Œuvres de Bossuet, Volume 1Firmin Didot frères, 1841 |
Other editions - View all
Common terms and phrases
Achab animaux avaient avons Babylone Bossuet c'est-à-dire cause cerveau choses chrétiens Christ cœur conseils corps d'Israël David dessein devant Dieu dieux divine doit donne Eccl Égypte empereurs empire enfants ennemis esprits établi éternel Ezech Ézéchias fils force genre humain Gentils gloire gouvernement Grèce guerre hommes Ibid Isaïe Israël jamais Jéroboam Jérusalem Jésus-Christ Joab Juda jugement Juifs justice l'âme l'autre l'Église l'Égypte l'empire l'homme laisse liberté lui-même main Matth ment Moïse monde mort mouvement n'y a rien Nabuchodonosor nation nature nerfs non-seulement objets Paralip parler paroles passions pensées père Perses peuple de Dieu premier prince prophètes puissance quæ raison règne religion reste Roboam rois Romains Rome royaume royaume d'Israël royaume de Juda sacré sage sagesse saint Paul Salomon sang Saül Seigneur sensations sentiment sera seul sorte Syrie temple terre tion tribu de Juda trouve vérité veut voit XVII XXII
Popular passages
Page 304 - Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C'est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Page xv - ... seul fondement on approuve et on rejette tout ce qu'on veut, sans songer qu'outre nos idées claires et distinctes, il y en a de confuses et de générales qui ne laissent pas d'enfermer des vérités si essentielles, qu'on renverserait tout en les niant. Il s'introduit, sous ce prétexte, une liberté de juger, qui fait que, sans égard à la tradition, on avance témérairement tout ce qu'on pense...
Page 304 - Maître, quel est le premier de tous les commandements? Jésus lui répondit: Le premier de tous les commandements est celui-ci: Écoute, Israël; le Seigneur ton Dieu est le seul Dieu, et tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force: voilà le premier commandement. Et le second, qui lui est semblable, est celui-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même 1.
Page 268 - Dieu qui a fait l'enchaînement de l'univers, et qui, tout-puissant par luimême, a voulu, pour établir l'ordre, que les parties d'un si grand tout dépendissent les unes des autres ; ce même Dieu a voulu aussi que le cours des choses humaines eût sa suite et ses proportions : je veux dire que les hommes et les nations ont eu des qualités proportionnées à l'élévation à laquelle ils...
Page 268 - Ainsi, quand vous voyez passer comme en un instant devant vos yeux, je ne dis pas les rois et les empereurs, mais ces grands empires qui ont fait trembler tout l'univers ; quand vous voyez les Assyriens anciens et nouveaux, les Mèdes, les Perses, les Grecs, les Romains, se présenter devant vous successivement, et...
Page 302 - ... notre ignorance. Ce qui est hasard à l'égard de nos conseils incertains , est un dessein concerté dans un conseil plus haut, c'est-à-dire, dans ce conseil éternel qui renferme toutes les causes et tous les effets dans un même ordre. De cette sorte tout concourt à la même fin ; et c'est faute d'entendre le tout, que nous trouvons du hasard ou de l'irrégularité dans les rencontres particulières. Par là se vérifie ce que dit l'apôtre ' , que « Dieu v est heureux et le seul puissant...
Page 265 - Nos passions désordonnées, notre attachement à nos sens , et notre orgueil indomptable en sont la cause. Nous aimons mieux tout risquer, que de nous contraindre : nous aimons mieux croupir dans notre ignorance que de l'avouer : nous aimons mieux satisfaire une vaine curiosité, et nourrir dans notre esprit indocile la liberté de penser tout ce qu'il nous plaît , que de ployer sous le joug de l'autorité divine.
Page 231 - Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes, et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu ! Voici, votre demeure va devenir déserte.
Page 270 - Par ce moyeu tous les arts venaient à leur perfection : l'honneur qui les nourrit s'y mêlait partout : un faisait mieux ce qu'on avait toujours vu faire , et à quoi on s'était uniquement exercé dès son enfance. Mais il y avait une occupation qui devait être commune ; c'était l'étude des lois et de la sagesse. L'ignorance de la religion et de la police du pays n'était excusée en aucun état. Au reste , chaque profession avait son canton qui lui était assigné.
Page 285 - ... rendre son nom plus fameux que celui de Bacchus, il entra dans les Indes, où il poussa ses conquêtes plus loin que ce célèbre vainqueur. Mais celui que les déserts, les fleuves et les montagnes n'étaient pas capables d'arrêter, fut contraint de céder à ses soldats rebutés qui lui demandaient du repos. Réduit à se contenter des superbes monuments qu'il laissa sur...