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219

Chapitre I, servant de préface à tout l'ouvrage, 229

II. S'il y a un art particulier du sublime; et des trois

vices qui lui sont opposés,

III. Du style froid,

IV. De l'origine du style froid,

231

235

237

V. Des moyens en général pour connoître le su

blime,

VI. Des cinq sources du grand,

VII. De la sublimité dans les pensées,

238

240

243

VIII. De la sublimité qui se tire des circonstances, 250

IX. De l'amplification,

X. Ce que c'est qu'amplification,

XI. De l'imitation,

XII. De la maniere d'imiter,

XIII. Des images,

253

254

256

258

259

265

XIV. Des figures, et premièrement de l'apostrophe,

XV. Que les figures ont besoin du sublime pour les

soutenir,

XVI. Des interrogations,

268

270

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XXVII. Si l'on doit préférer le médiocre parfait au sublime qui a quelques défauts,

291

XXVIII. Comparaison d'Hypéride et de Démos=

thene,

293

XXIX. De Platon et de Lysias, et de l'excellence de l'esprit humain,

295

XXX. Que les fautes dans le sublime se peuvent

excuser,

297

XXXI. Des paraboles, des comparaisons, et des hyperboles,

298

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XXXV. Des causes de la décadence des esprits, 308 Remarques,

313

VOILÀ au vrai, dit M. Despréaux dans un écrit que l'on a trouvé après sa mort, tous les ouvrages que j'ai faits: car pour tous les autres ouvrages qu'on m'attribue, et qu'on s'opiniâtre de mettre dans les éditions étrangeres, il n'y a que des ridicules qui m'en puissent soupçonner l'auteur. Dans ce rang on doit mettre une satire très fade contre les frais des enterrements; une encore plus plate contre le mariage, qui commence par ce vers,

On me veut marier; et je n'en ferai rien;

celle contre les jésuites, et quantité d'autres aussi impertinentes. J'avoue pourtant que, dans la parodie des vers du Cid, faite sur la perruque de Chape= lain, qu'on m'attribue encore, il y a quelques traits qui nous échapperent à M. Racine et à moi, dans un repas que nous fimes chez Furetiere, auteur da Dice tionnaire, mais dont nous n'écrivîmes jamais rien ni l'un ni l'antre de sorte que c'est Furetiere qui est proprement le vrai et l'unique auteur de cette parodie, comme il ne s'en cachoit pas lui-même.

Cette table offre dans un ordre chronologique, autant qu'on a pu s'en assurer, tous les ouvrages de Boileau. La liste qu'il en a donnée lui-même n'est pas complete, et il a oublié d'y insérer plusieurs opuscules dont il est évidemment le véritable auteur, et qu'il a suffisamment avoués ailleurs, puisqu'on les trouve dans les différentes éditions publiées sous ses yeux, d'après sa propre révision. Ceux de ces ouvrages dont Saint-Marc a marqué l'époque, et que Boileau n'a pas compris dans sa liste, sont distingués ici par une étoile ; et l'on a indiqué par une lettrine (a) ceux dont on ignore l'année de la composition. Ces sortes de recherches ont sans doute quelque utilité, sur-tout lorsqu'on peut se fier à leur exactitude; mais on ne peut pas se dissimuler que celui qui s'en occupe, même avec succès, perd souvent à chercher l'époque de la publication de tel ou tel ouvrage d'un homme célebre, et à la déterminer avec précision, un temps qu'il emploieroit beaucoup plus utilement pour lui-même à étudier cet ouvrage, à en découvrir toutes les beautés, et même les défauts.

DE

BOILEAU DESPRÉAUX.

DISCOURS AURO 1.

JEUNE
EUNE et vaillant héros, dont la haute sagesse
N'est point le fruit tardif d'une lente vieillesse,
Et qui seul, sans ministre, à l'exemple des dieux,
Soutiens tout par toi-même, et vois tout par tes yeux,
GRAND ROI, si jusqu'ici, par un trait de prudence,
J'ai demeuré pour toi dans un humble silence,
Ce n'est pas que mon cœur, vainement suspendu,
Balance pour t'offrir un encens qui t'est du :
Mais je sais peu louer; et ma muse tremblante
Fuit d'un si grand fardeau la charge trop pesante,
Et, dans ce haut éclat où tu'te viens offrir,
Touchant à tes lauriers, craindroit de les flétrir.

Ainsi, sans m'aveugler d'une vaine manie,

Je mesure mon vol à mon foible génie :
Plus sage en mon respect que ces hardis mortels
Qui d'un indigne encens profanent tes autels;
Qui, dans ce champ d'honneur où le gain les amene,
Osent chanter ton nom, sans force et sans haleine;

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