Les caracteres de Theophraste traduits du grec: avec les caracteres ou les moeurs de ce siecleChez Pierre Marteau, Libraire, 1701 - Characters and characteristics |
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... vertu : enfin , ce qui couronne l'ouvrage , & dont nous qui avons connu l'Auteur de plus prés , pouvons rendre un témoignage , on y voit une Re- ligion fincere . Cet Ouvrage , MESSIEURS , fera donc du nombre de ceux que vous avez en ...
... vertu : enfin , ce qui couronne l'ouvrage , & dont nous qui avons connu l'Auteur de plus prés , pouvons rendre un témoignage , on y voit une Re- ligion fincere . Cet Ouvrage , MESSIEURS , fera donc du nombre de ceux que vous avez en ...
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... vertu en general , & cette vertu en particulier ; quelle difference fe trouve entre la ver- SUR THEOPHRASTE . 3 jufques dans la Chaire l'on fe croit obligé ...
... vertu en general , & cette vertu en particulier ; quelle difference fe trouve entre la ver- SUR THEOPHRASTE . 3 jufques dans la Chaire l'on fe croit obligé ...
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avec les caracteres ou les moeurs de ce siecle Jean de La Bruyère. vertu en particulier ; quelle difference fe trouve entre la valeur , la force & la ma- gnanimité , les vices extrêmes par le dé- faut ou par l'excés entre lefquels chaque ...
avec les caracteres ou les moeurs de ce siecle Jean de La Bruyère. vertu en particulier ; quelle difference fe trouve entre la valeur , la force & la ma- gnanimité , les vices extrêmes par le dé- faut ou par l'excés entre lefquels chaque ...
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... vertu . En effet on luy rend ce témoignage , qu'il avoit une finguliere prudence , qu'il étoit zelé pour le bien public , laborieux , officieux , affable , bienfaisant . Ainfi au rap- port de Plutarque , lorfqu'Erefe fut acca blée de ...
... vertu . En effet on luy rend ce témoignage , qu'il avoit une finguliere prudence , qu'il étoit zelé pour le bien public , laborieux , officieux , affable , bienfaisant . Ainfi au rap- port de Plutarque , lorfqu'Erefe fut acca blée de ...
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... encore foüillée par la vanité , par le luxe , & par la fotte ambition : Un homme n'êtoit honoré fur la terre qu'à cause de sa force ou de fa vertu ; il n'êtoit point riche par des des charges ou des penfions , mais par fon champ 16 ...
... encore foüillée par la vanité , par le luxe , & par la fotte ambition : Un homme n'êtoit honoré fur la terre qu'à cause de sa force ou de fa vertu ; il n'êtoit point riche par des des charges ou des penfions , mais par fon champ 16 ...
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Common terms and phrases
affez ainfi ajoûte aprés auffi avoit ayent befoin c'eft c'eſt caufe celuy chofes choſe converfation Cour Courtifan coûtume d'étre deffus déja difcours difent differentes Diogene Laërce dire écou efprit enfans enfuite eſt étoient étoit étre faffe fage falut fans fçait fçavent fçavoir fe trouve feconde fecret felon femble femme fens fent fentimens feroit fert fervir fes amis feul feur fien fimple foible foient foin foit fomme fonge font fortune fous fouvent foy-même fpectacle fublime fuivre fujet gens goût grace hazard Hercules de Rohan homme j'ay jufques jufte l'Abé l'efprit laiffer maniere mauvaiſe mediocre ment merite modeftie mœurs monde n'eft n'eſt neanmoins neglige ouvrage paffe paffion parler penfe perfonne plaifir plufieurs pofte prefent prefque premiere puiffe quelquefois quoy raifon refte rien s'eft s'il eft s'il fe theatre Theophrafte toûjours verité vifage voit vûë
Popular passages
Page 107 - RABELAIS sont inexcusables d'avoir semé l'ordure dans leurs écrits : tous deux avaient assez de génie et de naturel pour pouvoir s'en passer, même à l'égard de ceux qui cherchent moins à admirer qu'à rire dans un auteur. Rabelais surtout est incompréhensible : son livre est une énigme, quoi qu'on veuille dire, inexplicable ; c'est une chimère, c'est le visage d'une belle femme avec des pieds et une queue de serpent, ou de quelque autre bête plus difforme; c'est un monstrueux assemblage...
Page 93 - L'on n'a guère vu, jusqu'à présent, un chef-d'œuvre d'esprit qui soit l'ouvrage de plusieurs. Homère a fait l'Iliade ; Virgile, l'Enéide ; Tite-Live, ses Décades ; et l'orateur romain ses oraisons. Il ya dans l'art un point de perfection, comme de bonté ou de maturité dans la nature : celui qui le sent et qui l'aime a le goût parfait ; celui qui ne le sent pas, et qui aime en deçà ou au delà, a le goût défectueux.
Page 302 - Celui-là chez eux est sobre et modéré qui ne s'enivre que de vin; l'usage trop fréquent qu'ils en ont fait le leur a rendu insipide, ils cherchent à réveiller leur g'oût déjà éteint par des eaux-de-vie et par toutes les liqueurs les plus violentes; il ne manque à leur débauche que de boire de l'eau-forte.
Page 168 - Il ya telle femme qui anéantit ou qui enterre son mari , au point qu'il n'en est fait dans le monde aucune mention : vit-il encore ? ne vit-il plus ? on en doute. Il ne sert dans sa famille qu'à montrer l'exemple d'un silence timide et d'une parfaite soumission. Il ne lui est dû ni douaire ni conventions; mais à cela près, et qu'il n'accouche pas, il est la femme, et elle le mari.
Page 105 - Ce sexe va plus loin que le nôtre dans ce genre d'écrire. Elles trouvent sous leur plume des. tours et des expressions qui souvent en nous ne sont l'effet que d'un long travail et d'une pénible recherche ; elles sont heureuses dans le choix des termes, qu'elles placent si juste...
Page 298 - ... martyr de son ambition, il a une triste circonspection dans sa conduite et dans ses discours, une raillerie innocente, mais froide et contrainte, un ris forcé, des caresses contrefaites, une conversation interrompue, et des distractions fréquentes. Il a une profusion, le dirai-je? des torrents de louanges pour ce qu'a fait ou ce qu'a dit un homme placé et qui est en.
Page 191 - ... une chose vous manque, c'est l'esprit : ce n'est pas tout ; il ya en vous une chose de trop, qui est l'opinion d'en avoir plus que les autres : voilà la source de votre pompeux galimatias, de vos phrases embrouillées, et de vos grands mots qui ne signifient rien.
Page 115 - Racine se conforme aux nôtres': celui-là peint les hommes comme ils devraient être; celui-ci les peint tels qu'ils sont: il ya plus dans le premier de ce que l'on admire, et de ce que l'on doit même imiter; il ya plus dans le second de ce que l'on...
Page 106 - J'ai lu Malherbe et Théophile. Ils ont tous deux connu la nature, avec cette différence que le premier, d'un style plein et uniforme, montre tout à la fois ce qu'elle a de plus beau et de plus noble, de plus naïf et de plus simple ; il en fait la peinture ou l'histoire. L'autre, sans choix, sans exactitude, d'une plume libre et inégale, tantôt charge...
Page 255 - Tout le monde connaît cette longue levée qui borne et qui resserre le lit de la Seine, du côté où elle entre à Paris avec la Marne qu'elle vient de recevoir : les hommes s'y baignent au pied pendant les chaleurs de la canicule ; on les voit de fort près se jeter dans l'eau, on les en voit sortir : c'est un amusement. Quand cette saison n'est pas venue, les femmes de la ville ne s'y promènent pas encore ; et quand elle est passée, elles ne s'y promènent plus.