SophocleHachette & cir, 1896 - 389 pages |
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acte Ajax Antigone assez Athéniens Atrides beautés Brumoy caractère CEDIPE Chénier chœur chose Chrysothémis Cicéron cité Clytemnestre Créon critique d'Achille d'Agamemnon d'Ajax d'Antigone d'Athènes d'Attius d'Edipe d'Égisthe d'Électre d'Eschyle d'Euripide d'Hercule d'Oreste d'Ulysse Déjanire dénoûment dessein dieux discours divine douleur doute dramatique drame Edipe Égisthe Électre enfants Eschyle Euripide fable fatalité fille fils fragm frappé frère græc Harpe Hercule héros heureux Homère homme imitation Ismène Jocaste l'art l'auteur l'OEdipe à Colone Laïus Lemnos lui-même malheur ment mort Mycènes Néoptolème OEdipe Oreste ouvrages paroles parricide passage passion pathétique peinture pensée père personnage peut-être Philoctète phocle pièce pleurs poésie poëte poëte grec Polynice Pylade représentation reste s'est scène Schol scoliaste semble sentiments seul sœur Sophocle sort spectateur sujet Télamon terrible Teucer théâtre Thébains Thèbes Thésée tion tombeau touchante Trachiniennes traduction trag tragédie grecque tragique traits Troie trouve Troyens Ulysse vérité vieillard Voltaire Voyez plus haut
Popular passages
Page 271 - Du Christ avec ardeur Jeanne baisait l'image ; Ses longs cheveux épars flottaient au gré des vents ; Au pied de l'échafaud, sans changer de visage, Elle s'avançait à pas lents. Tranquille elle y monta ; quand, debout sur le faîte, Elle vit ce bûcher qui Fallait dévorer, Les bourreaux en suspens, la flamme déjà prête, Sentant son cœur faillir, elle baissa la tête, Et se prit à pleurer.
Page 162 - Voilà donc quels vengeurs s'arment pour ta querelle, Des prêtres, des enfants, ô Sagesse éternelle! Mais, si tu les soutiens, qui peut les ébranler? Du tombeau, quand tu veux, tu sais nous rappeler; Tu frappes et guéris, tu perds et ressuscites. Ils ne s'assurent point en leurs propres mérites, Mais en ton nom sur eux.
Page 182 - N'eut jamais aucun droit d'occuper cette place. CARLOS. Se pare qui voudra des noms de ses aïeux : Moi, je ne veux porter que moi-même en tous lieux : Je ne veux rien devoir à ceux qui m'ont fait naître, Et suis assez connu sans les faire connaître. Mais, pour en quelque sorte obéir à vos lois, Seigneur, pour mes parents je nomme mes exploits ; Ma valeur est ma race, et mon bras est mon père.
Page 155 - Attachés sans relâche à cet ordre sublime, Vertueux sans mérite et vicieux sans crime, Qu'on massacre les rois, qu'on brise les autels, C'est la faute des dieux, et non pas des mortels...
Page 105 - O douce parole, après tant d'années de silence et de douleur sans consolation ! ô mon fils! quel malheur, quelle tempête, ou plutôt quel vent favorable t'a conduit ici pour finir mes maux ! Il me répondit : Je suis de l'île de Scyros; j'y retourne; on dit que je suis fils d'Achille : tu sais tout. Des paroles si courtes ne contentaient pas ma curiosité; je lui dis : O fils d'un père que j'ai tant aimé!
Page 118 - Ah! qu'as-tu dit, mon fils? Rends-moi cet arc ; je suis trahi! ne m'arrache pas la vie. Hélas ! il ne répond rien ; il me regarde tranquillement, rien ne le touche.
Page 210 - Oui, tu seras un jour, chez la race nouvelle, De l'amour filial le plus parfait modèle. Tant qu'il existera des pères malheureux, Ton nom consolateur sera sacré pour eux ; II peindra la vertu , la pitié douce et tendre : Jamais sans tressaillir ils ne pourront l'entendre.
Page 155 - D'un astre impérieux doit suivre les caprices. Et Delphes, malgré nous, conduit nos actions > Au plus bizarre effet de ses prédictions ? L'âme est donc toute esclave : une loi souveraine Vers le bien ou le mal incessamment l'entraîne. Et nous ne recevons ni crainte ni désir De cette liberté qui n'a rien à choisir. Attachés sans relâche à cet ordre sublime, Vertueux sans mérite, et vicieux sans crime.
Page 118 - Faut-il que je sois trahi par le fils « d'Achille? Il m'enlève l'arc sacré d'Hercule; il veut me « traîner dans le camp des Grecs pour triompher de « moi ; il ne voit pas que c'est triompher d'un mort, d'une
Page 82 - Je te perds. Une plaie ardente, envenimée, Me ronge; avec effort je respire, et je crois Chaque fois respirer pour la dernière fois. Je ne parlerai pas: adieu! Ce lit me blesse, Ce tapis qui me couvre accable ma faiblesse; Tout me pèse et me lasse. Aide-moi, -.je me meurs. Tourne-moi sur le flanc. Ah! j'expire!