Bibliothéque portative des écrivains françois, ou choix des meilleurs morceaux extraits de leurs ouvrages, en vers. Par m. Moysant, Volume 3, Books 3-4François Moysant 1803 |
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Page 35
... quitter , Pour le manoir terrible et soinbre , Où , des arbres dont tout exprès , Pour un doux et plus long usage , Mes mains ornèrent ce bocage , Nul ne me suivra qu'un cyprès . Mais je vois revenir Lisette , Qui , d'une coiffure de ...
... quitter , Pour le manoir terrible et soinbre , Où , des arbres dont tout exprès , Pour un doux et plus long usage , Mes mains ornèrent ce bocage , Nul ne me suivra qu'un cyprès . Mais je vois revenir Lisette , Qui , d'une coiffure de ...
Page 64
... quitter la charmante douceur , Et de vous marier vous osez faire fête ? Ce vulgaire dessein peut vous monter en tête ? Oui , ma sœur . HENRIETTE . ARMANDE . Ah ! ce oui se peut - il supporter ? Et sans un mal de cœur sauroit - on l ...
... quitter la charmante douceur , Et de vous marier vous osez faire fête ? Ce vulgaire dessein peut vous monter en tête ? Oui , ma sœur . HENRIETTE . ARMANDE . Ah ! ce oui se peut - il supporter ? Et sans un mal de cœur sauroit - on l ...
Page 102
... quitter le juge mal acquis . N'imprimez pas , seigneur , cette honteuse marque A ces rares vertus qui vous ont fait monarque . Vous l'êtes justement , et c'est sans attentat Que vous avez changé la forme de l'état . Rome est dessous vos ...
... quitter le juge mal acquis . N'imprimez pas , seigneur , cette honteuse marque A ces rares vertus qui vous ont fait monarque . Vous l'êtes justement , et c'est sans attentat Que vous avez changé la forme de l'état . Rome est dessous vos ...
Page 103
... quitter Le fardeau que sa main est lasse de porter ; Qu'il accuse par là César de tyrannie , Qu'il approuve sa mort ; c'est ce que je dénie . Rome est à vous , seigneur , l'empire est votre bien . Chacun en liberté peut disposer du sien ...
... quitter Le fardeau que sa main est lasse de porter ; Qu'il accuse par là César de tyrannie , Qu'il approuve sa mort ; c'est ce que je dénie . Rome est à vous , seigneur , l'empire est votre bien . Chacun en liberté peut disposer du sien ...
Page 130
... quitter bientôt l'empire du croissant . A la cour de Louis , guidé par mon courage , De la guerre sous lui j'ai fait l'apprentissage ; Ma fortune et mon rang sont un don de ce roi , Si grand par sa valeur et plus grand par sa foi . Je ...
... quitter bientôt l'empire du croissant . A la cour de Louis , guidé par mon courage , De la guerre sous lui j'ai fait l'apprentissage ; Ma fortune et mon rang sont un don de ce roi , Si grand par sa valeur et plus grand par sa foi . Je ...
Common terms and phrases
ACOMAT AGAMEMNON aimable aime ALCESTE âme amour Apollon ARNOLPHE ATRÉE avoit BALIVEAU beau beauté belle bonheur BURRHUS C'étoit CENONE chanter charmes cher CHICANEAU ciel cieux Cinna cœur COMTESSE connois connoître courroux CRISPIN cruel Cythère dieu dieux discours donne douceur doux encens enfans enfin esprit êtes étoient étoit Fable fleurs FLORIMOND foible fortune fureur gens GERONTE gloire goût Hélas héros heureux homme Ismène j'ai j'en jamais jour Jupiter l'académie Françoise l'amour l'esprit l'univers laisse LISETTE LISIMON lois long-temps Macare madame MAHOMET main maître malheureux maux MERCURE Molière monde monsieur mort mortels neuf sœurs ORGON ORONTE OSMIN ouvrages paix parle paroître passe père PHEDRE PHILINTE philosophie plaire plaisir plaisirs pleurs poésie poëte qu'un raison RHADAMISTE rien rime rois Rome sage sais sang seigneur SERTORIUS seul soins sort SOSIE Sylla talens temple tendre THYESTE TRISSOTIN triste VADIUS VALERE vertu veux Voilà vois voit voix Voltaire yeux
Popular passages
Page xvi - La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles ; On a beau la prier, La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois ; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos Rois.
Page 205 - Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n'auriez pas tant à souffrir ; Je vous défendrais de l'orage : Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste.
Page 43 - En courroux, comme vous, on ne me voit point être; Je prends tout doucement les hommes comme ils sont, J'accoutume mon âme à souffrir ce qu'ils font; Et je crois qu'à la Cour, de même qu'à la ville, Mon flegme est philosophe, autant que votre bile.
Page 42 - J'entre en une humeur noire, en un chagrin profond, Quand je vois vivre entre eux, les hommes comme ils font ; Je ne trouve partout, que lâche flatterie, Qu'injustice, intérêt, trahison, fourberie; Je n'y puis plus tenir, j'enrage, et mon dessein Est de rompre en visière à tout le genre humain.
Page 112 - Vous ne démentez point une race funeste; Oui, vous êtes le sang d'Atrée et de Thyeste : Bourreau de votre fille, il ne vous reste enfin Que d'en faire à sa mère un horrible festin.
Page 112 - N'a pas, en le traçant, arrêté votre main ? Pourquoi feindre à nos yeux une fausse tristesse ? Pensez-vous par des pleurs prouver votre tendresse ? Où sont-ils ces combats que vous avez rendus ? Quels flots de sang pour elle avez-vous répandus ? Quel débris parle ici de votre résistance ? Quel champ couvert de morts me condamne au silence ? Voilà par quels témoins il fallait me prouver, Cruel, que votre amour a voulu la sauver.
Page 205 - Le chêne un jour dit au roseau : "Vous avez bien sujet d'accuser la nature : Un roitelet pour vous est un pesant fardeau. Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau Vous oblige à baisser la tête : Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête.
Page 52 - Ces gens qui, par une âme à l'intérêt soumise, Font de dévotion métier et marchandise, Et veulent acheter crédit et dignités A prix de faux clins d'yeux et...
Page 43 - Cette grande roideur des vertus des vieux âges Heurte trop notre siècle et les communs usages ; Elle veut aux mortels trop de perfection : Il faut fléchir au temps sans obstination ; Et c'est une folie, à nulle autre seconde, De vouloir se mêler de corriger le monde...
Page 169 - Un clerc, pour quinze sous, sans craindre le holà, Peut aller au parterre attaquer Attila ; Et, si le roi des Huns ne lui charme l'oreille, Traiter de visigoths tous les vers de Corneille.