L'an mille: formation de la légende de l'an mille état de la France, de l'an 950 à l'an 1050 |
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abbayes abbé Abbon archevêque avaient barbares basilique bois Bourgogne chanoines chanson de Roland CHAPITRE Charlemagne chartes château choses chrétiens chronique chroniqueurs ciel clercs clergé Cluny comète commencement du onzième comte concile construction croyance devait divine dixième siècle donjon ecclésiastiques écoles églises époque évêques fin du monde Fleury Flodoard forme fossé Foulques Foulques Nerra Gaules Gerbert guerre Guibert de Nogent Guillaume Histoire historiens hommes Hugues Hugues Capet Jérusalem Jésus-Christ jour jugement Jules Quicherat l'an mille l'Antechrist l'Apocalypse l'architecture l'Église l'ennemi l'histoire laïques Lanfranc langue légende livre machine ment mille ans millénaires monastère mort moyen âge nombre Normandie Odon Odon de Cluny onzième siècle Ormazd paix passé peuple populations premier Raoul Glaber réforme règne Reims religieux Remi d'Auxerre renaissance reste Robert Romains ruine saint Jean saint Maieul Saint-Martin Sarrasins savants science seigneurs sera serfs seul sorte terre terreurs de l'an tion tour trêve de Dieu trouve voûte Yima
Popular passages
Page 201 - On essaya dans la même province un moyen dont nous ne croyons pas qu'on se fût jamais avisé ailleurs : beaucoup de personnes mêlaient une terre blanche semblable à l'argile, avec ce qu'elles avaient de farine ou de son, et elles en formaient des pains pour satisfaire leur faim cruelle. C'était le seul espoir qui leur restât d'échapper à la mort, et le succès ne répondit...
Page 200 - Un homme vint un jour y demander l'hospitalité avec sa femme, et se reposa quelques instants. Mais en jetant les yeux sur tous les coins de la cabane, il y vit des têtes d'hommes, de femmes et d'enfants. Aussitôt il se trouble, il pâlit, il veut sortir; mais son hôte cruel s'y oppose, et prétend le retenir malgré lui. La crainte de la...
Page 196 - Italie, se répandit dans les Gaules , et n'épargna pas davantage les peuples de l'Angleterre. Tous les hommes en ressentaient également les atteintes. Les grands, les gens de condition moyenne et les pauvres, tous avaient la bouche également affamée et la pâleur sur le front, car la violence des grands avait enfin cédé aussi à la disette commune.
Page 68 - C'était une confédération de petits souverains , de petits despotes , inégaux entre eux et ayant , les uns envers les autres , des devoirs et des droits , mais investis dans leurs propres domaines , sur leurs sujets personnels et directs , d'un pouvoir arbitraire et absolu.
Page 299 - S'ils commettent quelque délit, ils en « sont quittes pour une amende légalement fixée ; « et quant aux levées d'argent qu'on a coutume « d'infliger aux serfs, ils en sont entièrement
Page 31 - Et après que mille ans seront accomplis, Satan sera délié; il sortira de sa prison, et il séduira les nations qui sont aux quatre coins du monde, Gog et Magog; et il les assemblera au combat et leur nombre égalera celui du sable de la mer.
Page 199 - Les membres étaient déchirés, grillés au feu et dévorés ; d'autres, fuyant leur pays pour fuir aussi la famine, recevaient l'hospitalité sur les chemins, et leurs hôtes les égorgeaient la nuit pour en faire leur nourriture. Quelques autres présentaient à des enfants un œuf ou une pomme pour les attirer à l'écart, et ils les immolaient à leur faim. Les cadavres furent déterrés en beaucoup d'endroits pour servir à ces tristes repas.
Page 46 - Mille ans après que la Vierge a donné le Seigneur au monde , Les hommes se précipitent dans les plus funestes erreurs. Cédant à l'attrait de la variété , Nous prétendons régler nos mœurs sur la mode nouvelle , Et cet amour imprudent de la nouveauté nous entraîne au milieu des dangers. Les siècles passés ne sont plus qu'un objet de risée pour le nôtre. Un mélange de frivolité et d'infamie vient corrompre nos coutumes; Désormais les esprits ont perdu tous les goûts sérieux, et...
Page 201 - ... déchirer leur proie. Comme on ne pouvait donner à tous les morts une sépulture particulière , à cause de leur grand nombre, des hommes pleins de la grâce de Dieu creusèrent dans quelques endroits des fosses, communément nommées charniers, où l'on jetait cinq cents corps , et quelquefois plus quand ils pouvaient en contenir davantage.
Page 202 - Les ornemens des églises furent sacrifiés aux besoins des pauvres. On consacra au même usage les trésors qui avaient été depuis long-temps destinés à cet emploi, comme nous le trouvons écrit dans les décrets des Pères. Mais la juste vengeance du ciel n'était point satisfaite encore; et dans beaucoup d'endroits, les trésors des églises ne purent suffire aux nécessités des pauvres. Souvent même, quand ces malheureux, depuis long-temps consumés par la faim , trouvaient le moyen de...