Histoire des Girondins, Volume 2

Front Cover
Furne, 1847 - France - 295 pages
 

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 412 - Amour sacré de la patrie, Conduis, soutiens nos bras vengeurs ! Liberté ! Liberté chérie, Combats avec tes défenseurs ! Sous nos drapeaux, que la victoire Accoure à tes mâles accents ! Que tes ennemis expirants Voient ton triomphe et notre gloire ! Aux armes, etc.
Page 411 - Allons, enfants de la patrie, Le jour de gloire est arrivé! Contre nous, de la Tyrannie L'étendard sanglant est levé (bis) Entendez-vous, dans les campagnes Mugir ces féroces soldats? Ils viennent jusque dans vos bras Égorger vos fils, vos compagnes.
Page 412 - Nous entrerons dans la carrière, Quand nos aînés n'y seront plus ; Nous y trouverons leur poussière, Et la trace de leurs vertus ! Bien moins jaloux de leur survivre Que de partager leur cercueil, Nous aurons le sublime orgueil De les venger ou de les suivre ! Aux armes, iVc.* * M. Lamartine has not in his work given the verses 3, 4, and 5 ; we have therefore supplied them, that " The Marseillaise
Page 23 - ... de ces deux supériorités. Si nous vivions dans la solitude, j'avais des heures quelquefois pénibles à passer ; si nous allions dans le monde, j'y étais aimée de gens dont je m'apercevais que quelques-uns pourraient trop me toucher : je me plongeai dans le travail avec mon mari , autre excès qui eut son inconvénient ; je l'habituai à ne savoir se passer de moi pour rien au monde, ni dans aucun instant.
Page 391 - Legendre ; écoutez-nous ! Vous êtes fait pour nous écouter. Vous êtes un perfide. Vous nous avez toujours trompés, vous nous trompez encore. Mais prenez garde à vous : la mesure est à son comble, et le peuple est las de se voir votre jouet...
Page 17 - Il aimait, il estimait le commerce, parce qu'il le regardait comme la source de la richesse ; je le détestais, parce qu'il était à mes yeux celle de l'avarice et de la friponnerie. Mon père sentait bien que je ne pouvais agréer ce qui tient à des métiers proprement dits, et son...
Page 261 - Aussi sincèrement qu'invariablement attachés aux intérêts de la nation , dont nous ne séparerons jamais ceux du roi qu'autant qu'il les séparera lui-même , nous pensons que le seul moyen de prévenir les maux dont l'empire est menacé , et de rétablir le calme , serait que le roi , par sa conduite...
Page 123 - C'est à l'Assemblée nationale, c'est au Roi, c'est à tous les administrateurs, c'est à la Patrie entière à s'envelopper la tête pour n'être pas de complaisants ou de silencieux témoins d'un outrage fait à toutes les autorités et à la Patrie entière. C'est le livre de la Loi qu'il faut couvrir, lorsque ceux qui en ont déchiré les pages à coups de fusil reçoivent des honneurs civiques.
Page 172 - ... détruira lui-même ses droits en croyant les défendre. Alors vos ennemis feront avancer une armée formidable pour vous donner des fers. Voilà la guerre qu'on vous fait ; voilà celle qu'on veut vous faire. (On applaudit.) < Le peuple a juré de maintenir la constitution, parce qu'il est certain d'être heureux par elle; mais si vous le laissez dans un état qui demande chaque jour des sacrifices plus pénibles, des efforts plus courageux; si vous épuisez le...
Page 418 - appelle-t-on cet hymne? demanda-t-il à son guide. » — La Marseillaise, » lui répondit le paysan. C'est ainsi qu'il apprit le nom de son propre ouvrage. Il était poursuivi par l'enthousiasme qu'il avait semé derrière lui. Il échappa à peine à la mort.

Bibliographic information