Fables de La Fontaine: avec des notes historiques, mythologiques et grammaticales, à l'usage des colléges et des écolesJ. Munroe & cie., 1841 - 336 pages |
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... traits ravissent les cœurs . 2o . S'il se place sur un mot terminé par un e muet qui ne s'élide pas : La bonne fortune - rend le cœur orgueilleux . Si l'e muet était susceptible d'élision , le repos à l'hé- mistiche serait bien placé ...
... traits ravissent les cœurs . 2o . S'il se place sur un mot terminé par un e muet qui ne s'élide pas : La bonne fortune - rend le cœur orgueilleux . Si l'e muet était susceptible d'élision , le repos à l'hé- mistiche serait bien placé ...
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... trait : - la tempête Le tonnerre alors gronde , = éclate ; Siffle et frémit sur lui ; = Renaud , — que rien n'arrête , Malgré l'air et la terre et l'enfer en courroux , Frappe ; - l'arbre expirant = reçoit ses derniers coups . PERCEVAL ...
... trait : - la tempête Le tonnerre alors gronde , = éclate ; Siffle et frémit sur lui ; = Renaud , — que rien n'arrête , Malgré l'air et la terre et l'enfer en courroux , Frappe ; - l'arbre expirant = reçoit ses derniers coups . PERCEVAL ...
Page xxii
... traits qui en relevas- sent le goût . C'est ce qu'on demande aujourd'hui on veut de la nouveauté et de la gaieté . Je n'appelle pas gaieté ce qui excite le rire ; mais un certain charme , un air agréable qu'on peut donner à toutes ...
... traits qui en relevas- sent le goût . C'est ce qu'on demande aujourd'hui on veut de la nouveauté et de la gaieté . Je n'appelle pas gaieté ce qui excite le rire ; mais un certain charme , un air agréable qu'on peut donner à toutes ...
Page 18
... traits qui fût dans Esope . Cela m'obligea d'y avoir recours . Nous ne saurions aller plus avant que les anciens : ils ne nous ont laissé pour notre part que la gloire de les bien suivre . Je joins toutefois ma fable à celle d'Esope ...
... traits qui fût dans Esope . Cela m'obligea d'y avoir recours . Nous ne saurions aller plus avant que les anciens : ils ne nous ont laissé pour notre part que la gloire de les bien suivre . Je joins toutefois ma fable à celle d'Esope ...
Page 49
... trait assez bien inventé : Autrefois à Racan 3 Malherbe l'a conté . Ces deux rivaux d'Horace , héritiers de sa lyre , Disciples d'Apollon , nos maîtres , pour mieux dire , Se rencontrant un jour tout seuls et sans témoins , ( Comme ils ...
... trait assez bien inventé : Autrefois à Racan 3 Malherbe l'a conté . Ces deux rivaux d'Horace , héritiers de sa lyre , Disciples d'Apollon , nos maîtres , pour mieux dire , Se rencontrant un jour tout seuls et sans témoins , ( Comme ils ...
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Common terms and phrases
Adieu animaux Apollon baudet beau belette belle berger bête brebis C'était cent cerf chasseur chat Chauve-Souris cheval Chèvre chien chose ciel cœur conte corbeau Cormoran coup crut déesse Dieu dieux dire dit-il donne doux Ellipse encens enfants enfin Ésope esprit FABLE IV FABLE VII FABLE XV fais femme fille fils Fontaine fortune fourmi gens grec Grenouilles homme J'ai J'en jeune jour Junon Jupiter l'aigle l'âne l'animal l'autre l'homme l'oiseau l'ours L'un laisse lapin lièvre lion logis Louis XIV loup maint maître manger messieurs mieux monde mort mouche mouton n'en oiseaux passer pauvre peine père peuple Phèdre Pilpay plaisir poét poisson prendre prince qu'à qu'un queue raison renard repartit rien rime rime féminine rime masculine s'en sage seigneur sera serpent seul singe sire soin sort souris Styx tête Tircis tortue trésor troupeau trouve Ulysse veux vient voilà voleurs zéphyrs
Popular passages
Page 143 - J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue. Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
Page 12 - Comment l'aurais-je fait si je n'étais pas né ? Reprit l'agneau ; je tette encor ma mère. — Si ce n'est toi, c'est donc ton frère. — Je n'en ai point. — C'est donc quelqu'un des tiens ; Car vous ne m'épargnez guère, Vous, vos bergers, et vos chiens. On me l'a dit : il faut que je me venge.
Page 24 - Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin.» Comme il disait ces mots. Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs. L'arbre tient bon. le roseau plie; Le vent redouble ses efforts. Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine, Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.
Page 122 - Il est velouté comme nous, Marqueté, longue queue, une humble contenance; Un modeste regard, et pourtant l'œil luisant: Je le crois fort sympathisant Avec messieurs les rats; car il a des oreilles En figure aux nôtres pareilles. Je l'allais aborder, quand d'un son plein d'éclat L'autre m'a fait prendre la fuite.
Page 49 - L'invention des arts étant un droit d'aînesse, Nous devons l'apologue à l'ancienne Grèce : Mais ce champ ne se peut tellement moissonner Que les derniers venus n'y trouvent à glaner. La feinte est un pays plein de terres désertes; Tous les jours nos auteurs y font des découvertes.
Page 99 - J'oppose quelquefois, par une double image, Le vice à la vertu, la sottise au bon sens, Les agneaux aux loups ravissants, La mouche à la fourmi, faisant de cet ouvrage Une ample comédie à cent actes divers, Et dont la scène est l'univers.
Page 3 - II ouvre un large bec, laisse tomber sa proie. Le renard s'en saisit, et dit : 'Mon bon monsieur, Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l'écoute : Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute.
Page 218 - Amants , heureux amants, voulez-vous voyager; Que ce soit aux rives prochaines. Soyez-vous l'un à l'autre un monde toujours beau , Toujours divers , toujours nouveau ; Tenez-vous lieu de tout, comptez pour rien le reste.
Page 143 - J'ai dévoré force moutons. Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense ; Même il m'est arrivé quelquefois de manger Le berger. Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi ; Car on doit souhaiter, selon toute justice, Que le plus coupable périsse.
Page 155 - S'il ne m'en laisse assez pour avoir un cochon. Le porc à s'engraisser coûtera peu de son; II était, quand je l'eus, de grosseur raisonnable ; J'aurai, le revendant, de l'argent bel et bon. Et qui m'empêchera de mettre en notre étable, Vu le prix dont il est, une vache et son veau, Que je verrai sauter au milieu du troupeau ? Perrette là-dessus saute aussi, transportée.