Oeuvres complètes de Boileau-Despréaux: précédées des oeuvres de Malherbe : suivies des oeuvres poétiques de J.B. RousseauLibrairie de Firmin-Didot, 1857 - 720 pages |
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... reine Marguerite , poussèrent monsieur de Sully si violemment , l'espace de deux ou trois lieues , qu'il en a toujours gardé du ressentiment contre Malherbe ; et c'était la cause , à ce qu'il disait , qu'il Racan en Touraine , l'an 1589 ...
... reine Marguerite , poussèrent monsieur de Sully si violemment , l'espace de deux ou trois lieues , qu'il en a toujours gardé du ressentiment contre Malherbe ; et c'était la cause , à ce qu'il disait , qu'il Racan en Touraine , l'an 1589 ...
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... reine Marie de Médicis gratifia Malherbe de cinq cents écus de pen- à monsieur de Bellegarde . Depuis ce temps - là , il a sion , ce qui lui donna moyen de n'être plus à charge fort peu travaillé , et je ne pense pas qu'il ait guère ...
... reine Marie de Médicis gratifia Malherbe de cinq cents écus de pen- à monsieur de Bellegarde . Depuis ce temps - là , il a sion , ce qui lui donna moyen de n'être plus à charge fort peu travaillé , et je ne pense pas qu'il ait guère ...
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... reine son épouse . 3 De Luynes . gentilhomme qu'il ne pouvait se revancher de l'hon- | l'alphabet. 4 des sceaux du Vair ; il lui demanda la cause de son affliction : le conseiller lui répondit que les gens de bien ne pouvaient avoir de ...
... reine son épouse . 3 De Luynes . gentilhomme qu'il ne pouvait se revancher de l'hon- | l'alphabet. 4 des sceaux du Vair ; il lui demanda la cause de son affliction : le conseiller lui répondit que les gens de bien ne pouvaient avoir de ...
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... reine mère en- voya un gentilhomme pour le consoler , il dit à ce 1 François Maynard , né en 1582 , d'un savant conseiller au parlement de Toulouse , fut secrétaire de la reine Marguerite , et plut à la cour de cette princesse par son ...
... reine mère en- voya un gentilhomme pour le consoler , il dit à ce 1 François Maynard , né en 1582 , d'un savant conseiller au parlement de Toulouse , fut secrétaire de la reine Marguerite , et plut à la cour de cette princesse par son ...
Page 6
... reine qu'en priant Dieu que le roi son fils pleurât sa mort aussi vieux qu'il pleu- rait celle de sa mère . | | herbe répondit en ces mots : Parbleu , monsieur ,. Il ne pouvait souffrir que les pauvres demandant l'aumône dissent : Noble ...
... reine qu'en priant Dieu que le roi son fils pleurât sa mort aussi vieux qu'il pleu- rait celle de sa mère . | | herbe répondit en ces mots : Parbleu , monsieur ,. Il ne pouvait souffrir que les pauvres demandant l'aumône dissent : Noble ...
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Common terms and phrases
Alcippe âme amour Apollon appas assez aujourd'hui auteur avecque avez beau beauté belle Bellegarde BOIL Boileau Brontin cent chanter chose ciel cieux cœur conseil Coulomby cour courage désirer Dieu dieux dire discours donner douleur duc de Bellegarde écrits encens ennemis esprit eût fais fameux fils fleurs fortune gentilhomme gloire Henri Henri IV heure homme j'ai jamais jour l'honneur laisse lettres lois Louis Louis XIII lutrin m'en mademoiselle de Gournay main Malherbe MÉN ment merveilles mille Molière monde MONSIEUR MON COUSIN mort mourut muse n'en Opheltès ouvrages parler passer peine pense peur plaisir plaît pleurs poëme poésie poëte porte pource pouvait prélat premier prince prince de Condé qu'à qu'en qu'un Racan raison reine rien rimer rois s'en s'il sage saint Sainte-Chapelle sais satire sera serviteur seul siècle sieur soin sort stances sujet terre Tite-Live très-humble trouve vains vertu veux visage vois yeux Yvrande
Popular passages
Page 242 - Malherbe vint ; et , le premier en France Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée. Les stances avec grâce apprirent à tomber, Et le vers sur le vers n'osa plus enjamber.
Page 229 - Ses rivaux obscurcis autour de lui croassent; Et son trop de lumière, importunant les yeux, De ses propres amis lui fait des envieux. La mort seule ici-bas, en terminant sa vie, Peut calmer sur son nom...
Page 449 - En vain contre le Cid un ministre se ligue : Tout Paris pour Chimène a les yeux de Rodrigue. L'Académie en corps a beau le censurer : Le public révolté s'obstine à l'admirer.
Page 241 - Quelque sujet qu'on traite, ou plaisant ou sublime, Que toujours le bon sens s'accorde avec la rime. L'un l'autre vainement ils semblent se haïr; La rime est une esclave et ne doit qu'obéir.
Page 245 - D'un pinceau délicat l'artifice agréable. Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Page 242 - N'offrez rien au lecteur que ce qui peut lui plaire. Ayez pour la cadence une oreille sévère : Que toujours dans vos vers le sens coupant les mots Suspende l'hémistiche , en marque le repos.
Page 201 - Qu'il soit le mieux rente de tous les beaux esprits ; Comme roi des auteurs qu'on l'élève à l'empire, Ma bile alors s'échauffe, et je brûle d'écrire; Et, s'il ne m'est permis de le dire au papier, J'irai creuser la terre, et, comme ce barbier, Faire dire aux roseaux , par un nouvel organe : « Midas, le roi Midas a des oreilles d'âne.
Page 244 - Je hais ces vains auteurs dont la muse forcée M'entretient de ses feux, toujours froide et glacée ; Qui s'affligent par art, et, fous de sens rassis, S'érigent, pour rimer, en amoureux transis. Leurs transports les plus doux ne sont que phrases vaines. Ils ne savent jamais que se charger de chaînes, Que bénir leur martyre, adorer leur prison, Et faire quereller les sens et la raison. Ce n'était pas jadis sur ce ton ridicule Qu'Amour dictait les vers que soupirait Tibulle, Ou que, du tendre...
Page 248 - N'offrent rien qu'Astaroth, Belzébuth, Lucifer. De la foi d'un chrétien les mystères terribles D'ornements égayés ne sont point susceptibles. L'Evangile à l'esprit n'offre de tous côtés Que pénitence à faire et tourments mérités ; Et de vos fictions le mélange coupable Même à ses vérités donne l'air de la Fable.
Page 243 - Hâtez-vous lentement, et, sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage : Polissez-le sans cesse et le repolissez ; Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.