Œuvres de Blaise Pascal, Volume 2Lefèvre, 1819 - Mathematics |
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... cause de la religion , avoient grand soin de contester ou de dissimuler le mérite de cet ouvrage . En 1687 , le père Bouhours publia ses Entretiens sur la manière de bien penser dans les ouvrages d'esprit . Ce n'est que le Traité des ...
... cause de la religion , avoient grand soin de contester ou de dissimuler le mérite de cet ouvrage . En 1687 , le père Bouhours publia ses Entretiens sur la manière de bien penser dans les ouvrages d'esprit . Ce n'est que le Traité des ...
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... causes de l'incrédulité moderne . La matière que Pascal avoit entrepris de traiter a été souvent discutée avant lui . Le christianisme a été combattu dès son origine , et dans tous les siècles écoulés depuis son établissement : il a ...
... causes de l'incrédulité moderne . La matière que Pascal avoit entrepris de traiter a été souvent discutée avant lui . Le christianisme a été combattu dès son origine , et dans tous les siècles écoulés depuis son établissement : il a ...
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... cause de tous les troubles de la France . Ces troubles vont toujours croissant . Loin de chercher à les cal- mer , on s'en fait des triomphes . En 1572 , on frappe à Rome une médaille pour consacrer le souvenir de la nuit du 24 août de ...
... cause de tous les troubles de la France . Ces troubles vont toujours croissant . Loin de chercher à les cal- mer , on s'en fait des triomphes . En 1572 , on frappe à Rome une médaille pour consacrer le souvenir de la nuit du 24 août de ...
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... , et qui n'aiment à soutenir que les causes désespérées , par une espèce de manie , ou de maladie morale , dont nous avons eu trop d'exemples . sant au hasard à décider entre elles de la victoire AUX PENSÉES DE PASCAL . xxiij *
... , et qui n'aiment à soutenir que les causes désespérées , par une espèce de manie , ou de maladie morale , dont nous avons eu trop d'exemples . sant au hasard à décider entre elles de la victoire AUX PENSÉES DE PASCAL . xxiij *
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... cause : 1o . Les Pensées de Pascal , publiées en 1669 . 2o . Le Discours sur l'Histoire universelle , de Bossuet , en 1682 . 3o . Les Quatre Dialogues sur l'immortalité de l'áme , sur l'Existence de Dieu , sur la Providence et sur la ...
... cause : 1o . Les Pensées de Pascal , publiées en 1669 . 2o . Le Discours sur l'Histoire universelle , de Bossuet , en 1682 . 3o . Les Quatre Dialogues sur l'immortalité de l'áme , sur l'Existence de Dieu , sur la Providence et sur la ...
Contents
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Common terms and phrases
admirable arriver assez auroit avoient avoit BLAISE PASCAL caché charnels chercher choses circoncision cœur concupiscence connoissance connoissent connoître consiste contraire contrariétés corps croire définir déisme démontrer devoir Dieu différence dire discours disent divertissement doctrine doit ennemis Énoch Épictète ère vulgaire esprit état éternel étoient étoit eût fausse faux figure foiblesse force Gentils géométrie gloire grandeur hommes Ibid indivisibles infi infinité jamais jésuites Jésus-Christ juger Juifs juste justice l'âme l'art de persuader l'autre l'Écriture l'Église l'esprit l'homme l'infini l'un Louis Racine lumière Mahomet malheureux maux ment Messie miracles misère Moïse monde Montaigne mort n'avoit n'en n'étoit n'y a rien nature naturelle néanmoins nécessaire nombre Note de l'Éditeur objet pables païens paroît Pascal passions péché pensée personne persuader peuple philosophes plaisirs Port-Royal pouvoit prédit preuves principes prophéties prouver qu'un raison reconnoître religion chrétienne s'il sacrifices saint sens sentiment seroient seroit seul sorte sujet tion trouve uretère vérité vient visible Voilà voit vrai
Popular passages
Page 482 - La dernière chose qu'on trouve, en faisant un ouvrage, est de savoir celle qu'il faut mettre la première.
Page 114 - Les sciences ont deux extrémités qui se touchent: la première est la pure ignorance naturelle, où se trouvent tous les hommes en naissant. L'autre extrémité est celle où arrivent les grandes âmes, qui, ayant parcouru tout ce que les hommes peuvent savoir, trouvent qu'ils ne savent rien, et se rencontrent en cette même ignorance d'où ils étaient partis; mais c'est une ignorance savante qui se connaît.
Page 88 - L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui l'univers n'en sait rien.
Page 481 - A mesure qu'on a plus d'esprit, on trouve qu'il ya plus d'hommes originaux. Les gens du commun ne trouvent pas de différence entre les hommes.
Page 4 - ... s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien. Toute notre dignité consiste donc en la pensée. C'est de là qu'il faut nous relever, non de l'espace et de la durée que nous ne saurions remplir.
Page 97 - Ainsi la vie humaine n'est qu'une illusion perpétuelle; on ne fait que s'entre-tromper et s'entre-flatter. Personne ne parle de nous en notre présence comme il en parle en notre absence. L'union qui est entre les hommes n'est fondée que sur cette mutuelle tromperie...
Page 131 - Qu'on s'imagine un nombre d'hommes dans les chaînes, et tous condamnés à la mort, dont les uns étant chaque jour égorgés à la vue des autres , ceux qui restent voient leur propre condition dans celle de leurs semblables, et, se regardant les uns les autres avec douleur et sans espérance, attendent leur tour; c'est l'image de la condition des hommes.
Page 91 - Nous ne nous contentons pas de la vie que nous avons en nous et en notre propre être : nous voulons vivre dans l'idée des autres d'une vie imaginaire, et nous nous efforçons pour cela de paraître.
Page 234 - Si ce discours vous plaît et vous semble fort, sachez qu'il est fait par un homme qui s'est mis à genoux auparavant et après pour prier cet Etre infini et sans parties, auquel il soumet tout le sien, de se soumettre aussi le vôtre pour votre propre bien et pour sa gloire; et qu'ainsi la force s'accorde avec cette bassesse.
Page 83 - Que l'homme, étant revenu à soi, considère ce qu'il est au prix de ce qui est ; qu'il se regarde comme égaré dans ce canton détourné de la nature ; et que de ce petit cachot où il se trouve logé, J'entends l'univers, il apprenne à estimer la terre, les royaumes, les villes et soi-même son juste prix.