De la philosophie allemande: rapport à l'Académie des sciences morales et politiques, précédé d'une introduction sur les doctrines de Kant. de Fichte, de Schelling et de HegelLibrairie philosophique de Ladrange, 1845 - 209 pages |
Other editions - View all
Common terms and phrases
abstrait acte activité analyse c'est-à-dire catégories chose Cogito connaissance connaître conscience conséquent contradiction croyances d'autres termes d'Hegel déduction Descartes déterminations développement dialectique Dieu divine elle-même esprit fond fondamentale forme général Hegel Herbart idéal idées iden identique immanente infinie intellectuelle intelli intuition Jacobi jugement Kant kantisme l'absolu l'acte l'âme l'analyse l'auteur du Mémoire l'autre l'entendement l'esprit humain l'essence l'être l'existence l'homme l'idéalisme l'idée l'identité absolue l'identité universelle l'infini l'intelligence l'objet l'unité Leibnitz limite logique losophie lui-même ment métaphysique méthode moi absolu monde morale nature néces nécessaire nécessité négation non-moi notion objet ontologique ouvrage panthéisme pensée pensée spéculative perception Phénoménologie de l'esprit philo philoso philosophie allemande Philosophie Critique philosophie de l'esprit pose principe priori produit psychologie qu'une raison pratique raison pure rationnelle réalité réel religion scepticisme Schelling science serait seul solu sophie spéculative Spinoza subjectif substance sujet suppose synthétique système téléologique tence théisme théorie tion tique tisme transcendantale unité vérité
Popular passages
Page x - Soit que nous nous élevions, pour parler métaphoriquement, jusque dans les cieux , soit que nous descendions dans les abîmes , nous ne sortons point de nousmêmes, et ce n'est jamais que notre propre pensée que nous apercevons.
Page 1 - Apprécier la philosophie allemande ; discuter les principes sur lesquels elle repose, les méthodes qu'elle emploie, les résultats auxquels elle est parvenue...
Page vi - Mais si la pensée produit tout ce qu'elle comprend, ce qui existe n'existe que conformément à la pensée, et le monde est identique à l'intelligence ; la description de l'idéal concorde avec la description du réel, et la philosophie naturelle a pour type la philosophie de l'esprit humain. C'est là ce que M. de Schelling a osé penser, et ce qu'il a tenté d'établir avec la double puissance de la méthode et de l'imagination ; habile comme un philosophe de la Grèce à mêler la physique et...
Page 141 - ... elle a produit ce qu'on a appelé d'abord philosophie, ou la philosophie naturelle de Bacon et des Anglais. Mais elle ne mérite vraiment ce nom que dès qu'elle se porte sur ce qui est donné dans la conscience, en s'annonçant tout d'abord comme infini, ou la liberté, l'esprit, Dieu. La raison subjective a besoin, pour être satisfaite, de la nécessité logique, qui ne se trouve pas dans les sciences expérimentales. La pensée réfléchie, en tant qu'elle cherche à satisfaire en cela la...
Page 172 - Mais cette réalité extérieure est un autre, une sorte d'aliénation de l'idée; elle ne saurait rester ainsi hors de soi, et, par une opération nouvelle, l'idée fait retour sur elle-même, revient à soi, et elle sait ce qu'elle est. Tel est le rhythme général de la dialectique spéculative, et ce type se reproduit dans tous les détails, dans toutes les sphères : tout se reproduit, se détermine, se différencie...
Page vi - Elle donne sur la raison une certitude absolue 428477 et le doute absolu sur tout le reste. Si le monde est problématique , si l'esprit humain seul ne l'est pas, l'existence du monde dépend tout entière de l'esprit humain , et la raison crée tout ce qu'elle conçoit. C'est là du moins ce que Fichte a tiré du kantisme , Fichte ce stoïcien patriote qui ne croyait qu'à l'âme et construisait sur le fondement de l'indépendance spirituelle toute la morale et toute la politique. Mais si la pensée...
Page 196 - C'est ce qu'ils ont dit de vrai qui a captivé les esprits, et c'est ce qui doit rester après eux. 1° II restera de Kant la nécessité d'une critique de l'entendement ou d'une théorie de la connaissance; le principe de la liberté morale, le principe absolu de la morale même ; sa théologie morale, la preuve indirecte de l'existence de Dieu et de l'immortalité de l'âme; en politique, son idée d'un état juridique universel comme fin de l'histoire du genre humain; sa théorie du beau, comme...
Page 160 - L'esprit procédant d'abord de la nature, mais ensuite subsistant par soi , tend à se délivrer lui-même , à se saisir, à se poser dans sa liberté ; il veut comprendre la nature comme étant sortie de lui : ce travail -de l'esprit est la philosophie*.
Page xxxiii - Cestune puissante méthode psychologique, c'est une critique profondément originale de la science, une introduction nécessaire désormais à toute philosophie, puis une morale admirable, et enfin une riche collection de fragments pleins d'esprit sur tous les problèmes philosophiques. > M.
Page 123 - Âphorismet pour tenir d'introduction à une philotophie de la nature, sont un résumé précis de la doctrine de l'unité absolue et un aveu positif du panthéisme. L'auteur déclare qu'il se glorifie d'avoir proclamé la divinité de l'individuel même. Dieu, dit-il encore, n'est pas un principe distinct de la totalité ; il est la totalité des affirmations particulières, la totalité des choses. Tout ce qui est, en tant qu'il est, fait partie de l'essence de la substance infinie, dont la nature...