La philosophie de la liberté: L'idée, Volume 1Durand, 1866 - Liberty |
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acte activité Aristote Auguste Comte besoin c'est-à-dire cartésianisme cause cause finale choses Comte concevoir conscience conséquent contradiction création créature crée Critique définition Descartes déterminée devoir Dieu Dieu veut distinction divine doctrine dualisme elle-même esprit essence éternel existe existence facultés Fichte fond forme Hégel idéal idée implique infinie intelli Kant l'absolue liberté l'acte l'activité l'amour l'essence l'être absolu l'être parfait l'exis l'existence de Dieu l'expérience l'idéalisme l'idée l'infini l'intelligence l'unité l'univers Leibnitz libre limites Littré logique lois lui-même manifeste ment métaphysique méthode monades monde morale nature néces nécessaire nécessité négation néoplatonisme notion objet panthéisme Parménide pensée perfection phénomènes phie philoso philosophie positive pluralité pose positivisme possible pouvons primitive principe priori problème produit propre puissance qu'une réaliser réel résultat Richard de Saint-Victor rien sance saurait Schelling science scolastique sens serait seule solu spéculative sphère Spinosa stance subjectivité substance sujet suprême système tence théisme tion universel vérité volonté vouloir
Popular passages
Page 125 - Saturne et l'assujettir au Styx et aux destinées, que de dire que ces vérités sont indépendantes de lui. Ne craignez point, je vous prie, d'assurer et de publier partout que c'est Dieu qui a établi ces lois en la nature, ainsi qu'un roi établit les lois en son royaume.
Page 132 - Il n'ya que la volonté seule ou la seule liberté du franc arbitre que j'expérimente en moi être si grande que je ne conçois point l'idée d'aucune autre plus ample et plus étendue : en sorte que c'est elle principalement qui me fait connaître que je porte l'image et la ressemblance de Dieu.
Page xv - De là, trois sortes de philosophies, ou de systèmes généraux de conceptions sur l'ensemble des phénomènes, qui s'excluent mutuellement : la première est le point de départ nécessaire de l'intelligence humaine; la troisième, son état fixe et définitif ; la seconde est uniquement destinée à servir de transition.
Page xv - Cette loi consiste en ce que chacune de nos conceptions principales, chaque branche de nos connaissances, passe successivement par trois états théoriques différents : l'état théologique, ou fictif ; l'état métaphysique, ou abstrait ; l'état scientifique, ou positif. En d'autres termes, l'esprit humain, par sa nature, emploie successivement dans chacune de ses recherches trois méthodes de philosopher, dont le caractère est essentiellement différent et même radicalement opposé : d'abord...
Page 131 - ... l'acte de la volonté son action : mais comme nous ne saurions vouloir une chose sans la comprendre en même temps, et que nous ne saurions presque rien comprendre sans vouloir en même temps quelque chose, cela fait que nous ne distinguons pas facilement en elles la passion de l'action.
Page xv - Dans l'état théologique, l'esprit humain, dirigeant essentiellement ses recherches vers la nature intime des êtres, les causes premières et finales de tous les effets qui le frappent, en un mot, vers les connaissances absolues, se représente les phénomènes comme produits par l'action directe et continue d'agents surnaturels plus ou moins nombreux, dont l'intervention arbitraire explique toutes les anomalies apparentes de l'univers.
Page 129 - Par le nom de pensée je comprends tout ce qui est tellement en nous que nous l'apercevons immédiatement par nous-mêmes et en avons une connaissance intérieure : ainsi toutes les opérations de la volonté, de l'entendement, de l'imagination et des sens, sont des pensées.
Page xlix - C'est un océan qui vient battre notre rive, et pour lequel nous n'avons ni barque ni voile, mais dont la claire vision est aussi salutaire que formidable (1).
Page xv - L'explication des faits, réduite alors à ses termes réels, n'est plus désormais que la liaison établie entre les divers phénomènes particuliers et quelques faits généraux, dont les progrès de la science tendent de plus en plus à diminuer le nombre.
Page xv - Enfin, dans l'état positif, l'esprit humain reconnaissant l'impossibilité d'obtenir des notions absolues, renonce à chercher l'origine et la destination de l'univers, et à connaître les causes intimes des phénomènes, pour s'attacher uniquement à découvrir, par l'usage bien combiné du raisonnement et de l'observation, leurs lois effectives, c'est-à-dire leurs relations invariables de succession et de similitude.