Mémoires de la Société des sciences morales, des lettres et des arts de Seine-et-Oise, Volumes 11-12

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Popular passages

Page 26 - De l'absolu pouvoir vous ignorez l'ivresse, Et des lâches flatteurs la voix enchanteresse. Bientôt ils vous diront que les plus saintes lois, Maîtresses du vil peuple, obéissent aux rois; Qu'un roi n'a d'autre frein que sa volonté même; Qu'il doit immoler tout à sa...
Page 21 - ... c'est une joie douce, noble, pleine de majesté, c'est un goût sublime de la vérité et de la vertu qui les transporte. Ils sont sans interruption, à chaque moment, dans le même saisissement...
Page 12 - L'ignorance et l'erreur à ses naissantes pièces En habits de marquis, en robes de comtesses, Venaient pour diffamer son chef-d'œuvre nouveau Et secouaient la tête à l'endroit le plus beau.
Page 175 - MADEMOISELLE , tout ce qu'il ya de princes et de princesses , madame de Montespan , toute sa suite, tous les courtisans , toutes les dames , enfin ce qui s'appelle la cour de France, se trouve dans ce bel appartement du roi que vous connaissez.
Page 10 - On connaît les premiers : quant à l'autre, voici Le personnage en raccourci. Son menton nourrissait une barbe touffue; Toute sa personne velue Représentait un ours, mais un ours mal léché ; Sous un sourcil épais il avait l'œil caché, Le regard de travers, nez tortu, grosse lèvre, Portait sayon 3 de poil de chèvre. Et ceinture de joncs marins.
Page 215 - Hélas ! est-ce une loi sur notre pauvre terre Que toujours deux voisins auront entre eux la guerre ; Que la soif d'envahir...
Page 46 - insultée , n'a besoin de l'aide de personne pour se » venger. . . Quant aux Anglais , nous ne nous mêlons » pas de leurs affaires , qu'ils ne se mêlent pas des
Page 371 - Chourses, chevalier des Ordres du Roi, conseiller en ses conseils d'Etat et privé, capitaine...
Page 18 - MADAME cependant a passé du matin au soir, ainsi que l'herbe des champs. Le matin elle fleurissait ; avec quelles grâces, vous le savez : le soir, nous la vîmes séchée...
Page 298 - Je ne me console qu'en priant Dieu souvent et toujours, mais la langue directe me manque: je le prie dans la langue mystérieuse et indirecte qui s'adresse partout et à tout, mais qui ne regarde aucun point, comme un aveugle qui parle à quelqu'un qu'il ne voit pas.

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