Les parens de l'athlète étaient gens inconnus; Le poète d'abord parla de son héros. Faisait les deux tiers de l'ouvrage. L'athlète avait promis d'en payer un talent. N'en donna que le tiers ; et dit, fort franchement, Porén (1) Dans la chaire. (2) Jumeaux Porén dé càüqué courtizan ! Co n'éï pas qui qué nôtréîs àurotours A Au-né toris jomaï subré lour bouno mino, Lou lutheur harnioux coum-un frêro, L'y dissèt « moun omi toun discour éï plo béü N'io más lou tier pèr mé, vàï fàs poyas lo resto « Aû dous fràï dé lo cour célesto « Qué t'as sàubu si-bé vantas. P Venez souper chez moi nous ferons bonne vie; Les conviés sont gens choisis, Mes parens, mes meilleurs amis. Soyez donc de la compagnie. Simonide promit, Peut-être qu'il eut peur De perdre, outre son dû, le gré de sa louange. Chacun étant en belle humeur Un domestique accourt, l'avertit qu'à la porte Deux hommes demandaient à le voir promptement. Il sort de table; et la cohorte N'en perd pas un seul coup de dent. Ces deux hommes étaient les gémeaux de l'éloge. * Tous deux lui rendent grâce; et pour prix de Ils l'avertissent qu'il déloge ses vers, Et que cette maison va tomber à l'envers. (3) Vin du Bas-Limousin transporté dans des ontres. (4) La servante. 1 « Iàï payé tantôt no riboto ་་ Vâqué n'én béüré coumo îs; « Tu véyras d'àû goillars qué siran réjàuvis. Au s'oténdi-à dàû coumplimens Dé tiras so par én lâs déns. Au l'y vàï dòun; lo coumpoigno s'atablo, Chassén loû ofas dé l'éyta. Quant is sount bién én trên dẻ rire, Dous jaunéîs éytrangers lou domandén d'obor. (Vou pensas qué péndén quéü tén Né perdèt pas un co dé dén) L'aurotour plo surprèy recounèy loû dous angéîs Dount àu vio fa tan dé louangéîs. Is véignian tout expressomén Quito, sé disent-îs tan-qué-tan quello fêto N La prédiction en fut vraie. Une poutre cassa les jambes à l'athlète, Pour la plupart estropiés. La renommée eut soin de publier l'affaire : Qui, les payant à qui mieux mieux, Je reviens à mon texte ; et dis premièrement Jadis l'Olympe et le Parnasse |