Oeuvres complètes de Boileau-Despréaux: précédées des oeuvres de Malherbe : suivies des oeuvres poétiques de J.B. RousseauLibrairie de Firmin-Didot, 1857 - 720 pages |
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Page 16
... terre flamnande , D'Espagnols abattus la campagne pavant ; Soit qu'en sa dernière tête L'hydre civile t'arrête ; Roi , que je verrai jouir De l'empire de la terre , Laisse le soin de la guerre , Et pense à te réjouir . Nombre tous les ...
... terre flamnande , D'Espagnols abattus la campagne pavant ; Soit qu'en sa dernière tête L'hydre civile t'arrête ; Roi , que je verrai jouir De l'empire de la terre , Laisse le soin de la guerre , Et pense à te réjouir . Nombre tous les ...
Page 20
... terre Sentir la colère des cieux ? O que nos fortunes prospères 6 Ont un change bien apparent ! O que du siècle de nos pères Le nôtre s'est fait différent ! La France , devant ses orages , Pleine de mœurs et de courages Qu'on ne pouvait ...
... terre Sentir la colère des cieux ? O que nos fortunes prospères 6 Ont un change bien apparent ! O que du siècle de nos pères Le nôtre s'est fait différent ! La France , devant ses orages , Pleine de mœurs et de courages Qu'on ne pouvait ...
Page 23
... terre Quand elle a fâché les cieux . Quelle vaine résistance A son puissant appareil N'eût porté la pénitence Qui suit un mauvais conseil , Et vu sa faute bornée D'une chute infortunée , Comme la rébellion Dont la fameuse folie Fit voir ...
... terre Quand elle a fâché les cieux . Quelle vaine résistance A son puissant appareil N'eût porté la pénitence Qui suit un mauvais conseil , Et vu sa faute bornée D'une chute infortunée , Comme la rébellion Dont la fameuse folie Fit voir ...
Page 28
... terre , Mon roi , le plus grand des humains , Eut laissé partir de ses mains Le premier trait de son tonnerre , Jusqu'à la fin de ses exploits , Que tout eut reconnu ses lois , A - t - il jamais défait armée , Pris ville , ni forcé ...
... terre , Mon roi , le plus grand des humains , Eut laissé partir de ses mains Le premier trait de son tonnerre , Jusqu'à la fin de ses exploits , Que tout eut reconnu ses lois , A - t - il jamais défait armée , Pris ville , ni forcé ...
Page 29
... terre , Équivoque . Il s'agit ici des limites de la France , et non de celle du soleil . 2 « Ce mot , dit Ménage , n'est pas de la belle poésie ; et , dans nos vers , le simple doit être préféré au composé , quand joint au prince ...
... terre , Équivoque . Il s'agit ici des limites de la France , et non de celle du soleil . 2 « Ce mot , dit Ménage , n'est pas de la belle poésie ; et , dans nos vers , le simple doit être préféré au composé , quand joint au prince ...
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Common terms and phrases
Alcippe âme amour Apollon appas assez aujourd'hui auteur avecque avez beau beauté belle Bellegarde BOIL Boileau Brontin cent chanter chose ciel cieux cœur conseil Coulomby cour courage désirer Dieu dieux dire discours donner douleur duc de Bellegarde écrits encens ennemis esprit eût fais fameux fils fleurs fortune gentilhomme gloire Henri Henri IV heure homme j'ai jamais jour l'honneur laisse lettres lois Louis Louis XIII lutrin m'en mademoiselle de Gournay main Malherbe MÉN ment merveilles mille Molière monde MONSIEUR MON COUSIN mort mourut muse n'en Opheltès ouvrages parler passer peine pense peur plaisir plaît pleurs poëme poésie poëte porte pource pouvait prélat premier prince prince de Condé qu'à qu'en qu'un Racan raison reine rien rimer rois s'en s'il sage saint Sainte-Chapelle sais satire sera serviteur seul siècle sieur soin sort stances sujet terre Tite-Live très-humble trouve vains vertu veux visage vois yeux Yvrande
Popular passages
Page 242 - Malherbe vint ; et , le premier en France Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée. Les stances avec grâce apprirent à tomber, Et le vers sur le vers n'osa plus enjamber.
Page 229 - Ses rivaux obscurcis autour de lui croassent; Et son trop de lumière, importunant les yeux, De ses propres amis lui fait des envieux. La mort seule ici-bas, en terminant sa vie, Peut calmer sur son nom...
Page 449 - En vain contre le Cid un ministre se ligue : Tout Paris pour Chimène a les yeux de Rodrigue. L'Académie en corps a beau le censurer : Le public révolté s'obstine à l'admirer.
Page 241 - Quelque sujet qu'on traite, ou plaisant ou sublime, Que toujours le bon sens s'accorde avec la rime. L'un l'autre vainement ils semblent se haïr; La rime est une esclave et ne doit qu'obéir.
Page 245 - D'un pinceau délicat l'artifice agréable. Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Page 242 - N'offrez rien au lecteur que ce qui peut lui plaire. Ayez pour la cadence une oreille sévère : Que toujours dans vos vers le sens coupant les mots Suspende l'hémistiche , en marque le repos.
Page 201 - Qu'il soit le mieux rente de tous les beaux esprits ; Comme roi des auteurs qu'on l'élève à l'empire, Ma bile alors s'échauffe, et je brûle d'écrire; Et, s'il ne m'est permis de le dire au papier, J'irai creuser la terre, et, comme ce barbier, Faire dire aux roseaux , par un nouvel organe : « Midas, le roi Midas a des oreilles d'âne.
Page 244 - Je hais ces vains auteurs dont la muse forcée M'entretient de ses feux, toujours froide et glacée ; Qui s'affligent par art, et, fous de sens rassis, S'érigent, pour rimer, en amoureux transis. Leurs transports les plus doux ne sont que phrases vaines. Ils ne savent jamais que se charger de chaînes, Que bénir leur martyre, adorer leur prison, Et faire quereller les sens et la raison. Ce n'était pas jadis sur ce ton ridicule Qu'Amour dictait les vers que soupirait Tibulle, Ou que, du tendre...
Page 248 - N'offrent rien qu'Astaroth, Belzébuth, Lucifer. De la foi d'un chrétien les mystères terribles D'ornements égayés ne sont point susceptibles. L'Evangile à l'esprit n'offre de tous côtés Que pénitence à faire et tourments mérités ; Et de vos fictions le mélange coupable Même à ses vérités donne l'air de la Fable.
Page 243 - Hâtez-vous lentement, et, sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage : Polissez-le sans cesse et le repolissez ; Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.