Poésies philosophiques et descriptives des auteurs qui se sont distingués dans le dix-huitième siècle |
Common terms and phrases
accens aime Ainfi Amant Apollon auffi avez ceffé beau beauté befoin bonheur Bonneville Booz c'eft C'eſt ceffé de vivre champs chante charme cher Ciel cieux cœur confoler couronné Déferteurs de Vénus déferts Dieu Dieux difcours difpute diftingué doux efprit enfans eſt facré fage faifit faint fans fans art favante fcène fecret fein fenfible fens fentimens fentir Ferney feul feux fiècle filence fils Florian foit foleil font forêts fous fouvent FRANÇOIS DE NEUFCHATEAU fublime fuccès fuis fujet fur-tout gloire goût grace heureuſe heureux jeune jour jufte l'ame l'amour l'Auteur l'efprit l'Univers laiffe Langeac loix long-tems Melpomène moiffons Molière Monfieur mort mouffe mufe n'a jamais enflammés n'eft naiffant noble Noëmi paffions PAYSAN penfer penſée Philofophie plaifir plaifirs Plaute pleurs Poéfie Poëme Poëte printems raiſon refpect Rivarol Ruth SEIGNEUR ſes ſon talent tems tendre théâtre tombeau trifte vertus voix Voltaire yeux
Popular passages
Page 243 - C'est de lui que nous vient cet art ingénieux De peindre la parole et de parler aux yeux ; Et par les traits divers de figures tracées, Donner de la couleur et du corps aux pensées.
Page 28 - Hier sur un bûcher, demain sur un autel. Le jeune Antinous eut autrefois des prêtres. Nous rions maintenant des mœurs de nos ancêtres; Et qui rit de nos mœurs ne fait que prévenir Ce qu'en doivent penser les siècles à venir.
Page 23 - Tous ces demi-savants gouvernés par la mode, Ces gens qui, pleins de feu, peut-être pleins d'esprit.
Page 27 - Sont au pied de son trône; et, tenant dans leurs mains Mille riens enfantés par un pouvoir magique, Nous les montrent de loin sous des verres d'optique. Autour d'eux, nos vertus, nos biens, nos maux divers, En bulles de savon sont épars dans les airs; Et le souffle des vents y promène...
Page 23 - Êtes-vous disputeurs, mes amis? Voyagez. Qu'un jeune ambitieux ait ravagé la terre, Qu'un regard de Vénus ait allumé la guerre, Qu'à Paris, au palais, l'honnête citoyen Plaide pendant vingt ans pour un mur mitoyen ; Qu'au fond d'un...
Page 22 - Vingt têtes, vingt avis; nouvel an, nouveau goût; Autre ville, autres mœurs ; tout change, on détruit tout. Examine pour toi ce que ton voisin pense : Le plus beau droit de l'homme est cette indépendance ; Mais ne dispute point; les desseins éternels, Cachés au sein de Dieu, sont trop loin des mortels. Le peu que nous savons d'une façon certaine, Frivole comme nous, ne vaut pas tant de peine.
Page 10 - O toi ! fille des cieùx , que l'univers adore , Toi qu'il faut que l'on craigne , ou qu'il faut qu'on implore, Sainte Religion! dont le regard descend Du créateur à l'homme, et de l'être au néant, Montre-nous cette chaîne adorable et cachée, Par la main de Dieu même à son trône attachée , Qui , pour notre bonheur , unit la terre au ciel , Et balance le monde aux pieds de l'Éternel.
Page 13 - De mon fils à tes loix foumets la deftinée ; Que par toi de fon être étendant le lien, Mon fils , pour être heureux , foit homme & Citoyen. Loin d'ici les mortels , dont la folle prudence Refufe à leur pays le prix de leur naiflance , Et qui prêts à brûler des plus coupables feux...
Page 9 - L'homme peut le borner, ou même le détruire. Que son fier ascendant soit dompté par tes soin» : Transforme pour ton fils les vertus en besoins. O toi ! fille des cieùx , que l'univers adore , Toi qu'il faut que l'on craigne , ou qu'il faut qu'on implore, Sainte Religion! dont le regard descend Du créateur à l'homme, et de l'être au néant, Montre-nous cette chaîne adorable et cachée, Par la main de Dieu même à...
Page 8 - De mon vaifteau du moins , que les triftes débris , Epars fur les écueils , en écartent mon fils ; Je le vois , en mourant , s'éloigner du rivage. Ah ! s'il arrive au port, je bénis mon naufrage.