Nos 15, 16, 18.1630 environ. Gentilshommes portant le grand feutre empa-
naché et le collet vidé qui succéda à la rotonde; dame. D'après
Callot.
3. 1630. Gentilhomme en habit militaire, coiffé du casque, le poing sur
la hanche. - Cet élégant joue, de sa main gauche, avec sa mous-
tache, longue mèche de cheveux que l'on portait au devant de
l'épaule. D'après Abraham Bosse.
25. Même époque. Henri de Lorraine, duc de Guise. Ce seigneur porte
des vêtements passementés d'or, le grand col en rabat point coupé
ainsi que ses triples manchettes et ses bas de bottes; son manteau est
une houppelande à manches agrémentées d'or; on lui voit la cade-
nette, c'est-à-dire la moustache tressée et enrubannée.
Van Dick. (Recueil de Gaignières.)
Peint par
1635 environ. Une dame en costume de ville; un cavalier et
une dame. Les dames avaient alors les cheveux abattus, séparés en
trois parties dont deux latérales; les bouffons étaient massés en
petites frisures, le milieu couché était coupé court sur le front;
un mouchoir bordé de dentelle, retenu par des épingles, servait de
coiffure; le col rabattu, le fichu de linon transparent, formaient ce
qu'on appelait un rabat: rabat à la reine, à la Guise, à la neige;
le vêtement ou corsage court, aisé, prit le nom de robe à la com-
modité; une dame ne sortait guère alors sans son manchon. Le
costume du cavalier, fort rapproché de celui de Henri de Lorraine,
en diffère par la simplicité des ornements, conséquence non seule-
ment du rang, mais surtout des réformes ordonnées en 1634.
D'après Abraham Bosse.
9, 5.1635-1640. Anne Hurault, marquise de Rostaing. Le cavalier