Conférences faites aux matinées classiques du Théâtre national de l'Odéon, Volume 1A. Cremieux., 1889 - Drama |
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Page 37
... pères n'y avaient point vus , que leurs auteurs eux - mêmes ne savaient pas qu'ils y avaient mis . Mais ce qui les fait grandes parmi toutes ces variations , c'est ce qu'elles conservent d'identique à elles - mêmes ; et c'est ce qui ...
... pères n'y avaient point vus , que leurs auteurs eux - mêmes ne savaient pas qu'ils y avaient mis . Mais ce qui les fait grandes parmi toutes ces variations , c'est ce qu'elles conservent d'identique à elles - mêmes ; et c'est ce qui ...
Page 59
... père Thésée dont l'absence prolongée l'inquiète . Thésée est absent ; ce n'est rien en apparence : c'est toute la pièce . Hippolyte nous laisse entendre qu'il aime une jeune fille qu'il ne peut épouser , Aricie ; et nous apprenons ...
... père Thésée dont l'absence prolongée l'inquiète . Thésée est absent ; ce n'est rien en apparence : c'est toute la pièce . Hippolyte nous laisse entendre qu'il aime une jeune fille qu'il ne peut épouser , Aricie ; et nous apprenons ...
Page 63
... inquiétudes ; mais il a son plan . Il est généreux d'abord par nature ; de plus , il est honnête , et il a un vague soupçon que son père Thésée a usurpé le trône par une adop- tion clandestine ; et , comme il est amoureux , 63 -
... inquiétudes ; mais il a son plan . Il est généreux d'abord par nature ; de plus , il est honnête , et il a un vague soupçon que son père Thésée a usurpé le trône par une adop- tion clandestine ; et , comme il est amoureux , 63 -
Page 66
... père et qu'il est votre époux ? ... - Ah ! cruel ! tu m'as trop entendue . Je t'en ai dit assez pour te tirer d'erreur . Eh bien ! connais donc Phèdre et toute sa fureur . J'aime . Ne pense pas qu'au moment que je t'aime , Innocente à ...
... père et qu'il est votre époux ? ... - Ah ! cruel ! tu m'as trop entendue . Je t'en ai dit assez pour te tirer d'erreur . Eh bien ! connais donc Phèdre et toute sa fureur . J'aime . Ne pense pas qu'au moment que je t'aime , Innocente à ...
Page 68
... ! ... et voici le sophisme qui ouvre la porte à la calomnie : Thésée punira légèrement un père n'est jamais bien sévère pour son fils . Il le faut pour vos enfants : Le crime d'une mère est un pesant fardeau . Il 68 -
... ! ... et voici le sophisme qui ouvre la porte à la calomnie : Thésée punira légèrement un père n'est jamais bien sévère pour son fils . Il le faut pour vos enfants : Le crime d'une mère est un pesant fardeau . Il 68 -
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 221 - Apprenez enfin qu'un gentilhomme qui vit mal est un monstre dans la nature ; que la vertu est le premier titre de noblesse ; que je regarde bien moins au nom qu'on signe qu'aux actions qu'on fait, et que je ferais plus d'état du fils d'un crocheteur qui serait honnête homme, que du fils d'un monarque qui vivrait comme vous.
Page 71 - J'ai voulu, devant vous exposant mes remords, Par un chemin plus lent descendre chez les morts. J'ai pris, j'ai fait couler dans mes brûlantes veines Un poison que Médée apporta dans Athènes./ Déjà jusqu'à mon cœur le venin parvenu Dans ce cœur expirant jette un froid inconnu; Déjà je ne vois plus qu'à travers un nuage Et le ciel et l'époux que ma présence outrage; I Et la mort, à mes yeux dérobant la clarté, ' ">> Rend au jour, qu'ils souillaient, toute sa pureté.
Page 66 - Oui , prince , je languis , je brûle pour Thésée : Je l'aime, non point tel que l'ont vu les enfers, Volage adorateur de mille objets divers , Qui va du dieu des morts déshonorer la couche; Mais fidèle, mais fier, et même un peu farouche, Charmant , jeune , traînant tous les cœurs après soi , Tel qu'on dépeint nos dieux , ou tel que je vous voi.
Page 279 - Hélas ! lorsque j'y pense, Elle ne manquait pas une seule audience. Jamais, au grand jamais, elle ne me quitta, Et Dieu sait bien souvent ce qu'elle en rapporta : Elle eût du buvetier emporté les serviettes, Plutôt que de rentrer au logis les mains nettes (1).
Page 61 - Sous les lois de l'hymen je m'étais engagée, Mon repos, mon bonheur semblait être affermi, Athènes me montra mon superbe ennemi. Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue.
Page 70 - Chaque mot sur mon front fait dresser mes cheveux. Mes crimes désormais ont comblé la mesure. Je respire à la fois l'inceste et l'imposture. Mes homicides mains, promptes à me venger, Dans le sang innocent brûlent de se plonger. Misérable! et je vis? et je soutiens la vue De ce sacré Soleil dont je suis descendue? J'ai pour aïeul le père et le maître des Dieux; Le ciel, tout l'univers est plein de mes aïeux.
Page 122 - Le sort qui de l'honneur nous ouvre la barrière Offre à notre constance une illustre matière ; II épuise sa force à former un malheur Pour mieux se mesurer avec notre valeur ; Et, comme il voit en nous des âmes peu communes, Hors de l'ordre commun, il nous fait des fortunes.
Page 64 - Moi-même, pour tout fruit de mes soins superflus, Maintenant je me cherche et ne me trouve plus. Mon arc, mes javelots, mon char, tout m'importune; Je ne me souviens plus des leçons de Neptune; Mes seuls gémissements font retentir les bois, Et mes coursiers oisifs ont oublié ma voix.
Page 66 - Ni que du fol amour qui trouble ma raison Ma lâche complaisance ait nourri le poison ; Objet infortuné des vengeances célestes , Je m'abhorre encor...
Page 134 - Ah! qu'une femme demoiselle est une étrange affaire ! et que mon mariage est une leçon bien parlante à tous les paysans qui veulent s'élever au-dessus de leur condition, et s'allier', comme j'ai fait, à la maison d'un gentilhomme!