Essai sur la philosophie de Duns Scot

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E. Thorin, 1888 - 296 pages
 

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Popular passages

Page 152 - ... et, pour ce qu'il n'ya pas moins de répugnance que le plus parfait soit une suite et une dépendance du moins parfait, qu'il y en a que de rien procède quelque chose, je ne la pouvais tenir non plus de moi-même...
Page 189 - Et celui de la raison suffisante, en vertu duquel nous considérons qu'aucun fait ne saurait se trouver vrai, ou existant, aucune énonciation véritable, sans qu'il y ait une raison suffisante, pourquoi il en soit ainsi et non pas autrement. Quoique ces raisons le plus souvent ne puissent point nous être connues.
Page 77 - Mais qu'est-ce donc que je suis? Une chose qui pense : qu'est-ce qu'une chose qui pense, c'est-à-dire une chose qui doute, qui entend, qui conçoit, qui affirme, qui nie, qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi, et qui sent?
Page 73 - In hoc enim aliquis percipit se animam habere et vivere, et esse, quod percipit se sentire et intelligere et alia huiusmodi vitae opera exercere...
Page 265 - Dieu ne peut avoir aucunes bornes, puis aussi en considérant que notre esprit est fini, et créé de telle nature qu'il peut concevoir comme possibles les choses que Dieu a voulu être véritablement possibles, mais non pas de telle...
Page 265 - Et encore que Dieu ait voulu que quelques vérités fussent nécessaires, ce n'est pas à dire qu'il les ait nécessairement voulues; car c'est tout autre chose de vouloir qu'elles fussent nécessaires, et de le vouloir nécessairement, ou d'être nécessité à le vouloir.
Page 100 - ... parce qu'étant libres, nous pouvons déterminer, et nous déterminons, en effet, à des biens particuliers, et par conséquent à de faux biens, le bon amour que Dieu ne cesse point d'imprimer en nous tant qu'il ne cesse point de nous conserver.
Page 91 - Ainsi en tant que nous recevons nos perfections finies des siennes qui sont infinies, nous en sommes affectés immédiatement. Et c'est ainsi que notre esprit est affecté immédiatement par les idées éternelles qui sont en Dieu, lorsque notre esprit a des pensées qui s'y rapportent, et qui en participent. Et c'est dans ce sens que nous pouvons dire, que notre esprit voit tout en Dieu.
Page 131 - De sorte qu'on peut entendre que toutes ces facultés ne sont au fond que la même âme , qui reçoit divers noms à cause de ses différentes opérations.
Page 166 - ... je croirais faire un blasphème que de croire en vous quelque composition. Mais c'est moi , ombre de l'unité, qui ne suis jamais entièrement un. Non , je ne suis qu'un amas et un tissu de pensées successives et imparfaites.

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