Quelques fables choisies, mises en vers patois limousin, par J. Foucaud, avec le texte français, Volume 1 |
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Page 14
Tout l ' été , Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue . . Pas un seul petit
morceau De mouche ou de vermisseau . Elle alla crier famine Chez la fourmi sa
voisine , La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu ' à la saison ...
Tout l ' été , Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue . . Pas un seul petit
morceau De mouche ou de vermisseau . Elle alla crier famine Chez la fourmi sa
voisine , La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu ' à la saison ...
Page 160
Quand je suis seul je fais au plus brave un défi ; Je m ' écarte , je vais détrôner le
Sophi ; On m ' élit roi , mon peuple m ' aime ; Les diadêrhes vont sur ma tête
pleuvant : Quelque accident fait - il que je rentre en moi. . même , Je suis Gros ...
Quand je suis seul je fais au plus brave un défi ; Je m ' écarte , je vais détrôner le
Sophi ; On m ' élit roi , mon peuple m ' aime ; Les diadêrhes vont sur ma tête
pleuvant : Quelque accident fait - il que je rentre en moi. . même , Je suis Gros ...
Page 170
Chacun étant en belle humeur , Un domestique accourt , l ' avertit qu ' à la porte
Deux hommes demandaient à le voir promptement : Il sort de table ; et la cohorte
· N ' en perd pas un seul coup de dent . Ces deux hommes étaient les gémeaux ...
Chacun étant en belle humeur , Un domestique accourt , l ' avertit qu ' à la porte
Deux hommes demandaient à le voir promptement : Il sort de table ; et la cohorte
· N ' en perd pas un seul coup de dent . Ces deux hommes étaient les gémeaux ...
Page 176
Cent dieux sont impuissans contre un seul Jupiter . Louis et le Destin me semble
de concert Entraîner l ' univers . Venons à notre fable . Mère écrevisse un jour à
sa fille disait : Comme tu vas , bon dieu ! ' ne peux - tu marcher droit ? Et comme ...
Cent dieux sont impuissans contre un seul Jupiter . Louis et le Destin me semble
de concert Entraîner l ' univers . Venons à notre fable . Mère écrevisse un jour à
sa fille disait : Comme tu vas , bon dieu ! ' ne peux - tu marcher droit ? Et comme ...
Page 214
Faut - il que vous trouviez étrange Que les chats - huans d ' un pays Où le quintal
de fer par un seul rat se mange Enlèvent un garçon pesant un demi - cent ? L '
autre vit où tendait cette feinte aventure : Il rendit le fer au marchand , Qui lui ...
Faut - il que vous trouviez étrange Que les chats - huans d ' un pays Où le quintal
de fer par un seul rat se mange Enlèvent un garçon pesant un demi - cent ? L '
autre vit où tendait cette feinte aventure : Il rendit le fer au marchand , Qui lui ...
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Quelques Fables Choisies, Mises En Vers Patois Limousin, Par J. Foucaud ... Jean De La Fontaine No preview available - 2018 |
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Common terms and phrases
béléü belle béü boun boun-diü càüco càüqué cent chat chercher chose coum-un coumo counté coup cour d'àu d'uno dé soun dégu devant dire dîs dîs lou dissèt dit-il donne doun dous éï Fables faï fàu fille fils forço fuguèt gens gran gros haut homme J'ai jomàï jour l'autre L'un lion lioun loû loup lour màï marcha mâs màü mieux mort moun moundé n'én nén noll nôtré noû parla passant patois pén pense pèr lou petit Peut-être piti pitîs porte premier prén prou pûs qu'à qu'àu Qu'éï qu'un Quan quéü quis rats rénar renard rien rosou s'én sagé sàï sén sera séy Société sort soun sount tén terro toll tou lou toun tour trésor trouva vàu venir véy
Popular passages
Page 42 - J'ai dévoré force moutons. Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense ; Même il m'est arrivé quelquefois de manger Le berger. Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi ; Car on doit souhaiter, selon toute justice, Que le plus coupable périsse.
Page 58 - Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n'auriez pas tant à souffrir ; Je vous défendrais de l'orage : Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste.
Page 200 - Nous devons l'apologue à l'ancienne Grèce : Mais ce champ ne se peut tellement moissonner Que les derniers venus n'y trouvent à glaner.
Page 24 - Sire, répond l'Agneau, que votre Majesté Ne se mette pas en colère ; Mais plutôt qu'elle considère Que je me vas désaltérant Dans le courant, Plus de vingt pas au-dessous d'Elle, Et que par conséquent, en aucune façon, Je ne puis troubler sa boisson.
Page 40 - Plus d'amour, partant plus de joie. Le lion tint conseil, et dit : «Mes chers amis, Je crois que le Ciel a permis Pour nos péchés cette infortune ; Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux, Peut-être il obtiendra la guérison commune.
Page 38 - Un mal qui répand la terreur, Mal que le ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom), Capable d'enrichir en un jour l'Achéron, Faisait aux animaux la guerre.
Page 96 - Tel fruit, tel arbre, pour bien faire. C'est dommage, Garo, que tu n'es point entré Au conseil de celui que prêche ton curé ; Tout en eût été mieux : car, pourquoi, par exemple, Le gland, qui n'est pas gros comme mon petit doigt, Ne pend-il pas en cet endroit ? Dieu s'est mépris.
Page 56 - Le chêne un jour dit au roseau : "Vous avez bien sujet d'accuser la nature : Un roitelet pour vous est un pesant fardeau. Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau Vous oblige à baisser la tête : Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête.
Page 138 - PERRETTE, sur sa tête ayant un pot au lait Bien posé sur un coussinet, Prétendait arriver sans encombre à la ville. Légère et court vêtue, elle allait à grands pas, Ayant mis ce jour-là, pour être plus agile, 5 Cotillon simple et souliers plats.
Page 44 - Ainsi dit le renard; et flatteurs d'applaudir. On n'osa trop approfondir Du tigre, ni de l'ours, ni des autres puissances, Les moins pardonnables offenses. Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins, Au dire de chacun, étaient de petits saints.