Oeuvres complètes de Boileau-Despréaux: précédées des oeuvres de Malherbe : suivies des oeuvres poétiques de J.B. RousseauLibrairie de Firmin-Didot, 1857 - 720 pages |
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Page 13
... avez quitté ; Vous aimez mieux croire à la mode : C'est bien la foi la plus commode Pour ceux que le monde a charmės ; Les femmes y sont vos idoles , Mais à grand tort vous les aimez , Vous qui n'avez que des paroles . La conclusion des ...
... avez quitté ; Vous aimez mieux croire à la mode : C'est bien la foi la plus commode Pour ceux que le monde a charmės ; Les femmes y sont vos idoles , Mais à grand tort vous les aimez , Vous qui n'avez que des paroles . La conclusion des ...
Page 66
... avez tout donné , redonnant à mes yeux Ce chef - d'œuvre des cieux . Certes , vous êtes bons ; et combien que nos crimes Vous donnent quelquefois des courroux légitimes , Quand des cœurs bien touchés vous demandent se- Ils l'obtiennent ...
... avez tout donné , redonnant à mes yeux Ce chef - d'œuvre des cieux . Certes , vous êtes bons ; et combien que nos crimes Vous donnent quelquefois des courroux légitimes , Quand des cœurs bien touchés vous demandent se- Ils l'obtiennent ...
Page 76
... avez résolu de nous voir demeurer En une obscurité d'éternelle durée ? La flamme de vos yeux , dont la cour éclairée A vos rares vertus ne peut rien préférer , Ne se lasse donc point de nous désespérer , Et d'abuser les vœux dont elle ...
... avez résolu de nous voir demeurer En une obscurité d'éternelle durée ? La flamme de vos yeux , dont la cour éclairée A vos rares vertus ne peut rien préférer , Ne se lasse donc point de nous désespérer , Et d'abuser les vœux dont elle ...
Page 91
... avez satisfait à la mémoire du fils que vous avez perdu ; pensez à ceux qui vous sont demeurés . Ils sont branches de la même souche , et vous donnent les mêmes espé- je suis celui que vous écouterez le plus volontiers , et qui aura le ...
... avez satisfait à la mémoire du fils que vous avez perdu ; pensez à ceux qui vous sont demeurés . Ils sont branches de la même souche , et vous donnent les mêmes espé- je suis celui que vous écouterez le plus volontiers , et qui aura le ...
Page 93
... avez à cette heure , je ne vois | justement occupée à regretter votre perte , que je pas que , sans vous faire un déplaisir extrême , il soit | faisais conscience de vous interrompre , et pensais possible de ne rien condamner en l ...
... avez à cette heure , je ne vois | justement occupée à regretter votre perte , que je pas que , sans vous faire un déplaisir extrême , il soit | faisais conscience de vous interrompre , et pensais possible de ne rien condamner en l ...
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Common terms and phrases
Alcippe âme amour Apollon appas assez aujourd'hui auteur avecque avez beau beauté belle Bellegarde BOIL Boileau Brontin cent chanter chose ciel cieux cœur conseil Coulomby cour courage désirer Dieu dieux dire discours donner douleur duc de Bellegarde écrits encens ennemis esprit eût fais fameux fils fleurs fortune gentilhomme gloire Henri Henri IV heure homme j'ai jamais jour l'honneur laisse lettres lois Louis Louis XIII lutrin m'en mademoiselle de Gournay main Malherbe MÉN ment merveilles mille Molière monde MONSIEUR MON COUSIN mort mourut muse n'en Opheltès ouvrages parler passer peine pense peur plaisir plaît pleurs poëme poésie poëte porte pource pouvait prélat premier prince prince de Condé qu'à qu'en qu'un Racan raison reine rien rimer rois s'en s'il sage saint Sainte-Chapelle sais satire sera serviteur seul siècle sieur soin sort stances sujet terre Tite-Live très-humble trouve vains vertu veux visage vois yeux Yvrande
Popular passages
Page 242 - Malherbe vint ; et , le premier en France Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée. Les stances avec grâce apprirent à tomber, Et le vers sur le vers n'osa plus enjamber.
Page 229 - Ses rivaux obscurcis autour de lui croassent; Et son trop de lumière, importunant les yeux, De ses propres amis lui fait des envieux. La mort seule ici-bas, en terminant sa vie, Peut calmer sur son nom...
Page 449 - En vain contre le Cid un ministre se ligue : Tout Paris pour Chimène a les yeux de Rodrigue. L'Académie en corps a beau le censurer : Le public révolté s'obstine à l'admirer.
Page 241 - Quelque sujet qu'on traite, ou plaisant ou sublime, Que toujours le bon sens s'accorde avec la rime. L'un l'autre vainement ils semblent se haïr; La rime est une esclave et ne doit qu'obéir.
Page 245 - D'un pinceau délicat l'artifice agréable. Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Page 242 - N'offrez rien au lecteur que ce qui peut lui plaire. Ayez pour la cadence une oreille sévère : Que toujours dans vos vers le sens coupant les mots Suspende l'hémistiche , en marque le repos.
Page 201 - Qu'il soit le mieux rente de tous les beaux esprits ; Comme roi des auteurs qu'on l'élève à l'empire, Ma bile alors s'échauffe, et je brûle d'écrire; Et, s'il ne m'est permis de le dire au papier, J'irai creuser la terre, et, comme ce barbier, Faire dire aux roseaux , par un nouvel organe : « Midas, le roi Midas a des oreilles d'âne.
Page 244 - Je hais ces vains auteurs dont la muse forcée M'entretient de ses feux, toujours froide et glacée ; Qui s'affligent par art, et, fous de sens rassis, S'érigent, pour rimer, en amoureux transis. Leurs transports les plus doux ne sont que phrases vaines. Ils ne savent jamais que se charger de chaînes, Que bénir leur martyre, adorer leur prison, Et faire quereller les sens et la raison. Ce n'était pas jadis sur ce ton ridicule Qu'Amour dictait les vers que soupirait Tibulle, Ou que, du tendre...
Page 248 - N'offrent rien qu'Astaroth, Belzébuth, Lucifer. De la foi d'un chrétien les mystères terribles D'ornements égayés ne sont point susceptibles. L'Evangile à l'esprit n'offre de tous côtés Que pénitence à faire et tourments mérités ; Et de vos fictions le mélange coupable Même à ses vérités donne l'air de la Fable.
Page 243 - Hâtez-vous lentement, et, sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage : Polissez-le sans cesse et le repolissez ; Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.