Études du cartésianisme, ou, principes de la philosophie de René Descartes: commentés par un appendice contenant les fragmens des lettres de ce philosophie qui se rapportent aux questions traitées dans cet ouvrage, avec des morceaux extraits des plus célèbres Cartésiens du dix-septième siècle, et suivis des notes explicatives de quelques parties du système cartésien |
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Études du Cartésianisme, ou Principes de la Philosophie de René Descartes ... Adolphe Mazure No preview available - 2018 |
Common terms and phrases
absolument âme assez attributs avoit avons bornes c'est-à-dire cause certitude cerveau change choses claire concevoir connoissance connoître conséquent conservation considère corporelle corps créé croire d'autres d'être Descartes Dieu différence dire distincte distinguer diverses doit donner douleur doute durée effet également enfin erreur esprit étendue évident exemple existe existence expliquer faculté figure fini font force formes général grandeur hommes humain idées imaginer infini j'ai juger l'âme l'erreur l'esprit l'étendue l'existence l'homme l'idée l'infini l'intelligence l'une lieu lumière manière matière ment modes monde morale mouvemens mouvement n'en nature naturelle néant nécessaire nerfs nombre notions objets passions pensée perception peuvent philosophie porte possible pouvons préjugés première présent principale produit proprement propriétés puissance puisse pure qu'à qu'en qu'une qualités raison rapport réellement règle rien s'il semble sens sensation sentimens sentiment sera seroit seulement sommes sorte souvent substance sujet suppose système tellement tion traité trouve vérité vérités éternelles vide voit volonté vrai
Popular passages
Page 9 - Ainsi toute la Philosophie est comme un arbre, dont les racines sont la Métaphysique, le tronc est la Physique, et les branches qui sortent de ce tronc sont toutes les autres sciences...
Page 137 - Si je cherche maintenant où et en quel sujet elles subsistent, éternelles et immuables comme elles sont, je suis obligé d'avouer un être où la vérité est éternellement subsistante et où elle est toujours entendue ; et cet être doit être la vérité même et doit être toute vérité ; et c'est de lui que la vérité dérive dans tout ce qui est et ce qui s'entend hors de lui.
Page 138 - C'est là aussi que je les vois; tous les autres hommes les voient comme moi, ces vérités éternelles; et tous, nous les voyons toujours les mêmes, et nous les voyons être devant nous : car nous avons commencé, et nous le savons; et nous savons que ces vérités ont toujours été. Ainsi nous les voyons dans une lumière supérieure à nousmêmes...
Page 179 - Je n'ai jamais écrit ni jugé que l'esprit ait besoin d'idées naturelles qui soient quelque chose de différent de la faculté qu'il a de penser. Mais bien est-il vrai que, reconnaissant...
Page 128 - Je ne mets autre différence entre l'âme et ses idées que comme entre un morceau de cire et les diverses figures qu'il peut recevoir; et comme ce n'est pas proprement une action, mais une passion en la cire de recevoir diverses figures, il me semble que c'est aussi une passion en l'âme de recevoir telle ou telle idée, et qu'il n'ya que ses volontés qui soient des actions...
Page 137 - Toutes ces vérités, et toutes celles que j'en déduis par un raisonnement certain, subsistent indépendamment de tous les temps : en quelque temps que je mette un entendement humain , il les connaîtra; mais en les connaissant il les trouvera vérités ; il ne les fera pas telles , car ce ne sont pas nos connaissances qui font leurs objets, elles les supposent.
Page 37 - II est impossible qu'une chose soit et ne soit pas en même temps; le blanc n'est pas le rouge; le quarré n'est pas un cercle; la couleur jaune n'est pas la douceur.
Page 157 - Les six premières passions, qui ne présupposent dans leurs objets que la présence ou l'absence, sont rapportées par les anciens philosophes à l'appétit qu'ils appellent concupiscible. Et pour les cinq dernières, qui ajoutent la difficulté à l'absence ou à la présence de l'objet, ils les rapportent à l'appétit qu'ils appellent irascible.
Page 1 - ... l'étude de la sagesse , et que par la sagesse on n'entend pas seulement la prudence dans les affaires, mais une parfaite connaissance de toutes les choses que l'homme peut savoir, tant pour la conduite de sa vie que pour la conservation de sa santé et l'invention de tous les arts...
Page 63 - Pour ce qui est de la dureté, nous n'en connaissons autre chose, par le moyen de l'attouchement, sinon que les parties des corps durs résistent au mouvement de nos mains lorsqu'elles les rencontrent...