en deuxième ligne; car c'est cette induction qu'ils appellent baconienne, bien qu'elle ne soit pas autre chose que le mode connu depuis long-temps en logique sous le nom d'analogie, et qui suppose que déjà des faits ont été recueillis. On ne nous contestera pas au reste la légitimité de nos conclusions; car le maître a dit « que la mé>> thode scientifique consistait à chercher l'absolu sans lequel il n'y a >> point de vraie science, et à le chercher par l'observation, sans laquelle >> il n'y a point de science réelle. » Ainsi, en définitive, la base de toute science pour l'éclectique est l'observation, c'est-à-dire l'étude des cas particuliers, et ensuite l'analogie. Etonnez-vous après cela que le savant M. Guizot, observant le cas particulier de notre révolution française, établisse une analogie entre celui-ci et le cas particulier de la révolution anglaise, et veuille en conséquence nous imposer le système britannique, l'aristocratie des nobles propriétaires et des riches marchands. Mais ne nous arrêtons pas, voyons en quoi consiste l'ontologie des éclectiques.

« La méthode psychologique ou l'observation du moi par lui-même, « trouve dans la conscience, dit M. Cousin (autant valait-il dire dans

<< la mémoire, comme l'aurait fait Condillac), des notions dont le dévealoppement régulier dépasse les limites de la conscience et atteint des << existences. » Ce sont les notions de cause, de substance, d'espace, de temps, d'unité, de bien, de beau, etc. La connaissance de ces notions constitue la raison. Ainsi l'observation du moi nous donne la science des lois qui gouvernent les êtres. Lecteur, vous voyez déjà que de là vont sortir la morale et la connaissance de Dieu lui-même. Permetteznous donc de placer ici une courte exposition des catégories de la raison telles que les donne M. Cousin, telles qu'on les enseigne à l'école normale. Du sentiment du moi, du non-moi, et du rapport du moi au non-moi on forme l'élément primitif; c'est de là qu'elles émanent et sont engendrées, par la réflexion, comme une série de termes nécessaires. Ce sont les idées de fini et d'infini; d'un et de multiple; d'être et de paraître, de substance et de phénomène, de cause et d'effet; d'absolu et de relatif; de nécessaire et de contingent; d'immensité et d'espace; d'éternité et de temps sur la ligne de chacune de ces dualités opposées l'une à l'autre comme le moi au non-moi, inscrivez la notion de leur rapport, et vous connaîtrez le système ternaire des catégories de la raison proposé par l'illustre élève de M. Royer-Collard. Enfin à ces notions absolues, M. Cousin ajoute celles non moins absolues de bien, de beau, de vrai, de juste, notions qu'il fait sortir de la considération de l'idée substance. Ce sont ces dernières idées qu'il désigne comme formant la base de la morale; mais voyons d'abord ce qu'il pense de Dieu. Nous allons, dans cette observation, apprendre à connaître toute la puissance du moi de nos doctrinaires. Ils disent, après Platon, et sans rien retrancher à l'énergie de l'expression dont ce philosophe s'est servi, que l'homme est un microcosme; ils déclarent que le moi humain est une parfaite image du moi divin; qu'il n'y a en Dieu rien de plus, ni rien de moins; car Dieu est comme nous soumis à une loi absolue de conception et d'actes, à la loi des catégories de la raison; en sorte que l'homme, en s'observant intérieurement lui-même, non-seulement arrive à concevoir Dieu, mais encore à le connaître. Ainsi, selon ces messieurs, l'homme qui se connaît bien, est un Dieu sur la terre qui n'est obligé qu'envers lui-même, car il a en lui et il voit la raison de tout être et de toutes choses.

Ce que l'on peut appeler la doctrine morale dans l'éclectisme n'est nullement de nature à contrarier cette divinisation du moi, cette déification de l'individu; loin de là, il les confirme. Aussi, en vérité, il nous en coûte d'appliquer le mot de morale à un tel assemblage de sophismes ou plutôt de non-sens. Les catégories de la raison semblent d'abord n'avoir de valeur qu'à titre de méthodes scientifiques, ou comme notions de la nature rationnelle de Dieu; on est tenté de leur accorder seulement une signification ontologique; mais elles en acquièrent une tout autre en philosophie lorsqu'on voit que de la considération de la substance ou de l'étre en soi, ils font sortir les idées absolues de beau, de bien, de vrai, de juste, dont, selon eux, comme on sait, la perception ou la connaissance et l'étude constituent toute la morale; nous disons toute, car ils ont déclaré que la religion n'était pas nécessaire à la morale, et qu'elle en était plutôt la conséquence que le fondement. D'après ce mode d'origine qu'ils donnent aux idées de bien et de beau, etc., ils subalternisent la morale à la science; c'est ce dont tout élève, un peu fort dans leur système, ne peut manquer de s'apercevoir, en sorte que les changemens dans la science entraînent nécessairement une modification dans les con: clusions morales. Il est vrai que M. Cousin affirme que les catégories de la raison sont absolues, universelles, etc.; mais un autre moi que le sien pourra sentir autrement. Aristote a fait des catégories; Kant et bien

d'autres en ont établi depuis, et aucun n'a manqué ni d'auditeurs ní de partisans.

Mais qu'est-ce que le beau, le bien, le vrai, le juste des éclectiques? tout ce qu'il vous plaira; car ils n'en ont donné aucune définition. Ils s'en sont bien gardés ; autrement, en effet, ils eussent ouvert la porte à mille discussions, à mille opinions différentes; et l'apparence d'absolu d'universalité, qu'ils voulaient attribuer à ces mots, se serait évanouie; et bien plus encore l'apparence qu'ils voulaient leur donner de représenter une idée réelle. On eût vu alors que, pour chaque éclectique, le beau est ce qui lui plaît; le vrai ce qui lui convient; le bien son intérêt ; le juste ce qui lui sert. On se fût aperçu que ces mots sont des signes de nomenclature ou de classification, et que leur valeur dépend entièrement du principe inscrit en tète de la nomenclature ou de la classification. Or, le principe inscrit par ces messieurs étant que le moi se pose avant tout, il fût devenu évident que ces signes ne représentaient que les convenances du moi; et, par conséquent, que la morale dont ils sont la base, était également une morale de convenance individuelle; on eût reconnu, enfin, que, dans une pareille doctrine, la morale n'était point un but placé en dehors des individus, pour lequel ils devaient vivre et mourir, mais seulement une affaire individuelle dont ils ne devaient compte qu'à eux-mêmes. Ces observations eussent sans doute suffi pour couper court aux triomphes de la doctrine; aussi, soit par prévoyance d'un résultat si fâcheux, soit seulement par embarras de s'expliquer, ils se sont tus sur les définitions, laissant à chacun le soin de les faire pour son usage particulier et lorsqu'il en aurait besoin.

Pour achever l'exposition des généralités de la doctrine éclectique moderne, il nous reste à faire connaître leur théorie sur l'histoire. Selon M. Cousin, les sociétés humaines commencent par l'adoration de l'infini ou par la théocratie; puis elles passent à l'étude du fini ou à l'analyse ; enfin elles établissent le rapport entre l'infini et le fini; c'est-à-dire qu'elles sont religieuses et riches. Voilà par quelle voie M. Cousin est devenu aujourd'hui partisan en même temps de la Charte et d'une religion de l'Etat; voilà par quelle voie il peut devenir encore toute autre chose; car qui l'empêche de dire que nous sommes à l'époque de l'analyse, et non à celle de la synthèse qui devra lui succéder. Voilà par quelle voie, tout en faisant ses affaires avec le gouvernement, quel qu'il soit, il peut, jusqu'à un certain point, ne pas rompre avec l'opinion publique; il peut parler de perfectibilité, préconiser en même-temps Herder, Vico, Hegel; il semble enfin avoir révélé cette idée de progrès dont le mot a fait denos jours une si grande fortune, et la doctrine une si petite.

Telle est, en résumé, toute la philosophie éclectique. Ainsi dépouillée de tout le charlatanisme du langage, des citations, des preuves et des commentaires, dépouillée de tous les embellissemens que lui prêtent l'art de la rhétorique et une érudition facile, elle est réduite à bien peu de chose. Nous avons cependant fait une analyse des généralités aussi fidèle que nous avons pu. Ce travail préliminaire nous était nécessaire pour faire bien comprendre ce qui nous reste à dire, et sur les conséquences mauvaises de cette doctrine en morale, et sur son origine réelle. Il fallait en outre proúver à ceux des adeptes qui pourraient être ramenés, que c'est avec une parfaite connaissance que nous jugeons leurs croyances.

Par tout ce qui précède, il est évident que l'éclectisme conclut en morale à la souveraineté du moi. C'est même la seule affirmation nette et positive que l'on puisse recueillir de tous ces raisonnemens. En effet,

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