Point de bureau d'octroi qu'autant l'on appréhende Et qui laisse passer si peu de contrebande. LE CONTRE. Il est vrai qu'on a peine à faire un bachelier, Par ne sortir de là qu'à peu près hébêté? LE POUR. Allons!... laissez dormir la grasse matinée Votre jeune homme, et l'on verra, Ce que pour son bonheur il en arrivera. Et s'il perd tout son temps à des plaisirs frivoles, LE CONTRE. Ah! quand même d'un fils on n'est pas satisfait, Pour consoler nos ans et réparer ses torts. Le bon vouloir de l'homme aplanit maints obstacles; La volonté de Dieu fait toujours des miracles. Je m'arrête... Et pourtant, selon mon premier jet, Mais sur bien des longueurs nous trompe l'écritoire, Malgré mon désir de vous plaire, J'ai peut-être fort inal donné suite à mon plan. Auquel j'ai, parmi vous, grand peine à satisfaire, Concluons de mon verbiage, Puisqu'en tout et partout l'excès est un défaut, PIÈCES DONT L'ACADÉMIE A VOTÉ L'IMPRESSION. RAPPORT SUR LE LIVRE DE M. BURGUY, INTITULÉ : GRAMMAIRE DE LA LANGUE D'OIL OU GRAMMAIRE DES DIALECTES FRANÇAIS AUX XII ET XIII SIÈCLES; suivie d'un glossaire contenant tous les mots de l'ancienne langue qui se trouvent dans l'ouvrage. Par M. DARTOIS. (Berlin, 1853.) Le volume dont j'essaie de rendre compte n'est qu'une partie de cet important ouvrage. Après une courte préface, suivie de l'indication des livres scientifiques et des textes cités par l'auteur, ce premier volume renferme : 1° Une introduction, où, après quelques mots sur les langues en général, M. Burguy expose et discute les opinions des savants sur les origines des langues romanes, et finit par donner ces langues comme un déve |