Nouveau théâtre de salon: (La comédie chez soi; Une education; Comédiens et diplomates; M. Rousseau; Gloire et amour; Le récit de Théramène; La soubrette de Clairon; Le prix de famille).C. Lévy, 1881 - 322 pages |
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Popular passages
Page 233 - Sa main sur ses chevaux laissait flotter les rênes. Ses superbes coursiers, qu'on voyait autrefois Pleins d'une ardeur si noble obéir à sa voix, L'œil morne maintenant et la tête baissée, Semblaient se conformer à sa triste pensée.
Page 239 - Hippolyte lui seul, digne fils d'un héros, Arrête ses coursiers, saisit ses javelots, Pousse au monstre, et d'un dard lancé d'une main sûre II lui fait dans le flanc une large blessure. De rage et de douleur le monstre bondissant...
Page 235 - Un effroyable cri, sorti du fond des flots, Des airs en ce moment a troublé le repos ; Et du sein de la terre une voix formidable Répond en gémissant à ce cri redoutable.
Page 238 - L'onde approche, se brise, et vomit à nos yeux, Parmi des flots d'écume, un monstre furieux. Son front large est armé de cornes menaçantes; Tout son corps est couvert d'écaillés jaunissantes; Indomptable taureau, dragon impétueux, Sa croupe se recourbe en replis tortueux : Ses longs mugissements font trembler le rivage. Le ciel avec horreur voit ce monstre sauvage; La terre s'en émeut, l'air en est infecté; Le flot qui l'apporta recule épouvanté.
Page 237 - Cependant sur le dos de la plaine liquide S'élève à gros bouillons une montagne humide. L'onde approche, se brise, et vomit à nos yeux Parmi des flots d'écume un monstre furieux. Son front large est armé de cornes menaçantes , Tout son corps est couvert d'écailles jaunissantes; Indomptable taureau , dragon impétueux , Sa croupe se recourbe en replis tortueux ; Ses longs mugissements font trembler le rivage ; Le ciel avec horreur voit ce monstre sauvage.
Page 283 - Vaines précautions! Cruelle destinée! Par mon époux lui-même à Trézène amenée, J'ai revu l'ennemi que j'avais éloigné: Ma blessure trop vive aussitôt a saigné. Ce n'est plus une ardeur dans mes veines cachée: C'est Vénus tout entière à sa proie attachée.
Page 241 - J'ai vu, seigneur, j'ai vu votre malheureux fils Traîné par les chevaux que sa main a nourris. Il veut les rappeler, et sa voix les effraie ; Ils courent : tout son corps n'est bientôt qu'une plaie.
Page 238 - Ses longs mugissements font trembler le rivage. Le ciel avec horreur voit ce monstre sauvage; La terre s'en émeut , l'air en est infecté ; Le flot qui l'apporta recule épouvanté. Tout fuit, et, sans s'armer d'un courage inutile, Dans le temple voisin chacun cherche un asile.
Page 18 - Il vaudrait mieux pour lui que leur faim dévorante Dispersât les lambeaux de sa chair palpitante , Que de tomber vivant dans mes terribles mains.
Page 43 - Votre éclat ne me tente plus. Si mes pleurs, mes soins assidus, Peuvent toucher ce que j'adore, Je vous verrai renaître encore , Doux moments que j'ai perdus.