De l'accord de la philosophie avec la religion |
Common terms and phrases
aime amour avoient avoit beau belles ames bienfaits bonheur Bossuet c'étoit calme chrétienne cipes citoyen civile cœur connoître consolations crainte crédit public crimes culte déja Diderot Dieu Dirai-je durable écrivains enfans étoient étoit excès fanatisme fanatisme religieux fausse philosophie foible foiblesse fonde la morale force physique génie gion gouvernemens gouvernement guerre habitans Helvétius heureux hommes idées jouissances l'ame l'amour l'Eglise l'équilibre l'esprit l'Etat l'expérience l'homme l'humanité l'impiété l'ordre laisser ligion lois losophie Lycurgue malheurs ment ministres modération mœurs Montesquieu montre morale religieuse nations nouvelle philosophie paix paroît passions patrie pensées peuples philo philoso plaisir plaisirs politique premier consul prince principes puissance raison religion rence république françoise respect rétablissement reux royauté s'il sage saine philosophie salutaire sance sang froid sentimens religieux sentiment seroit seule siècle siècle de lumières sions sophie souf stabilité des Etats sur-tout sûreté talens tion tisme toyens tranquillité vengeance vertu Voltaire vrai patriote vraie gloire
Popular passages
Page 113 - L'existence de la divinité puissante, intelligente, bienfaisante, prévoyante et pourvoyante, la vie à venir, le bonheur des justes, le châtiment des méchants, la sainteté du contrat social et des lois; voilà les dogmes positifs.
Page 113 - Sans pouvoir obliger personne à les croire, il peut bannir de l'État quiconque ne les croit pas ; il peut le bannir, non comme impie, mais comme insociable, comme incapable d'aimer sincèrement les lois, la justice et d'immoler au besoin sa vie à son devoir.
Page 113 - Il ya donc une profession de foi purement civile dont il appartient au souverain de fixer les articles, non pas précisément comme dogmes de religion, mais comme sentiments de sociabilité, sans lesquels il est impossible d'être bon citoyen ni sujet fidèle. Sans pouvoir obliger personne à les croire, il...
Page 123 - L'homme,x en entrant dans le monde, n'est qu'une masse organisée et sensible; il reçoit de tout ce qui l'environne et de ses besoins cet esprit qui sera peut-être celui d'un Locke ou d'un Montesquieu, ce génie qui maîtrisera les éléments et mesurera les cieux. « L'homme est sensible au plaisir et à la...
Page 64 - Gengiskan, qui ont dévasté l'Asie ; et nous verrons que nous devons au christianisme, et dans le gouvernement un certain droit politique, et dans la guerre un certain droit des gens, que la nature humaine ne saurait assez reconnaître.
Page 114 - Je ne sais pourquoi l'on veut attribuer au progrès de la philosophie la belle morale de nos livres. Cette morale, tirée de l'Évangile, étoit chrétienne avant d'être philosophique.
Page 87 - ... Ainsi notre commerce reprendra le rang qui lui est dû ; ainsi se fortifieront les liens qui attachent à notre cause les peuples éclairés du continent de l'Europe; ainsi...
Page 183 - Il ne faut pas laisser au jugement de chacun la connaissance de son devoir; il le lui faut prescrire, non pas le laisser choisir à son discours; autrement, selon l'imbécillité et variété infinie de nos raisons et opinions, nous nous forgerions enfin des devoirs qui nous mettraient à nous manger les uns les autres, comme dit Épicure.
Page 65 - Ils sentiraient très-bien les droits de la défense naturelle. Plus ils croiraient devoir à la religion , plus ils penseraient devoir à la patrie. Les principes du christianisme , bien gravés dans le cœur, seraient infiniment plus forts , que ce faux honneur des monarchies , ces vertus humaines des républiques , et cette crainte servile des états despotiques.
Page 62 - Montesquieu, a tout en paroissant n'avoir « d'autre objet que la félicité de l'autre « vie ,. elle fait encore notre bonheur